"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, août 20, 2010

APRESLESPROPOSRACISTES
ANTI-GOYES
LETATDISRAËL
FACEALACODUITEDESJUIFS
ULTRAORTHODOXES
Source : arte.fr en ligne le 17 août



Israël lutte avec sa politique d'asile



Pas de logement pour les "infiltrés"
Il y a quelques semaines, 25 rabbins extrémistes de Tel-Aviv ont publié un appel aux propriétaires à ne pas louer d'appartement à ceux qu'ils désignent comme étant des "infiltrés", c'est-à-dire les réfugiés politiques venus d'Afrique. Une coalition d'agents immobiliers et de propriétaires a aussitôt suivi le mouvement initié par ces rabbins ultra-orthodoxes. "Suite à l'arrivée en masse d'"infiltrés" dans notre quartier", écrivent-ils, "nous ne louerons plus d'appartements aux immigrés clandestins."


Le parti ultra-orthodoxe Shass en croisade contre les demandeurs d'asile
Le parti ultra-orthodoxe Shass est réputé pour sa politique radicale en matière d'immigration. Il y a quelques semaines, les députés du Shass au Conseil municipal de Tel-Aviv ont sommé le gouvernement d'agir, c'est-à-dire d'expulser les immigrants clandestins. Le parti Shass n'a jamais caché ses opinions radicales : pour ses militants, les réfugiés politiques et les travailleurs étrangers mettent en danger le "caractère juif" de l'État d'Israël. Une idéologie dénoncée par bon nombre d'Israéliens libéraux.


Israël, État sans législation en matière de droit d'asile
Autre problème : il n'existe pas de législation en matière d'asile en Israël. Il n'y donc de fondement juridique ni pour l'intégration des réfugiés reconnus et acceptés, ni pour l'expulsion des réfugiés considérés comme clandestins. Ce vide juridique est particulièrement problématique quand il implique des enfants. Le gouvernement israélien s'apprête à expulser 400 enfants de travailleurs étrangers dont le permis de séjour a expiré. 800 autres ont obtenu l'autorisation uniquement provisoire de rester sur le territoire israélien. Chaque décision est un véritable numéro d'équilibre diplomatique pour le gouvernement. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou, lui même, a fini par admettre qu'il devait choisir "entre humanitarisme et sionisme".


Israël nouvelle terre promise pour les réfugiés politiques
L'État hébreu aurait besoin de toute urgence d'une législation en matière de droit d'asile. Sa frontière avec l'Égypte étant aussi une frontière avec l'Afrique, Israël est devenue la Terre Promise dans l'esprit des réfugiés politiques. Des milliers de Soudanais, en grande partie originaires du Darfour, se réfugient en Israël en passant par la péninsule du Sinaï. Si leurs conditions de vie en Israël restent difficiles, elles restent bien meilleures qu'en Égypte, où les Soudanais se font souvent insulter, voire battre dans la rue. En Israël, au moins ils sont considérés et traités comme des êtres humains par la majeure partie de la population. Mais Israël fait valoir son identité d'état juif : le discours officiel affirme que le pays ne peux pas accueillir un nombre illimité de réfugiés politiques sans risquer de perdre à court terme la majorité juive au sein de l'État. Un sujet de débat explosif qui, comme bien souvent, est exploité de façon abusive par les idéologues démagogues et fondamentalistes. "Je ne suis pas raciste. Je ne fais pas de discrimination", prétend le propriétaire et agent immobilier Alon Yisraelov. "Je demande juste un permis de séjour en règle à tous ceux auxquels je loue un appartement"...


Les Israéliens libéraux horrifiés par la discrimination
Des organisations de défense des droits de l'Homme comme le Centre de Développement des Réfugiés Africains crient au scandale. Des agents immobiliers qui refusent de louer des appartements à des non Juifs ? "Je serais horrifié, si j'entendais dire qu'une initiative semblable avait été prise contre les Juifs quelque part dans le monde", déclare Nachman Schechtler, chef du Syndicat national des Agents Immobiliers et fils de survivants de l'Holocauste, dans le quotidien Jerusalem Post. "Mes parents ont été victimes de discriminations monstrueuses en Europe, je me sens mal quand j'entends de tels discours"...


Uri Schneider

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