"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, avril 12, 2010

YOM
HASHOAH
Source : israelvalley.com en ligne

le 12 avril



Le gouvernement israélien approuve
des aides financières pour les rescapés
de la Shoah nécessiteux;
de nombreux rescapés vivent encore
dans la pauvreté.


Par
Jacques Bendelac
à Jérusalem



En Israël, ce 12 avril est la Journée nationale du Souvenir des Martyrs et des Héros de la Shoah ou «Yom Hazikaron la Shoa Velagvoura ». Pour les 260.000 rescapés des camps de concentration qui vivent aujourd’hui en Israël, la vie quotidienne n’est pas toujours facile.


Un rescapé sur trois vit en dessous
du seuil de la pauvreté

Selon les chiffres du ministère israélien des Affaires sociales, environ 80.000 rescapés vivant en Israël ont du mal à subvenir à leurs besoins et vivent en dessous du seuil de la pauvreté, soit un rescapé sur trois. Il s’agit souvent de rescapés qui ont perdu toute leur famille mais qui ne répondent pas aux critères qui leur auraient permis de recevoir une pension mensuelle. Ces survivants de la Shoah, qui ont aujourd’hui plus de 75 ans, mangent dans les restos de soupes populaires et reçoivent des vêtements d’organisations charitables. Parfois, il leur faut choisir entre produits alimentaires ou médicaments, tandis que des lunettes ou un appareil auditif restent un luxe.

Il y a trois ans déjà, une commission d’enquête nationale, dirigée par la juge Dahlia Dorner, avait été chargée de faire toute la lumière sur les soins accordés aux rescapés des camps. Dans son rapport, la commission constatait que les gouvernements d’Allemagne ou de France donnent une aide financière plus importante à leurs survivants de la Shoah que le gouvernement d’Israël aux siens.

Le rapport Dorner recommandait au gouvernement israélien de faire d’un peu plus de justice dans les avantages accordés aux rescapés en Israël. Il déplorait notamment les écarts de niveaux de vie entre ceux qui perçoivent une rente mensuelle d’Allemagne et ceux qui ne reçoivent rien. Les rapporteurs ont proposé de revaloriser sensiblement les allocations accordées à ceux qui ne recevaient pas de réparations financières de l’Allemagne. Malgré les déclarations de bonnes intentions, le gouvernement israélien traîne des pieds pour débloquer des budgets qui leur permettraient de vivre dignement.


Réductions sur les médicaments
et l’électricité avec 62 ans de retard

C’est avec 62 ans de retard que l’Etat juif va accorder aux rescapés de la Shoah certains avantages qui seront de nature à alléger leurs dépenses quotidiennes. C’est ainsi que le gouvernement a approuvé hier une réduction de 50% des tarifs de l’électricité pour les rescapés de la Shoah nécessiteux. Seulement 7.180 rescapés bénéficieront de cette réduction, soit un groupe à l’effectif très réduit (3% des survivants).

Autre exemple récent de la paralysie des pouvoirs publics : la gratuité des soins médicaux aux rescapés qui ont contractées des maladies dans les camps de la mort. Il y a quelques jours seulement, un accord en ce sens a été signé entre le Trésor et les caisses de maladie chargées du remboursement. Le gouvernement israélien a débloqué à cet effet un budget annuel de 50 millions de shekels (10 millions d’euros). Environ 80.000 survivants bénéficieront d’une réduction de 90% sur la participation forfaitaire due sur les médicaments. Pour les autres, il est déjà trop tard.


Les rescapés ignorent leurs droits

Qu’il s’agisse de l’électricité moins chère pour les rescapés de la Shoah ou de la gratuité sur les médicaments, il y a un même point commun : la bureaucratie rattrape souvent le destin de ceux qui ne demandent qu’à finir leurs jours dans la dignité. Qu’il s’agisse des municipalités, des services publics ou des caisses de maladie, aucune administration n’informe convenablement les rescapés de leurs droits, rechignant parfois à leur rembourser un trop-perçu.

Selon les associations charitables, environ 30% des rescapés ne connaissent pas leurs droits: allocations, aide au logement, réductions tarifaires, services divers, etc. C’est sans doute aussi ce qui explique qu’une partie des survivants vit encore dans le besoin.

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