UNEGRANDEFIGURE
DUMONDEPOLITIQUE
FRANCAISVIENT
DEDECEDER
Source : tf1news en ligne le 7 janvier
à 10h 24
sur Diasporablog à 10h 42
Philippe Séguin est mort
Le premier président de la Cour des comptes a succombé à une crise cardiaque à son domicile parisien à l'âge de 66 ans.
Personnage imposant et figure reconnue de la vie politique, Philippe Séguin s'est éteint chez lui, dans le XVe arrondissement de Paris, au cours de la nuit de mercredi à jeudi, victime d'une crise cardiaque. Le Samu était sur place, prévenu par ses proches, selon LCI ; les secouristes ont tenté en vain de le ranimer. Les pompiers ont constaté son décès vers 7h20.
Publié le 07/01/2010 Philippe Séguin, "un grand républicain"A droite comme à gauche, les hommages se multiplient après la mort du premier président de la Cour des comptes, personnalité reconnue.
Publié le 07/01/2010 L'hommage de Lionel Jospin à Philippe Séguin. Philippe Séguin était une personnalité respectée au sein du monde politique. Lionel Jospin lui a rendu hommage jeudi matin sur France Inter.
Publié le 07/01/2010 Pierre Lellouche, "il avait un caractère fort, c'est vrai"Pierre Lellouche, "il avait un caractère fort, c'est vrai"
Publié le 07/01/2010 Séguin, l'homme de quatre campagnes selon François Bachy. Séguin, l'homme de quatre campagnes selon François Bachy
Publié le 07/01/2010 Philippe Séguin : son portrait par Christophe BarbierPhilippe Séguin était un grand personnage de la Ve République. Christophe Barbier revient sur son parcours politique.
Publié le 07/01/2010 Charles Pasqua : "Philippe avait l'étoffe d'un chef de l'Etat"Charles Pasqua : "Philippe avait l'étoffe d'un chef de l'Etat"
Publié le 07/01/2010 Juppé : "Séguin manquera dans la vie politique française"L'ancien Premier ministre a souligné la stature politique de Philippe Séguin, grand personnage de la Ve République, avec lequel il avait cependant eu des différends marqués.
Publié le 07/01/2010 Philippe Séguin, une forte personnalité selon AyraultLe président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, revient sur le décès du premier président de la Cour des comptes, à la personnalité aussi affirmée que ses convictions.
Publié le 07/01/2010 Philippe Séguin : "la force d'une conviction" pour Hervé MaritonPour Hervé Mariton, député UMP, la "disparition prématurée" de Philippe Séguin est "un coup extrêmement rude".
Publié le 07/01/2010 Paillé : "Séguin avait encore 100 projets en tête"Philippe Séguin, présenté comme l'un des piliers du Gaullisme social, "avait des amitiés et surtout des convictions, c'était un grand serviteur de l'Etat", a salué le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, sur LCI.
Philippe Séguin, "un grand républicain"Publié le 07 janvier 2010
A droite comme à gauche, les hommages se multiplient après la mort du premier président de la Cour des comptes, personnalité reconnue.
Philippe Séguin était né le 21 avril 1943 en Tunisie. Il était premier président de la Cour des comptes depuis 2004. Ancien de l'Ena, promotion Robespierre, il avait commencé sa vie politique au début des années 70. Il fut notamment chargé de mission au secrétariat général de l'Elysée (1973-74) sous Georges Pompidou, puis au cabinet du Premier ministre Raymond Barre (1977-78). Promu conseiller référendaire en 1977, il eut une longue carrière d'élu local : il fut député des Vosges durant 24 ans à partir de 1978, et devint maire d'Epinal en 1983. Mais en 1997, il abandonna son mandat de maire pour se consacrer à la présidence du RPR, où il succéda à Alain Juppé après la défaite de la droite aux élections législatives anticipées. Toujours au plan local, il tenta, sans succès, de conquérir la mairie de Paris en se présentant face au socialiste Bertrand Delanoë, en 2001.
Des rapports en dents de scie avec Chirac
Ministre des affaires sociales et de l'emploi du gouvernement Chirac pendant la première cohabitation, de 1986 à 1988, Philippe Séguin fut l'une des chevilles ouvrières de la victoire présidentielle de Jacques Chirac, en 1995, avant de présider le RPR. Mais le 16 avril 1999, il démissionna avec fracas de la présidence du mouvement gaulliste, en raison d'un "désaccord politique profond" avec le président Chirac sur la place du RPR en période de cohabitation. Il renonça simultanément à conduire la liste RPR-DL aux élections européennes.
Ce n'était pas la seule fois qu'un différend opposait les deux hommes : déjà en 1990, Philippe Séguin s'était opposé à Jacques Chirac, s'alliant alors à Charles Pasqua, pour dénoncer une certaine "dérive" du RPR et appeler à "un nouveau Rassemblement". Deux ans plus tard, Philippe Séguin avait gagné une stature nationale, en prenant la tête de la campagne contre le traité de Maastricht, à rebours du RPR, acceptant de débattre face au président socialiste François Mitterrand, partisan du "oui".
Figure marquante de la vie politique française, Philippe Séguin avait aussi été nommé en 2007 président du Comité des commissaires aux comptes de l'ONU puis de l'Organisation de l'aviation civile internationale et, en 2008, commissaire aux comptes de l'Organisation mondiale du commerce. En 2008, il était devenu président de la commission "Grands Stades Euro 2016". Il était l'auteur notamment d'Itinéraire dans la France d'en bas, d'en haut et d'ailleurs (2003).
Par F.L. le 07 janvier 2010 à 08:12
DUMONDEPOLITIQUE
FRANCAISVIENT
DEDECEDER
Source : tf1news en ligne le 7 janvier
à 10h 24
sur Diasporablog à 10h 42
Philippe Séguin est mort
Le premier président de la Cour des comptes a succombé à une crise cardiaque à son domicile parisien à l'âge de 66 ans.
Personnage imposant et figure reconnue de la vie politique, Philippe Séguin s'est éteint chez lui, dans le XVe arrondissement de Paris, au cours de la nuit de mercredi à jeudi, victime d'une crise cardiaque. Le Samu était sur place, prévenu par ses proches, selon LCI ; les secouristes ont tenté en vain de le ranimer. Les pompiers ont constaté son décès vers 7h20.
Publié le 07/01/2010 Philippe Séguin, "un grand républicain"A droite comme à gauche, les hommages se multiplient après la mort du premier président de la Cour des comptes, personnalité reconnue.
Publié le 07/01/2010 L'hommage de Lionel Jospin à Philippe Séguin. Philippe Séguin était une personnalité respectée au sein du monde politique. Lionel Jospin lui a rendu hommage jeudi matin sur France Inter.
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Publié le 07/01/2010 Juppé : "Séguin manquera dans la vie politique française"L'ancien Premier ministre a souligné la stature politique de Philippe Séguin, grand personnage de la Ve République, avec lequel il avait cependant eu des différends marqués.
Publié le 07/01/2010 Philippe Séguin, une forte personnalité selon AyraultLe président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, revient sur le décès du premier président de la Cour des comptes, à la personnalité aussi affirmée que ses convictions.
Publié le 07/01/2010 Philippe Séguin : "la force d'une conviction" pour Hervé MaritonPour Hervé Mariton, député UMP, la "disparition prématurée" de Philippe Séguin est "un coup extrêmement rude".
Publié le 07/01/2010 Paillé : "Séguin avait encore 100 projets en tête"Philippe Séguin, présenté comme l'un des piliers du Gaullisme social, "avait des amitiés et surtout des convictions, c'était un grand serviteur de l'Etat", a salué le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, sur LCI.
Philippe Séguin, "un grand républicain"Publié le 07 janvier 2010
A droite comme à gauche, les hommages se multiplient après la mort du premier président de la Cour des comptes, personnalité reconnue.
Philippe Séguin était né le 21 avril 1943 en Tunisie. Il était premier président de la Cour des comptes depuis 2004. Ancien de l'Ena, promotion Robespierre, il avait commencé sa vie politique au début des années 70. Il fut notamment chargé de mission au secrétariat général de l'Elysée (1973-74) sous Georges Pompidou, puis au cabinet du Premier ministre Raymond Barre (1977-78). Promu conseiller référendaire en 1977, il eut une longue carrière d'élu local : il fut député des Vosges durant 24 ans à partir de 1978, et devint maire d'Epinal en 1983. Mais en 1997, il abandonna son mandat de maire pour se consacrer à la présidence du RPR, où il succéda à Alain Juppé après la défaite de la droite aux élections législatives anticipées. Toujours au plan local, il tenta, sans succès, de conquérir la mairie de Paris en se présentant face au socialiste Bertrand Delanoë, en 2001.
Des rapports en dents de scie avec Chirac
Ministre des affaires sociales et de l'emploi du gouvernement Chirac pendant la première cohabitation, de 1986 à 1988, Philippe Séguin fut l'une des chevilles ouvrières de la victoire présidentielle de Jacques Chirac, en 1995, avant de présider le RPR. Mais le 16 avril 1999, il démissionna avec fracas de la présidence du mouvement gaulliste, en raison d'un "désaccord politique profond" avec le président Chirac sur la place du RPR en période de cohabitation. Il renonça simultanément à conduire la liste RPR-DL aux élections européennes.
Ce n'était pas la seule fois qu'un différend opposait les deux hommes : déjà en 1990, Philippe Séguin s'était opposé à Jacques Chirac, s'alliant alors à Charles Pasqua, pour dénoncer une certaine "dérive" du RPR et appeler à "un nouveau Rassemblement". Deux ans plus tard, Philippe Séguin avait gagné une stature nationale, en prenant la tête de la campagne contre le traité de Maastricht, à rebours du RPR, acceptant de débattre face au président socialiste François Mitterrand, partisan du "oui".
Figure marquante de la vie politique française, Philippe Séguin avait aussi été nommé en 2007 président du Comité des commissaires aux comptes de l'ONU puis de l'Organisation de l'aviation civile internationale et, en 2008, commissaire aux comptes de l'Organisation mondiale du commerce. En 2008, il était devenu président de la commission "Grands Stades Euro 2016". Il était l'auteur notamment d'Itinéraire dans la France d'en bas, d'en haut et d'ailleurs (2003).
Par F.L. le 07 janvier 2010 à 08:12
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