"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, juin 22, 2009

UNETAT
PALESTINIEN
DANSDEUXANS?
Source : lexpress.fr en ligne le 22 juin


Salam Fayyad plaide pour un Etat palestinien
dans les deux ans



ABOU DIS, Cisjordanie

Le Premier ministre Salam Fayyad préconise l'union des Palestiniens en vue de la création d'un Etat dans un délai de deux ans.



Dans un discours à l'université Al Qods, près de Jérusalem, le Premier ministre de l'Autorité palestinienne Salam Fayyad a préconisé lundi l'union des Palestiniens en vue de la création d'un Etat dans un délai de deux ans.
"J'engage tout notre peuple à s'unir autour du projet de créer un Etat et de renforcer nos institutions (...) pour que l'Etat palestinien devienne une réalité d'ici l'an prochain ou dans deux ans au plus", a-t-il déclaré en prononçant un discours à l'université Al Qods, près de Jérusalem.


"On peut atteindre cet objectif dans les deux ans."

Faouzi Barhoul, porte-parole du Hamas, a réagi en estimant que Salam Fayyad "n'a aucun droit à parler d'unité nationale".

"Il (Fayyad) représente le plus grand danger pour les Palestiniens en croyant en une coordination permanente avec l'ennemi sioniste sur la sécurité", a-t-il ajouté.

Technocrate sans grande assise politique personnelle, Salam Fayyad dirige un cabinet remanié le mois dernier dans lequel ont fait leur entrée des responsables du Fatah, mouvement du président Mahmoud Abbas dont les adversaires islamistes du Hamas refusent de reconnaître le Premier ministre.

Il a dit avoir pour priorité d'unifier la Cisjordanie et la bande de Gaza, mais il n'a pas lancé d'appel direct au Hamas - qui contrôle Gaza depuis 2007 et en a fait un territoire palestinien pratiquement séparé du reste.

Conformément à la politique de Mahmoud Abbas, Salam Fayyad n'a laissé entrevoir aucun changement quant au refus des Palestiniens de reprendre des pourparlers de paix avec Israël si celui-ci ne gèle pas la colonisation juive en Cisjordanie.

Les Palestiniens, a-t-il dit, devraient recueillir un soutien international en développant toutes les institutions destinées à l'Etat indépendant qu'ils cherchent à créer.

"La nécessité s'en fait sentir encore plus depuis le discours par lequel le Premier ministre (israélien) a tenté de contourner le consensus international qui engage Israël à honorer ses obligations", a dit le responsable palestinien.

Dans un discours prononcé le 14 juin, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s'est dit prêt à accepter l'avènement d'un Etat palestinien sous réserve qu'il renonce à de nombreux attributs de souveraineté comme le fait de disposer d'une armée, de contrôler ses frontières et son espace aérien ou de conclure des accords militaires.


"PAS DE MURS, MAIS DES PONTS"

Benjamin Netanyahu a aussi refusé de geler les implantations juives en Cisjordanie occupée comme le prévoit la "feuille de route" de 2003 pour la paix, et il a en outre exigé que les Palestiniens reconnaissent Israël comme "un Etat juif".

Salam Fayyad a estimé qu'il restait une possibilité de conclure une paix juste, mais non sur la base du "récit" juif de l'histoire présenté par Netanyahu.

"Nous, Palestiniens, avons un récit totalement différent, a-t-il dit. Je ne m'attends pas à ce que vous acceptiez le récit historique palestinien, vous ne devez donc pas vous attendre à ce que nous approuvions le récit historique israélien comme base de règlement du conflit."

Le discours de Salam Fayyad était annoncé comme une réponse au président américain Barack Obama et à Benjamin Netanyahu, qui ont tous deux choisi ce mois-ci des cadres universitaires pour d'importants discours sur les perspectives de paix au Proche-Orient.

S'adressant à "nos voisins israéliens", il a dit que les Palestiniens "nourrissent une grande aspiration : vivre librement et dignement dans (leur) patrie au nom d'un droit naturel, comme le reste des peuples de la terre".

"Nous ne souhaitons pas construire de murs, mais des ponts."

Les dirigeants palestiniens comptent sur l'appui de la communauté internationale pour amener Israël à tenir ses promesses, a encore dit Salam Fayyad.

Pour redonner de la crédibilité au processus de paix, Israël doit mettre fin aux implantations "sous toutes leurs formes", cesser de démolir des habitations palestiniennes, de confisquer des terres et d'isoler Jérusalem, a-t-il ajouté.

Benjamin Netanyahu affirme que Jérusalem doit être la capitale indivisible d'Israël. Ce à quoi Salam Fayyad réplique : Jérusalem-Est sera la capitale éternelle de notre Etat indépendant."

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