"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, juin 23, 2009

TOURNEE
EUROPEENNE
DUPREMIERMINISTRE
ISRAELIEN
Source : dépêche AFP diffusée le 22 juin



Netanyahu va presser Paris et Rome
de durcir les sanctions anti-Iran


JERUSALEM (AFP) — Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui entame mardi la première tournée en Europe de son mandat, va presser Rome et Paris de durcir les sanctions anti-nucléaires contre l'Iran en proie à des violences.

M. Netanyahu doit partir mardi pour l'Italie où il s'entretiendra avec son homologue italien Silvio Berlusconi, avant de faire étape mercredi et jeudi en France où il rencontrera le président Nicolas Sarkozy, ainsi que l'émissaire spécial américain pour le Proche-Orient George Mitchell.

"Le Premier ministre compte avant tout évoquer le dossier iranien. Les scènes de violences et de répression de ces derniers jours ont permis d'arracher le masque de ce régime sanguinaire qui n'hésite pas à faire tirer sur des manifestants non armés", a affirmé un haut responsable de la présidence du Conseil, qui a requis l'anonymat.

Selon lui, "avec ce qui se passe actuellement en Iran, les mots et les condamnations verbales ne suffisent plus, il faut que le monde se décide à prendre des mesures beaucoup plus dures pour empêcher le régime iranien de se doter de l'arme nucléaire".

Le quotidien Yédiot Aharonot (indépendant) indique que M. Netanyahu a notamment l'intention de demander à l'Italie de réduire ses relations commerciales avec l'Iran, qui ont connu une très forte croissance ces dernières années.

M. Netanyahu n'a cessé depuis l'intronisation de son gouvernement au début avril de tenter de convaincre la communauté internationale de traiter en priorité le dossier iranien en mettant au second plan le processus de paix avec les Palestiniens.

Le président américain Barack Obama ainsi que les dirigeants européens ont en revanche insisté pour une relance des discussions et la nécessité pour le Premier ministre d'accepter la création d'un État palestinien.

Soumis à ces pressions, M. Netanyahu a lâché du lest en acceptant, pour la première fois, lors d'un discours le 14 juin, l'idée d'un État palestinien "démilitarisé".

"Le Premier ministre va expliquer à ses interlocuteurs que ses propos ne pourront se traduire dans les faits que si les Palestiniens reconnaissent l'existence d'Israël en tant qu'État juif, ce qu'ils refusent pour le moment", a ajouté le responsable.

Selon lui, "le fait de demander qu'un État palestinien soit démilitarisé ne devrait pas gêner les responsables européens qui en privé admettent depuis des années cette idée".

L'acception d'un État palestinien avait été salué par les présidents Obama et Sarkozy. Mais les conditions posées par Benjamin Netanyahu avaient été assimilées par les Palestiniens et les pays arabes à un refus de voir s'établir un tel Etat.

Les Européens ont également souligné qu'il ne s'agissait que d'un premier pas pour relancer les négociations israélo-palestiniennes, mais encore insuffisant et ce d'autant plus que M. Netanyahu a refusé un gel total de la colonisation israélienne en Cisjordanie.

"Le Premier ministre va assurer à nouveau qu'Israël ne créera pas de nouvelles colonies, ne saisira pas de nouvelles terres tout en insistant sur le fait qu'il faut permettre aux habitants des colonies de mener une vie normale", a ajouté ce responsable en faisant ainsi allusion à la poursuite de la construction de logements.

M. Netanyahu a également l'intention de plaider la cause d'une élévation du niveau des relations Israël et l'Union européenne, son principal partenaire commercial.

Les discussions sur ce rapprochement ont été gelées de facto en signe de désapprobation depuis l'opération menée par Israël dans la bande de Gaza au début de l'année.

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