CENSURE
AGGRAVEE
ENIRAN
Source : france-info.com en ligne le 21 juin
L’impossible travail des journalistes en Iran
Pascal Delannoy
Grégory Philipps était notre envoyé spécial en Iran pour les élections présidentielles. D’abord détenteur d’un visa presse de dix jours, il est averti d’une prolongation de celui-ci en cas de second tour. Mais quelques heures après, retournement des autorités et samedi soir à minuit, date de l’expiration, il est invité à quitter le pays...
“On a hésité quelques instants, rester sans visa ou pas...” raconte Gregory Philipps qui était accompagné par Jean-Marie Porcher. Mais “c’est trop compliqué....les risques à couvrir la situation en Iran sont relativement importants pour des journalistes occidentaux. Ils peuvent être arrêtés et expulsés. Pour les journalistes iraniens ces risques sont beaucoup plus importants. ”
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Le correspondant permanent de la BBC en Iran, Jon Leyne, a reçu aujourd’hui l’ordre des autorités de quitter le pays sous 24 heures, pour avoir “soutenu” les émeutiers selon l’agence Fars, proche du gouvernement. Cité par l’agence Mehr, l’Iran a menacé les médias britanniques de "conséquences plus sérieuses" s’ils "continuent à s’ingérer dans les affaires intérieures" iraniennes.
Al-Arabiya, chaîne de télévision d’informations en continu à capitaux saoudiens, a annoncé aujourd’hui que la fermeture de son bureau de Téhéran, en vigueur depuis le 14 juin dans le foulée des troubles en Iran, avait été prolongée "jusqu’à nouvel ordre" par les autorités iraniennes.
Selon Reporters sans Frontières, au moins 18 journalistes auraient été arrêtés.
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