"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, mai 25, 2009

LEPROCES
DESMEURTRIERS
DILANHALIMI
Source : nouvelobs.com en ligne le 25 mai



"Choc":
l'avocat général demande la confirmation
de la mesure d'interdiction


L'avocat général de la cour d'appel de Paris a demandé implicitement lundi la confirmation de la mesure de retrait des kiosques du dernier magazine "Choc". Le numéro est interdit de vente depuis vendredi par décision du juge des référés du tribunal de grande instance de Paris pour avoir publié en couverture une photographie d'Ilan Halimi prise par ses ravisseurs lors de sa séquestration en janvier 2006. La décision sera rendue jeudi à 14h.

Le magazine a été retiré des kiosques vendredi à 14h sous peine d'une astreinte de 200 euros par numéro encore en vente. La société SCPE, qui édite aussi "Entrevue", doit par ailleurs verser 20.000 euros de dommages et intérêts à Ruth Halimi, la mère d'Ilan, et 10.000 euros à chacune de ses deux soeurs.

La publication du mensuel "Choc", destiné à un lectorat jeune, intervenait lors du procès de Youssouf Fofana et de ses complices présumés dans l'enlèvement, la séquestration et l'assassinat du jeune homme en février 2006.

Lundi, le représentant du ministère public, Isabelle Terrier-Mareuil, a jugé que la décision prise par le tribunal était "proportionnée et efficace", estimant que la publication de cette photographie portait atteinte à l'intimité de la vie privée de la famille Halimi. L'avocat du magazine, Me Richard Malka, a répondu que la publication de cette photographie avait un but légitime selon lui, celui de montrer l'incarnation du mal.

Son contradicteur, Me Francis Szpiner, l'avocat de la famille Halimi, a relevé que cette photographie était "ignoble", n'enrichissait "le débat en rien" et s'assimilait à du "voyeurisme". Une position partagée par l'avocat général qui a souligné qu'en publiant "une photographie inadmissiblement choquante", la société d'édition prenait "un risque".

Mercredi, le juge des référés avait estimé que "l'atteinte exceptionnelle au sentiment d'affliction" de la mère et des deux soeurs d'Ilan Halimi et "à la dignité de la personne humaine résultant de la publication, spécialement s'agissant de la page de couverture d'un magazine à grand tirage, cause un trouble manifestement illicite", surtout au moment où l'affaire est évoquée par la cour d'assises de Paris.

Samedi, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire à la suite de la publication de cette photographie prise par les ravisseurs afin de déterminer si elle provient du dossier d'instruction.

Ilan Halimi, 23 ans, avait été enlevé le 20 janvier 2006 alors qu'il avait rendez-vous avec une jeune femme de mèche avec le "gang des barbares". Séquestré et torturé pendant trois semaines, il a été retrouvé, nu et agonisant, le 13 février de cette même année à proximité de la gare de Sainte-Geneviève des Bois (Essonne). Il est mort lors de son transfert à l'hôpital. AP

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