"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, décembre 29, 2008

VIVERIPOSTE
DISRAËL
CONTREGAZA
Source : lenouvelobs.com via l'Associated Press
en ligne le 29 décembre à 13h 58
sur Diasporablog à 14h 50


Israël s'en prend aux symboles du Hamas



L'aviation israélienne a rayé de la carte des symboles du Hamas au troisième jour de son offensive sans précédent sur la Bande de Gaza, lundi, détruisant notamment une installation des services de sécurité et un bâtiment dans une université étroitement liée au Mouvement de la résistance islamique.

Israël mènera "une guerre jusqu'au bout" contre le Hamas, a averti le ministre de la Défense Ehoud Barak en affirmant que les raids ne visaient pas les habitants de la Bande de Gaza mais le groupe islamiste, pour le contraindre à mettre fin à ses "actions hostiles" -les tirs de roquettes- contre les civils israéliens. Devant le Parlement israélien réuni en séance extraordinaire, il a déclaré sans plus de précisions que l'opération pour l'instant aérienne allait se poursuivre et même s'intensifier.

Le bilan des trois jours de raids s'est alourdi pour s'élever à au moins 315 morts, dont sept enfants de moins de 15 ans tués dans deux frappes dimanche soir et lundi, selon des médecins. En outre, plus de 1.400 personnes ont été blessées en deux jours de frappes, a rapporté le Dr Moaiya Hassanain, du ministère de la Santé du Hamas.

D'après un porte-parole de la police, Ehab Ghoussein, 180 membres des forces de sécurité du Hamas ont été tués. L'agence onusienne en charge des réfugiés palestiniens (UNRWA) a fait état de 51 civils morts. Une augmentation des pertes civiles pourrait conduire la communauté internationale à faire davantage pression sur Israël pour que l'offensive s'arrête.

L'Etat hébreu a lancé son opération, la plus meurtrière depuis des décennies, samedi en représailles aux tirs de roquettes visant des civils dans des localités du sud du pays. Mais si la capacité de tir du Hamas semble sérieusement amoindrie, les roquettes ont continué de tomber lundi. L'une d'elles a coûté la vie à un ouvrier arabe et fait plusieurs blessés dans la ville israélienne d'Ashkelon. Il s'agit du deuxième décès en Israël depuis le début de l'offensive et de la première personne tuée dans un tir de roquette à Ashkelon.

Aux premières lueurs de l'aube lundi, des colonnes de fumée noire s'élevaient au-dessus des sites bombardés à Gaza, dans l'air vibrant du passage des avions de chasse et des déflagrations des nouvelles frappes.
Les bombardements d'Israël -plus de 300 raids aériens depuis samedi midi- ont causé des destructions sans précédent dans la Bande de Gaza. Des bâtiments ont été réduits à l'état de gravats. Selon l'armée, des navires ont également pilonné des cibles depuis la mer.

Un raid a détruit un bâtiment de quatre étages dans l'aile réservée aux femmes de l'Université islamique, l'un des plus importants symboles du Hamas; une autre attaque a démoli une enceinte contrôlée par la Sécurité préventive, l'un des principaux services d'ordre du groupe, et une troisième frappe a anéanti une maison proche de la résidence du Premier ministre Ismaïl Haniyeh, qui se cache, à l'instar d'autres dirigeants du mouvement islamiste.

Dimanche, les avions israéliens ont frappé des dizaines de tunnels sous la frontière entre la Bande de Gaza et l'Egypte, coupant des lignes d'approvisionnement clandestin en armes et en marchandises pour le territoire palestinien, sous le coup d'un blocus imposé par Israël et l'Egypte depuis la prise de contrôle par le Hamas en juin 2007.
Le gouvernement israélien a approuvé la mobilisation de 6.500 réservistes, en prévision, semble-t-il, d'une offensive terrestre. Mais il pourrait s'agir d'une tactique, la décision définitive de faire appel à davantage de réservistes incombant à Ehoud Barak, alors que le nombre des soldats à la frontière avec Gaza a doublé depuis samedi.

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, à la tête d'un gouvernement modéré en Cisjordanie, a fermement condamné lundi l'opération, dénonçant une "agression israélienne de grande envergure" contre Gaza", et affirmant qu'il consulterait ses adversaires du Hamas pour tenter d'y mettre un terme.
L'offensive a enflammé l'opinion publique au sein du monde arabe, provoquant des manifestations de rues parfois violentes dans plusieurs pays, au Moyen-Orient et en Europe.
La Syrie a décidé dimanche de suspendre les négociations de paix indirectes entamées cette année avec Israël. La Turquie a de son côté annoncé lundi qu'elle interrompait sa médiation dans ces pourparlers, son Premier ministre Recep Tayyip Erdogan dénonçant un "crime contre l'humanité".

Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé à l'arrêt des violences et demandé à Israël d'autoriser l'acheminement d'aide humanitaire à Gaza. Une quarantaine de camions chargés de vivres et de fournitures médicales ont pu entrer dans le territoire à la mi-journée, selon un porte-parole de l'armée.

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