"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, novembre 02, 2008

LASSASSIN
DITZHAKRABIN
CONTINUEDEPARLER
Source : le site de Frane 24 via l'AFP en ligne
le 1er novembre



Les interviews de l'assasin de Yitzhak Rabin
suscitent un tollé



Sans que personne n'en connaisse vraiment la teneur, deux interviews de l'assassin du président Rabin en 1995 ont déclenché la polémique. Et suscité l'indignation de la classe politique qui a obtenu que leurs diffusions soit reportées.


Deux télévisions israéliennes ont renoncé à diffuser vendredi soir l'intégralité des interviews réalisées avec l'assassin du Premier ministre Yitzhak Rabin, après le tollé suscité dans le pays par la transmission d'extraits. Le gouvernement, la presse et des hommes politiques de tous bords ont exprimé leur indignation après la diffusion jeudi par les chaînes Deux et Dix de morceaux choisis d'interviews de Yigal Amir, un juif extrémiste qui purge une peine de prison à vie.

Les entretiens téléphoniques avec Amir ont été réalisés, sans l'autorisation des autorités pénitentiaires, à quelques jours du 13e anniversaire de l'assassinat de Yitzhak Rabin lors d'un rassemblement de paix à Tel-Aviv, le 4 novembre 1995. Les chaînes Deux et Dix ont annoncé dans des communiqués séparés avoir décidé de reporter la diffusion de ces interviews, prévue vendredi soir, et de procéder préalablement à un examen à ce sujet. Le chef du gouvernement de transition Ehud Olmert s'est félicité de la décision des deux médias, estimant que ces interviews n'avaient "rien à voir avec la liberté d'expression", selon un communiqué. "Leur diffusion aurait gravement heurté une grande partie de la population, et il est regrettable qu'une attention excessive et inutile soit portée au meurtrier plutôt qu'à sa victime", a ajouté M. Olmert.

Yigal Amir, 43 ans, affirme dans les extraits avoir assassiné Yitzhak Rabin sous l'influence de la rhétorique de diverses personnalités politiques et militaires apparentées à la droite nationaliste et hostiles aux accords d'autonomie de 1993 avec les Palestiniens. Il cite en particulier l'ancien Premier ministre Ariel Sharon, dans le coma depuis janvier 2006, le défunt général Rafaël Eytan, un ex-chef d'état-major, et l'ancien ministre du Tourisme Rehavam Zeevi, assassiné par un groupe palestinien en 2001.

"Yigal Amir doit croupir en prison pour le reste de sa vie. En aucune circonstance il ne doit participer au débat public médiatisé", a déclaré le ministre de la Défense Ehud Barak, chef du parti travailliste qui était dirigé par Yitzhak Rabin. "Les propos blasphématoires que nous entendons à chaque fois que l'assassin ouvre la bouche et qui font l'objet d'une couverture médiatique nous déshonorent en tant qu'Etat et en tant que peuple", a renchéri Michael Melchior, député travailliste et rabbin.

Le chef du Parti national religieux (PNR), porte-voix des colons, Zvouloun Orlev, s'est élevé contre les interviews "abjectes" du meurtrier et "la course à l'audimat entre chaînes privées". Même son de cloche dans la presse. "Ces interviews ne contribuent en rien à la liberté d'expression. On assiste depuis un moment à un processus de légitimation de ce minable meurtrier", écrit l'éditorialiste Ben Dror Yemini dans le quotidien Maariv (droite). Pour Sever Plotzcker, éditorialiste vedette du Yedioth Ahronoth, principal journal du pays, "la diffusion d'une interview avec Yigal Amir relève d'un journalisme méprisable, que rien ne peut justifier".

Yigal Amir n'a jamais exprimé de regrets pour son geste. La frange la plus radicale de l'extrême droite a entamé une campagne nationale pour sa libération. Il a épousé en 2004 Larissa, récemment immigrée en provenance de l'ex-URSS, et a pu s'isoler avec elle une fois par mois depuis octobre 2006, en vertu d'une décision de la Cour suprême qui lui a reconnu le droit d'avoir un enfant. Larissa Amir a donné naissance le 28 octobre 2007 à un bébé conçu au cours d'une de ses visites en prison. L'autorité pénitentiaire a décidé de punir Amir en le transférant de la prison de Rimonim près de Tel-Aviv vers une autre du sud. Il lui sera jusqu'à nouvel ordre interdit de recevoir des visites de sa famille et ne pourra pas avoir accès au téléphone public de la prison.

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