"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, novembre 06, 2008

CHRONIC



Obama a rassuré … les juifs

Par Ftouh Souhail


150 millions d'électeurs aux Etats-Unis se sont précipités sur les urnes le 4 Novembre 2008 pour élire celui qui, selon eux, est en mesure de représenter leur nation aux 50 états, celui qui sera capable de « changer ». Barack Obama, est élu justement de l’écrasante majorité des ... Juifs américains, qui auraient été près de 80 % à voter pour lui.

Obama a su rassurer cet électorat ainsi que la majorité des amis d’Israël qui s’inquiètent de la fermeté de ce président des États-Unis face à un Iran doté de l’arme atomique. Les discours incendiaires de Mahmoud Ahmadinejad ont bien renforcés les convictions du sénateur de l’Illinois que la sécurité d’Israël est une ligne rouge.

On se rappelle que devant un parterre de 7000 délégués de l'AIPAC, (l'American Israel Public Affairs Committee Barak Obama a prononcé le 4 juin 2008 un discours le plus enflammé que l'on ait entendu de la part d'un président américain ou d'un candidat à la présidence. Il y va d'une assurance d'un Etat qui doit vivre en sécurité dans des frontières sures et reconnues, et d’une promesse absolue que jamais, au grand jamais, il ne négocierait, pour le plaisir de négocier, avec Ahmadinejad.

Lors d’une conférence de presse donnée aux côtés de Tzipi Livni, ministre israélienne des Affaires étrangères, Barack Obama affirmait que « le monde devait empêcher Téhéran d’acquérir l’arme nucléaire ». Dans une interview pour le magazine Atlantique : « je pense que l’idée d’un Etat juif sécurisé est fondamentalement et nécessaire, étant donné l’histoire et l’existence d’antisémitisme ».Pour couronner le tout, le candidat démocrate déclare sur Atlantic.com « mon soutien inébranlable à la sécurité d’Israël reste clair pour eux ».

Un ancien diplomate, Alon Pinkas, avait écrit, dans le Jérusalem Post qu’« Obama n’est pas mauvais pour Israël. […] Il n’a jamais dépassé une limite que les israéliens estimeraient incompatible avec ce qu’une politique moyen-orientale pro israélienne devrait être ».

Afin de dissiper les craintes, Obama, qui s’était rendu, en juillet dernier, en Israël a tenu à affirmer « Je suis ici pour réaffirmer, a t-il déclaré, la relation spéciale entre Israël et les États-Unis, mon attachement indéfectible à sa sécurité, et mon espoir que je pourrais être un partenaire efficace, que ce soit en tant que sénateur ou en tant que président, pour qu’advienne une paix plus durable dans la région ».

Et lorsqu’il a rencontré Mahmoud Abbas, Barack Obama s’était abstenu de toute déclaration publique, en se contentant d’une simple poignée de mains devant les caméras. Même cette poignée de mains, McCain ne l’avait pas accordé au leader palestinien. En mars, lors d’une tournée identique, le candidat républicain a tout simplement zappé l’étape des Territoires palestiniens.

Cette poignée de main avec Mahmoud Abbas doit être interprétée seulement dans le contexte intérieur palestinien et elle signifie que Barack Obama ne reconnaîtra le Hamas. On peut dire aussi que le slogan du « changement » ne signifie pas un abandon d’Israël .Si l’écrasante majorité des Juifs américains, auraient été près de 80 % Obama a voter pour lui c’est parce qu’il a su rassurer l’électorat juif au cours de son voyage en Israël et surtout lors d'un discours devant l'AIPAC (The American Israel public affairs committee). Ce jour là, le message du sénateur Barack Obama était sans ambiguïté : «Ceux qui menacent Israël nous menacent».

Nous avons choisis ces extraits de son intervention devant l’AIPAC, le 4 juin 2008, pour noter que sur le Proche-Orient, ses positions ne différeront pas de ce qui est, depuis un demi-siècle, le consensus américain : il gardera le cap d’une fidélité de principe à Israël.

« C’est quelques années seulement après la libération des camps que David Ben-Gourion déclara la création de l’État juif d’Israël. Nous savions que la création d’Israël était juste et nécessaire, fondée sur des siècles de combats et des décennies de travail obstiné. Mais, soixante ans plus tard, nous savons que nous ne pouvons nous reposer, que nous ne pouvons transiger, et qu’en tant que président je ne ferai jamais aucun compromis lorsqu’il y va de la sécurité d’Israël.

Pas quand s’élèvent encore des voix pour nier l’Holocauste. Pas quand il y a des organisations terroristes et des dirigeants politiques projetant de détruire Israël. Pas quand il existe, un peu partout au Moyen-Orient, des cartes géographiques qui ne reconnaissent même pas l’existence d’Israël, et des manuels scolaires financés par des gouvernements qui sont emplis de haine envers les Juifs. Pas quand des roquettes pleuvent sur Sdérot, et quand des enfants israéliens doivent respirer bien fort et faire montre d’un courage extraordinaire à chaque fois qu’ils prennent un bus ou se rendent à l’école. (…)

Il y a des gens qui attribuent tous les problèmes du Moyen-Orient à Israël et à ses partisans, comme si le conflit israélo-palestinien était la cause de toutes les difficultés dans la région. Ces gens rendent la seule démocratie au Moyen-Orient responsable de l’extrémisme dans la région. Ils font la promesse mensongère que l’abandon d’un fidèle allié serait, on ne sait pourquoi, la voie de la puissance. Ce n’est pas vrai, cela n’a jamais été vrai, et cela ne sera jamais vrai.
Notre alliance repose sur des intérêts communs et sur des valeurs communes. Ceux qui menacent Israël nous menacent. Israël a toujours été en première ligne pour faire face à ces menaces. Et j’amènerai avec moi, à la Maison Blanche, un engagement inébranlable à défendre la sécurité d’Israël.
Cela signifie, d’abord, que l’on garantisse à Israël un avantage militaire qualitatif. J’assurerai qu’Israël puisse se défendre contre toutes les menaces, de Gaza à Téhéran. (…) Nous devrons exporter à notre allié Israël des matériels militaires selon les mêmes règles que celles qui s’appliquent à l’OTAN. Et je soutiendrai toujours le droit d’Israël à se défendre, aux Nations unies et partout dans le monde. (…)
En tant que président, je travaillerai à aider Israël à atteindre l’objectif de deux États, un État juif d’Israël et un État palestinien, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité. Et je n’attendrai pas pour cela les derniers jours de ma présidence. Je jouerai un rôle actif, et je m’engagerai personnellement à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour promouvoir la cause de la paix, dès mon entrée en fonctions.
Pour entreprendre la longue route vers la paix, il faut des partenaires palestiniens qui s’engagent à faire le voyage. Nous devons isoler le Hamas – à moins qu’il ne renonce au terrorisme, reconnaisse le droit d’Israël à l’existence, et accepte les accords conclus dans le passé. Les organisations terroristes n’ont pas leur place à la table des négociations. (…)
Je veux dire clairement ceci: la sécurité d’Israël est sacro-sainte. Elle n’est pas négociable. Les Palestiniens ont besoin d’un État qui soit contigu et cohérent, et qui leur permettre de prospérer; mais tout accord avec le peuple palestinien doit préserver l’identité d’Israël en tant qu’État juif, avec des frontières sûres, reconnues et défendables. Et Jérusalem restera la capitale d’Israël, et elle doit demeurer indivisible. (…)

N’importe quel Israélien vous dira qu’Israël n’est pas un endroit parfait; mais, comme les États-Unis, il est un exemple pour tous lorsqu’il recherche un avenir plus proche de la perfection. On peut trouver ces mêmes qualités parmi les Juifs américains. C’est pourquoi tant de Juifs américains soutiennent Israël tout en faisant progresser le projet américain. Parce qu’il y a un engagement inscrit dans la foi et la tradition d’Israël: un engagement pour la liberté et pour l’honnêteté, pour la justice sociale et pour l’égalité des chances. Un engagement pour le tikoun olam, l’obligation de rendre le monde meilleur.Je n’oublierai jamais que je ne serais pas ici, aujourd’hui, si cet engagement n’avait pas existé. Dans les grands mouvements sociaux qui ont marqué l’histoire de notre pays, les Juifs et les Afro-Américains ont toujours été côte à côte. Ils ont pris ensemble des bus vers le sud. Ils ont défilé ensemble. Ils ont versé ensemble leur sang. Et des Américains juifs comme Andrew Goodman et Michael Schwerner étaient prêts à mourir aux côtés d’un homme noir, James Chaney, pour la liberté et l’égalité. Ce qu’ils nous ont légué, c’est là notre héritage.

Nous ne devons pas tolérer que la relation entre Juifs et Afro-américains soit mise à mal. C’est une alliance qui doit être renforcée. Ensemble, nous pouvons nous consacrer à nouveau à mettre un terme aux préjugés et à combattre la haine sous toutes ses formes. Ensemble, nous pouvons réaffirmer notre engagement pour la justice. Ensemble, nous pouvons joindre nos voix, et ainsi faire tomber les plus puissantes murailles. Ce travail doit comprendre un engagement commun en faveur d’Israël. Vous et moi, nous savons que nous devons faire davantage que demeurer immobiles. C’est le moment d’être vigilants face à tous nos ennemis, au moment même où nous allons de l’avant dans la recherche d’un avenir de paix pour les enfants d’Israël et pour tous les enfants. Le temps est venu de soutenir Israël, qui écrit le chapitre suivant de son extraordinaire voyage. Le temps est venu de nous unir dans l’œuvre de réparation du monde, et je veux être un partenaire de l’AIPAC pour que cela soit possible. »


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