"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, juillet 22, 2008

DEVOUS
AMOI


LE CONSISTOIRE CENTRAL EN CRISE :
MENACES DE SCISSION



Un mois à peine après l'élection du nouveau Présdent du Coonsistoire Central de France, Joël Mergui, qui conserve également ses fonctions de Président du Consistoire israélite de Paris, la plus vieille institution de la communauté juive française, vit un psychodrame, le premier du genre, qui, mine de rien, pourrait entâcher son image et provoquer une scission entre les communauté de Province et celles de Paris et de sa région.
Elle a pour point de départ, le non-cumul des mandats.
Promesse a été faite à quelques heures de la fermeture du scrutin, par Joël Mergui qu'au cas où il serait élu, il démissionnerait aussitôt de sa première fonction. Une fois élu, et malgré les protestations d'une partie de ses administrateurs, l'heureux gagnant n'a pas cru bon d'exécuter son engagement.

Invité de de Guy Rozanowicz, sur Radio J, cet après-midi, Zvi Ammar, Président de la Communauté juive la plus importante de France, Marseille, et qui fut l'adversaire du nouveau locataire du Consistoire Central de la Rue St Georges à Paris, lors des récentes élections de cette vénérable instiution, vient d'appeler publiquement, Joël Mergui à "démissionner" du Consistoire de Paris "conformément aux engagements qu'il a tenus auprès de 320 grands électeurs de la communauté juive à la veille de son élection". Au cas où Joël Mergui n'abandonnerait pas ses responsabilités au Consistoire de Paris, Zvi Ammar menace l'institution communautaire de "scission". Ce dernier adressera au premier, dans le courant de la semaine, une lettre ouverte dans ce sens.

Ce conflit interne, nuisible, naturellement, aux bons fonctionnements de cette institution, illustre un malaise certain bien plus profond qui couve dans la communauté juive de France, au-delà même de ces institutions. On a pu s'en rendre compte lors de la vive bataille que se sont livrées les chefs au Grand Rabbinat. Les points de vue se radicalisent. Les divisions se font de plus en plus jour, de plus en plus dures. On n'hésite plus, aujourd'hui, à les rendre publiques. Si la façade de l'unité communautaire prend un sale coup, ce n'est pas pour autant que le débat s'installe. Tout au contraire. Ces combats de coq ne font qu'occulter les vrais débats.

Ces luttes de pouvoir, ces rêves de despote, sont tout simplement déplorables et donnent de cette communauté juive, une image d'une communauté qui marche en débandade et va peu à peu à vau-l'au.

Cette crise ne restera certainement pas sans effet. Il est fort à parier que si elle devait perdurer, elle se répercuterait sur d'autres insitutions ( CRIF, FSJU,...) où l'on parle aussi de tensions non encore déclarées.

La communauté juive va de plus en plus mal. Les institutions qui sont sensées la représenter, dans son ensemble, sont en péril.

L'heure devrait être à la réflexion sur l'avenir de cette communauté, sur sa reconstruction. Visiblement, elle n'a pas pris l'ère de la modernité et de la mondialisation en marche. Trop repliée sur elle-même.

Le temps est venu, pour elle, de rebondir, de relever le défi, de retrouver plus du pragmatisme.

Place à l'action!


Bernard Koch





1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dès lors que Sitruck n'était pas réélu, n'était-il pas prévisible qu'un clash se produise ? Je ne m'y attendais pas si tôt, mais j'étais persuadé que ça viendrait avant janvier, ou, pour bien enfoncer le clou, avant Hannouca.

Berhneim n'était pas le chouchou de Sarkozy, ce n'est un secret pour personne ! Au point qu'il s'est inventé une excuse pour ne pas aller à La Victoire pour le bicentenaire et n'y a pas envoyé Alliot-Marie, dont c'est la fonction, mais Fillon.

« Courage, Fillon », c'est une nouvelle devise ?