"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, juillet 21, 2008

LACAMPAGNE
AMERICAINE
VUEDISRAËL
Source : guysen news international en ligne le 21 juillet


Obama / McCain :
Une vision différente d’Israël et du Moyen-Orient


Par Hélène David
pour Guysen International News



A quatre mois des élections présidentielles américaines, et à la veille de la visite de Barack Obama en Israël, le professeur Michael Oren, historien, membre du centre Shalem et auteur de différents essais sur le Proche-Orient, a dressé ce lundi à Jérusalem, une analyse des différences de position des deux candidats sur Israël et le Moyen- Orient. Et selon l’expert celles-ci sont particulièrement tranchées.


Décryptage.

Les différents discours des deux candidats à la présidence des Etats-Unis, ainsi que leur prise de positions depuis le début de la campagne en disent long sur les divergences des deux hommes quant à la politique qu’ils adopteraient concernant Israël, le Proche-Orient et à fortiori le Moyen-Orient.Cependant quelque soit le candidat élu, le nouveau locataire de la Maison Blanche aura à prendre en compte l'héritage laissé par l'actuel président en exercice, George W. Bush.Lors de son mandat, ce dernier a redéfini les bases d'une politique américaine « pro-israélienne », affirmant à plusieurs reprises « le droit d'Israël de se défendre contre le terrorisme » et considérant Israël comme « le premier allié des Etats-Unis au Moyen-Orient ».

La plupart du temps, George Bush s’est référé à la bible pour justifier l'existence de l'Etat hébreu. Bush est par ailleurs à l'origine d'une croissance des collaborations militaires entre les Etats-Unis et Israël. Il a notamment augmenté le volume de l’aide militaire accordée à l’Etat hébreu à hauteur de 30 milliards de dollars pour les dix ans à venir. Et si les deux candidats ont tous deux soutenu cette initiative, leurs vision divergent cependant sur bien des points.Et ceux-ci concernent notamment les implantations israéliennes, les frontières d'un potentiel futur Etat palestinien et enfin, la lutte anti terroriste dans la région. Alors que McCain s'est abstenu de critiquer la politique d'implantations israélienne, Obama l'a pour sa part remise en question.

Lors de sa visite en Israël, McCain n'a pas rencontré de leaders palestiniens, préférant les enjoindre de mettre fin au terrorisme. Obama n'a au contraire jamais mentionné une quelconque responsabilité de l'Autorité Palestinienne dans le domaine du terrorisme. De même, alors que Obama a évoqué de sérieuses réserves sur la droite israélienne, et a salué la reprise des négociations entre Israël et la Syrie, McCain ne s'est pas exprimé quant à la politique intérieure israélienne, préférant indiquer sa réticence à une reprise des négociations avec Damas sans accords préalables, et rester ainsi fidèle au crédo de Bush sur la question.Selon Michael Oren leur positions concernant le Hamas sont également différentes. « McCain a condamné instantanément la rencontre entre l'ancien président américain Jimmy Carter et les dirigeants du Hamas, Obama, lui, a attendu cinq jours et les critiques de son concurrent, pour en faire autant ».

Concernant le dossier israélien à proprement parler, la question de Jérusalem constitue, elle aussi, un point de divergence. Les propos de McCain sont très clairs. Il reconnaît la souveraineté israélienne sur la ville et préconise d'y installer l'ambassade américaine. Les déclarations d'Obama sont en revanche beaucoup plus équivoques. Après avoir affirmé la nécessité d'une « Jérusalem indivisible » devant un lobby pro-palestinien, il s'est rétracté, affirmant qu'il entendait une ville « sans barbelés », entretenant ainsi les doutes quant à ses intentions. « Au-delà du conflit israélo-palestinien, les projets des deux candidats dans le Moyen-Orient dans son ensemble ont eux-aussi des conséquences majeures pour Israël » a affirmé Michael Oren. Et là encore, les positions diffèrent.La conception selon laquelle il y aurait une relation entre le conflit israélo-palestinien et les autres problématiques Moyen-orientales diverge en effet selon le candidat. Pour Obama, le conflit israélo-palestinien est à l'origine du soulèvement du Moyen-Orient. « Le conflit est un mal constant qui affecte toute notre politique étrangère et procure aux Islamistes une excuse pour leur anti-américanisme » a-t-il déclaré. La position de McCain est opposée : « Si la question du conflit israélo-palestinien était réglée demain, nous serions toujours face à l'énorme menace de l'Islamisme radical ».En conséquence, la « guerre contre le terrorisme » ne sera pas menée de la même manière par les deux candidats. McCain reste fidèle à la doctrine « bushienne » d'une guerre préventive contre le terrorisme et entend laisser les troupes américaines en poste en Irak jusque 2013 au moins, si ce n'est pour un siècle, « selon l'exemple coréen ». Obama au contraire, entend retirer les troupes en Irak pour renforcer la présence américaine en Afghanistan notamment.

Enfin, concernant le dossier iranien, qui éveille les plus grandes inquiétudes en Israël, Obama a changé de position, affirmant dans un premier temps que l'Iran « ne constituait pas une menace pour les Etats-Unis telle que l'Union Soviétique a pu l'être auparavant » pour finalement estimer que « le danger iranien est grave, réel » et que son but allait être « d'éliminer cette menace ». Pour ce faire, Obama a insisté sur la nécessité d'entamer des discussions avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, « sans conditions préalables ». McCain a pour sa part davantage insisté sur la menace iranienne, préconisant la mise en place de sanctions, et envisageant l'option militaire. Tous ces points de divergence restent naturellement à l'état de projets et de déclarations dans le cadre d'une campagne présidentielle où les moindres propos peuvent avoir de lourdes conséquences. Reste à savoir, quel que soit le candidat élu, ce qui restera concrètement de leur discours lorsque l'un d'entre eux sera en poste. Réponse le 4 Novembre.

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