"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, juin 08, 2008

SHAULMOFAZ
MENACE
LIRAN
Source : la tribune.fr via l'Agence Reuters en ligne le 8 juin


Les menaces de Shaul Mofaz
contre l'Iran critiquées en Israël

Par Dan Williams

Plusieurs responsables politiques israéliens ont dénoncé dimanche les déclarations de Shaul Mofaz, le ministre israélien des Transports, qui a jugé inévitable une attaque israélienne contre les sites nucléaires iraniens.


Ils soupçonnent le ministre d'avoir tenu de tels propos dans un but purement intéressé, dans le cadre d'une stratégie politique personnelle visant à déstabiliser le Premier ministre Ehud Olmert, soupçonné de corruption, et à le remplacer à la tête du parti centriste Kadima.
Dans un entretien publié vendredi par le quotidien Yedioth Ahronoth, Mofaz, lui-même d'origine iranienne, a affirmé: "si l'Iran poursuit son programme de mise au point d'armes nucléaires, nous l'attaquerons".
"Attaquer l'Iran pour donner un coup d'arrêt à ses projets nucléaires sera inévitable", a ajouté Mofaz, qui fut chef d'état-major de Tsahal et ministre de la Défense .
De tels propos ont contribué à l'envolée du prix du pétrole, qui a atteint un record de 139 dollars le baril vendredi.

"Utiliser une question stratégique des plus délicates comme un enjeu de politique intérieure, dans le cadre d'une hypothétique campagne au sein de Kadima, c'est justement ce qu'il ne faut pas faire", a déclaré à la radio israélienne le vice-ministre de la Défense, Matan Vilnai.
Un autre responsable du ministère de la Défense a tenu à souligner que les propos de Mofaz "ne reflétaient pas la politique" du gouvernement et "risquaient de compliquer encore plus la tâche d'Israël qui tente de convaincre le maximum de pays d'aggraver les sanctions contre l'Iran".
Interrogée par Reuters sur ces critiques, une conseillère de Mofaz, Talia Somech, a rappelé que le ministre "se consacrait depuis plus de 40 ans à la défense de la sécurité d'Israël" et que ses propos "devaient être entendus tels qu'ils ont été prononcés, non pas interprétés d'une autre manière".


"DES DÉCLARATIONS QUI SERVENT TÉHÉRAN"

Le quotidien Maariv de dimanche n'a pas de mots assez durs pour critiquer Mofaz.
"Si Mofaz était ministre de la Défense aujourd'hui, il exigerait la démission immédiate du ministre des Transports", écrit son éditorialiste, Ben Caspit. "Tout d'un coup, c'est (le président iranien Mahmoud) Ahmadinejad qui passe pour une victime et l'Iran qui se retrouve sur la défensive face à des juifs qui auraient perdu la boule".
Sever Plotzker, dans le Yedioth Ahronoth, considère que les déclarations de Mofaz ne font que servir les intérêts des Iraniens.
"Débiter des bêtises sur 'comment on va vous tomber dessus et vous détruire', cela ne fait ni chaud ni froid aux gens de Téhéran mais ça rend les marchés pétroliers complètement fous. Et qui en profite ? Justement Téhéran", écrit-il.
Samedi, l'Iran a demandé au Conseil de sécurité de l'Onu de réagir aux menaces formulées par Mofaz.
"Une telle menace contre un Etat souverain et un membre des Nations unies constitue une violation manifeste du droit international et enfreint les principes les plus fondamentaux de la Charte des Nations unies et, donc, requiert une réponse claire et résolue de la part des Nations unies, en particulier du Conseil de sécurité", estime Téhéran.

Mofaz siège au sein du cabinet de sécurité présidé par le chef du gouvernement et est en contact régulier avec le département d'Etat américain.
Les menaces qu'il a proférées sont les plus explicites formulées contre la République islamique par un membre du gouvernement Olmert qui, comme l'administration Bush, préfère laisser entendre que le recours à la force ne serait qu'un pis-aller en cas d'échec de la diplomatie et de la politique des sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu.
Interrogée sur ces propos, la Maison blanche a déclaré qu'elle ne souhaitait pas répondre à des "conjectures".
L'Iran, qui dément chercher à se doter du feu nucléaire sous couvert d'un programme énergétique civil, refuse de céder aux pressions occidentales pour une suspension de ses activités d'enrichissement d'uranium.


Version française :
Guy Kerivel

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