TOMBES
MUSULMANES
PROFANEES
ENFRANCE


DIASPORABLOG
accueille...

la FRATERNITE MUSULMANE
CONTRE L'ANTISMITISME


Le 7 avril,

A l'occasion de l'odieuse profanation du carré musulman du cimetière militaire de Notre-Dame-de-Lorette, la Fraternité musulmane contre l'antisémitisme tient à dire sa profonde consternation. Elle souhaite également remercier ses nombreux amis juifs qui ont manifesté, à titre personnel, leur solidarité envers l'ensemble des communautés musulmanes de France. Elle regrette le silence des institutions du judaïsme français qui ne se sont pas encore exprimées sur cet acte islamophobe inacceptable.

Pour la Fraternité musulmane contre l'antisémitisme,
Didier Bourg, président
Moussa Khedimellah, vice-président
Mamadou Nsangou Ntcharra, vice-président


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LES INSTITUTIONS JUIVES DE FRANCE
EN PANNE


Le silence des responsables des institutions juives de France -le CRIF, le CONSISTOIRE ISRAELITE DE PARIS- montre leur incapacité à se mobiliser, à se positionner, face à une montée d'actes racistes qui vise cette fois la communauté musulmane, avec une rare brutalité. la Profanation de 150 tombes de Musulmans au cimetière de Notre dame de Lorette dans le Pas de Calais, l'assassinat à Drancy d'un jeune musulman à la sortie de son lycée, brise la stratégie de ces institutions. Comment parler de spécificitr de l'antisémitisme quand cette spécificité vient d'être battue en brêche par un racisme évident et des actes sans noms.

Les institutions juives sont en panne de citoyenneté. A se demander s'ils sont partie prenante de cette société française qui malgré tous ses défauts et sa part d'ombres n'en a pas moins donner à cette communauté. Le Consistoire ne fête-t-il pas cette année son bi-centenaire?

Les institutions juives, aujourd'hui par leur mutisme et leur frilosité, ne répondent plus aux nombreux défis que leur lance la société française. Elles ne savent pas non plus répondre aux interrogations qui se posent au judaïsme contemporain, et aux craintes d'une partie de la communauté juive. Ni de réponses sur les faits de société, y compris sur celles qui la concernent directement, comme le racisme et l'antisémitisme, ni sur l'évolution du conflit israélo-palestinien, comme l'a démontré et la manifestation de l'UPJF à la veille de la visite offiocielle de Shimon Pérès, Président de l'Etat d'Israël,
et l'incident de jeunes juifs excités à la rencontre au Palais des Congrès entre celui-ci et la communaté juive.

La communauté juive de France est aphone. Sans voix. Sans perspective d'avenir. Une vraie cacophonie.

La communauté juive est en pleine crise. Il serait temps qu'elle se resaisisse. Qu'elle retrouve ses marques et retrousse ses manches. Le temps n'est pas à la tergiversation, mais aux réalités.
Sortir de sa torpeur, de ses peurs, de sa frilosité.

Où sont ses Blum, ses Mendès-France, ses Lvinas d'aujourd'hui.

CRIF, CONSISTOIRE DE PARIS, place à la sagesse. Place à la transparence Place à la vérité. Place au réalisme.


Bernard Koch