SOMMET
DE
LALIGUERABE
ADAMAS
Source : lemonde.fr avec l'AFP et Reuters
en ligne le 30 mars
Les dirigeants de la Ligue arabe pressent
Israël d'accepter leur plan de paix
AP/SEBASTIAN SCHEINER
Tandis que s'achevait le sommet de la Ligue arabe à Damas, la diplomatie américaine a obtenu la suppression de 50 postes de contrôle en Cisjordanie.
Le sommet arabe de la Ligue arabe s'est achevé dimanche 30 mars avec une "déclaration de Damas" résumant les décisions de ce sommet de deux jours, soit un maigre bilan. "Aucun développement notable n'a été enregistré lors de ce sommet, comme cela a toujours été le cas lors des précédents sommets", a résumé le leader libyen Mouammar Kadhafi.
"Le plus important dans ce sommet, c'est le fait que nous avons reconnu l'existence de divisions, des problèmes et une haine entre les pays arabes et qu'il faut trouver un mécanisme pour le surmonter", a-t-il ajouté. Deux dossiers ont principalement retenu l'attention : la situation politique au Liban, et la crise au Proche-Orient.
LIBAN.
Sur le premier dossier, les dirigeants arabes ont une nouvelle fois appelé les dirigeants libanais à élire à la présidence "le candidat consensuel, le général Michel Sleimane", et ont exhorté la majorité et l'opposition à s'entendre "le plus vite possible" sur un gouvernement d'union nationale au Liban. Or, les deux camps se querellent toujours sur le partage du pouvoir.
Mais cette déclaration ne cache pas les divisions des pays arabes sur ce sujet : la Syrie soutient l'opposition libanaise emmenée par le mouvement chiite Hezbollah, tandis que l'Arabie saoudite soutient la majorité antisyrienne au pouvoir, qui bénéficie également de l'appui de Washington. Dans ce contexte, le sommet a été marqué par l'absence des dirigeants des principaux alliés arabes de Washington, l'Arabie saoudite, l'Egypte et la Jordanie, pour protester contre le rôle syrien dans la crise au Liban. Beyrouth l'a aussi boycotté.ISRAËL. Les dirigeants arabes ont par ailleurs renouvelé leur appel à Israël d'accepter leur plan de paix lancé en 2002 et resté lettre morte. Celui-ci prévoit une normalisation de leur relations avec Israël en échange du retrait israélien des territoires arabes occupés. Les dirigeants arabes ont cependant pressé les Israéliens de répondre à leur initiative : "La pérennité de l'offre de paix arabe (...) est liée à la mise en oeuvre des engagements israéliens dans le cadre desrésolutions internationales pour ramener la paix dans la région", peut-on lire dans cette déclaration de Damas.
Le sommet a aussi apporté son soutien à une initiative du Yémen pour une réconciliation entre le président palestinien Mahmoud Abbas et le Hamas qui l'a chassé du pouvoir à Gaza en juin.
CONDOLEEZZA RICE AU PROCHE-ORIENT.
En tournée au Proche-Orient, Condoleezza Rice a obtenu du ministre de la défense Ehoud Barak la suppression de 50 barrages routiers en Cisjordanie. "Israël s'est engagé à réduire les entraves à la circulation et au déplacement en Cisjordanie", indique un communiqué du porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack, qui précise en outre que les points de contrôles israéliens seront "améliorés pour réduire le temps d'attente". Les forces de police de l'Autorité palestinienne vont "assumer de plus grandes responsabilités (...) afin d'assurer le droit et l'ordre" en Cisjordanie et Israël "prendra des mesures pour faciliter les accès et les mouvements vers la ville (de Jénine) et ses environs", est-il encore indiqué. "Ce sont des progrès tangibles vers une vie meilleure pour les Palestiniens, au moment même où nous avançons vers la création d'un Etat", avait affirmé Mme Rice plus tôt dans la matinée.
Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire