"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, novembre 17, 2008

ISRAËL
HAMAS
Source : lefigaro.fr en ligne le 17 novembre



La trêve est rompue
entre Israël et le Hamas


Adrien Jaulmes,
correspondant à Jérusalem


À Gaza, le parti religieux conditionne la poursuite de l'arrêt des tirs de roquettes, négocié en juin, à la levée du blocus et à la fin des raids israéliens.

La trêve de Gaza est en passe de voler en éclats. Une étrange guerre de siège entre Israël et ce petit territoire palestinien enclavé a repris de façon sporadique depuis une dizaine de jours. Elle menace de rompre le cessez-le-feu négocié en juin dernier par l'intermédiaire de l'Égypte entre Israël et le Hamas, qui contrôle Gaza depuis 2007.

Les deux camps s'accusent mutuellement de violer la trêve. Aucun n'a pour le moment décrété une reprise des hostilités. Mais sur le terrain, où se livre une guerre d'escarmouches et de tirs indirects depuis chaque côté de la clôture qui enserre Gaza, on n'en est plus très loin.
Une opération de l'armée israélienne, le 4 novembre dernier, contre un tunnel creusé par le Hamas, en prévision, selon Israël, de la capture de ses soldats, avait déclenché en représailles des tirs de roquettes palestiniennes.

Ces tirs se sont intensifiés ces derniers jours contre les villes israéliennes voisines de Gaza. Des Kassam, sortes de fusées artisanales à courte portée, se sont abattues à plusieurs reprises sur Sderot, tirées par le Hamas ou des mouvements alliés, la branche armée du Djihad islamique ou l'aile militaire des Comités de résistance populaire.
Vendredi, le Hamas a tiré contre la ville d'Ashkelon, cinq Grad, puissantes roquettes de fabrication soviétiques d'une portée de 25 kilomètres.

Les Israéliens ont riposté par des attaques aériennes et un renforcement du blocus. Tous les points de passage vers Gaza sont fermés depuis la semaine dernière. Malgré une livraison de carburant vendredi, à la demande de l'Union européenne, le territoire connaît des coupures d'électricité et des pénuries de plus en plus préoccupantes pour les civils.
Positions souterraines
Dimanche matin, quatre activistes palestiniens ont été tués dans un raid dans le nord de la bande de Gaza, alors qu'ils tiraient des projectiles vers Israël.
«La poursuite de la trêve est conditionnée à l'arrêt de la machine de guerre sioniste, et la fin du siège injuste», a déclaré Ismaël Haniyeh, le chef du Hamas pour Gaza, au cours de leurs funérailles.

Le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a accusé dimanche le «Hamas et les autres groupes terroristes» d'être «entièrement responsables du fait que l'accalmie a volé en éclats.» «Nous continuerons à agir par tous les moyens que nous estimerons bons», a ajouté le premier ministre.
Mais les Israéliens restent divisés sur l'opportunité d'une opération militaire terrestre de grande ampleur contre Gaza. Le ministre de la Défense, Ehoud Barak s'est prononcé pour une intensification du blocus, mais contre une rupture de la trêve pour le moment. «L'emportement n'est pas une politique», a-t-il déclaré vendredi, «et la sécurité ne se fait pas à coup de déclarations.»

Cette temporisation a été critiquée au plus haut niveau, notamment par le vice-premier ministre israélien, Haïm Ramon, qui a mis en cause la position de Barak pendant les réunions du cabinet. «Le Hamas se renforce, et l'armée va payer le prix fort quand nous rentrerons» dans Gaza, a-t-il mis en garde.
La position israélienne est délicate. Tsahal s'est totalement retirée de Gaza en août 2005. L'un de ses soldats, le caporal Gilad Shalit, capturé par le Hamas en juin 2006 est toujours prisonnier, et les négociations menées par l'intermédiaire de l'Égypte en vue de sa libération n'ont pas abouti. L'opération lancée pour tenter de le libérer peu après sa capture, n'a pas été un succès. Le Hamas se serait depuis considérablement renforcé militairement, et aurait préparé des positions souterraines en prévision d'une entrée de l'armée israélienne à Gaza. D'autre part, la Cour suprême israélienne examine toujours une demande de l'armée de recourir à l'artillerie dans ce territoire densément peuplé.

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