LEPRESIDENTOBAMA
SURCBS
Source : le site de France 2 en ligne le 17 novembre
Obama:
première conférence de presse
Le président américain élu a accordé dimanche à CBS son premier entretien depuis son élection à la Maison blanche
Il a confirmé ses promesses de campagne de fermer la prison de Guantanamo à Cuba et de retirer les troupes américaines d'Irak.L'essentiel de l'entretien a été consacré à l'économie. Il a affirmé que son "travail comme président sera de [s']assurer que [l'administration] rétablisse la confiance" dans les marchés financiers.
L'économie
Barack Obama a souligné l'importance de la lutte contre la récession, quitte à laisser s'aggraver le déficit budgétaire. Il a remarqué que la crise financière avait suscité un consensus entre les économistes. Un consensus qui "consiste à dire que nous devons prendre toutes les mesures nécessaires pour faire redémarrer l'économie et qu'il va falloir dépenser de l'argent pour stimuler l'économie".Les économistes disent "que nous ne devons pas nous inquiéter du déficit cette année ni même l'année prochaine. Qu'à court terme, le plus important, c'est d'éviter uneaggravation de la récession", a ajouté le futur locataire du Bureau oval.Il a qualifié de "priorité numéro 1" un renforcement de la régulation du secteur financier."Je pense qu'il faut rétablir un sentiment de confiance, de transparence et d'ouverture dans notre système financier", a-t-il dit. Le président élu s'est par ailleurs prononcé pour un plan de sauvetage des constructeurs automobiles américains. Le plus important d'entre eux, General Motors, a annoncé qu'il serait à court de liquidités dès l'an prochain. "Une faillite de l'industrie automobile serait une catastrophe", a dit Barack Obama.
"Il faut aider l'industrie automobile, mais ce ne doit pas être un chèque en blanc", a estimé le futur président. Il a estimé que l'aide devait être soumise à l'adoption d'un plan à long terme engageant à la fois les salariés, les directions des entreprises concernées, les fournisseurs et les banques.GuantanamoJ'ai dit plusieurs fois que je voulais fermer Guantanamo, et je vais m'y tenir", a-t-il déclaré. Pendant sa campagne, le prochain président américain avait promis à plusieurs reprises de fermer le centre de détention. Celui-ci est le symbole des excès de "la guerre contre le terrorisme" menée par George W. Bush et critiqué dans le monde entier. Ouvert début 2002 sur une base navale américaine située à Cuba, ce centre de détention retient aujourd'hui 255 détenus sur les 800 qui y sont passés. Ceux-ci sont emprisonnés pour une durée illimitée sans aucun chef d'inculpation, contrairement à tous les principes de la justice américaine. Barack Obama a également confirmé qu'il entendait donner un coup d'arrêt à la torture comme méthode d'interrogation par les militaires américains. "J'ai dit plusieurs fois que l'Amérique ne torture pas. Et je vais m'assurer que nous ne torturons pas", a-t-il dit.
La fermeture de Guantanamo et l'arrêt de la torture, a-t-il ajouté, "font partie d'un effort pour permettre à l'Amérique de retrouver son rang sur le plan moral".
Retrait d'Irak
Il a également répété ses promesses de camp concernant la guerre en Irak. Un conflit qui a fait plus de 4000 morts dans les rangs de militaires américains depuis 2003. Barack Obama, qui s'était prononcé contre l'intervention des troupes américaines dès 2003, entend reporter les efforts des Etats-Unis sur l'Afghanistan, dont il a fait une priorité de sa politique étrangère. Alors que la situation s'est améliorée sur le terrain en Irak depuis un an, Barack Obama entend retirer l'essentiel des troupes américaines en 16 mois, d'ici à l'été 2010. Le gouvernement irakien a approuvé dimanche un accord avec les Etats-Unis prévoyant un retrait d'ici à 2011.
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