"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, mars 16, 2012

GENOCIDE
DUPEUPLESYRIEN
ONU-PAYSARABES
MÊMECOMBAT

Source : france24tv.fr via l'AFP en ligne
le 16 mars à 10h 42
sur Diasporablog à 11h 54


Syrie:
appels à une intervention étrangère,
Annan s'adresse à l'ONU



Les militants antirégime ont appelé à manifester vendredi en Syrie pour réclamer une "intervention militaire immédiate", avant un compte-rendu de l'émissaire Kofi Annan au Conseil de sécurité de l'ONU sur sa mission visant à mettre fin à un an d'effusion de sang.

Au contraire, le régime, qui se targue du soutien du peuple dans la lutte contre les "gangs terroristes" auxquels il attribue les violences, a fait jeudi une démonstration de force en mobilisant des dizaines de milliers de manifestants en soutien au président Bachar al-Assad.

Sur le terrain, au lendemain de la mort de 34 personnes dans les violences, un civil a été tué par les forces de sécurité à Deir Ezzor (est), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Le bloc Occident-pays arabes refuse de mettre sur le même diapason les forces du régime qui répriment la révolte et les opposants armés qui affirment défendre les civils ou leurs cités.

M. Annan, émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, avait quitté la Syrie sans avoir obtenu un accord sur la cessation des violences. Mais il est resté en contact avec les autorités syriennes.

Néanmoins depuis quelques semaines les manifestants réclamant la chute du régime peinent à se rassembler en grand nombre en raison du quadrillage de nombreuses villes par l'armée qui a repris depuis le début du mois plusieurs bastions rebelles après des pilonnages et assauts sanglants.

Au contraire, le régime, qui se targue du soutien du peuple dans la lutte contre les "gangs terroristes" auxquels il attribue les violences, a fait jeudi une démonstration de force en mobilisant des dizaines de milliers de manifestants en soutien au président Bachar al-Assad.

Alors que le pays est plus divisé que jamais un an après le début de la révolte populaire, M. Annan doit s'adresser vers 14h00 GMT par vidéo-conférence depuis Genève au Conseil de sécurité de l'ONU pour rendre compte de sa visite le week-end dernier en Syrie où il a eu deux entretiens avec M. Assad.

Depuis le début le 15 mars 2011 de cette révolte, née dans le sillage du Printemps arabe, plus de 9.000 personnes, en grande majorité des civils ont péri dans la répression menée par les troupes du régime ou les combats entre soldats et militaires dissidents ayant fait le choix de s'armer.

M. Annan, émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, avait quitté la Syrie sans avoir obtenu un accord sur la cessation des violences. Mais il est resté en contact avec les autorités syriennes.

Il a reçu mercredi une réponse de M. Assad à ses propositions de règlement mais souligné avoir demandé des éclaircissements. Sa mission était axée selon lui sur la nécessité "d'un arrêt immédiat des violences et des meurtres, d'un accès aux organisations humanitaires et d'un dialogue" politique.

L'ONU doit participer ce week-end, pour la première, fois à une mission humanitaire en Syrie, "menée par le gouvernement" syrien, selon la responsable des opérations humanitaires des Nations unies Valerie Amos.

Pour le moment, la situation est bloquée au Conseil de sécurité, Pékin et Moscou, des alliés du régime, faisant barrage à toute résolution condamnant la répression.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a indiqué que son pays utilisait ses contacts avec le régime pour faire en sorte qu'il coopère pleinement avec M. Annan.

"Les autres membres du Conseil de sécurité doivent aussi faire leur travail et demander de leur côté à l'opposition de ne pas provoquer une escalade de la situation", a-t-il souligné.

Le bloc Occident-pays arabes refuse de mettre sur le même diapason les forces du régime qui répriment la révolte et les opposants armés qui affirment défendre les civils ou leurs cités.

Mais même s'il condamne le régime, ce bloc est opposé à l'idée d'une intervention militaire et est réticent à armer l'aopposition surtout que celle-ci a commencé à montrer des signes de profondes divisions.

Face à l'impasse, les militants pro-démocratie ont demandé aux Syriens de défiler à travers le pays comme tous les vendredis, cette fois-ci sous le slogan "Intervention militaire immédiate des Arabes et des musulmans, puis du monde" sur leur page Facebook "The Syrian Revolution 2011".

Ils réclament également une "zone d'exclusion aérienne" ainsi qu'une "zone tampon" au sol afin d'établir des couloirs humanitaires.

Le Qatar avait appelé à l'envoi de forces arabes et internationales et seuls ce pays et l'Arabie saoudite, très critiques du régime syrien, se sont dits jusqu'à présent en faveur de livraisons d'armes aux opposants.

En signe de protestation contre "la persistance du régime à massacrer son peuple (...) et à refuser toutes les initiatives en vue d'une solution", les six monarchies du Golfe ont décidé de fermer leurs ambassades à Damas, selon le chef du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Abdellatif al-Zayani.

Sur le terrain, au lendemain de la mort de 34 personnes dans les violences, un civil a été tué par les forces de sécurité à Deir Ezzor (est), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

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