"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, janvier 09, 2012

LUNDESMAÎTRES
DUPIANOCLASSIQUE
VIENTDEFAIRE
SADERNIEREREVERENCE

Source :vousnousils.fr en ligne
le 9 janvier 2011



Décès du pianiste virtuose
Alexis Weissenberg,
interprète de Bach et Rachmaninov



Le pia­niste fran­çais d'origine bul­gare Alexis Weissenberg, décédé dimanche à l'âge de 82 ans, était un vir­tuose célèbre pour son approche rigou­reuse du cla­vier, sa maî­trise pous­sée à la per­fec­tion, inter­prète admiré de Bach ou Rachmaninov.

Le pia­niste aux pom­mettes saillantes, aux che­veux ras et aux yeux bleus, qui a été l'invité des orchestres les plus pres­ti­gieux et a joué avec les plus grands chefs, était atteint de la mala­die de Parkinson depuis 30 ans, ce qui avait mis un terme à sa car­rière. Il est décédé dans une mai­son de soins, a pré­cisé son ancien agent Musicaglotz.

"C'était un pia­niste com­plè­te­ment à la pointe de la per­fec­tion. C'était du cris­tal, sans aucun déra­page, avec un contrôle incroyable", dit de lui le pia­niste, com­po­si­teur et chef d'orchestre François Weigel, qui fut son élève.

"Il pra­ti­quait presque un art inac­ces­sible", ajoute-t-il. "Dans sa caté­go­rie du piano par­fait, mais peut-être même un peu glacé, dans les concer­tos de Rachmaninov, dans les Bach, il était inéga­lable", ajoute-t-il.

"Avec Alexis Weissenberg, c'est une grande voix du piano qui s'éteint, un ambas­sa­deur à la fois pres­ti­gieux et fami­lier de la musique qui nous quitte", a déclaré le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand.

Né dans une famille juive à Sofia en 1929 et natu­ra­lisé fran­çais, éveillé à la musique par sa mère, Alexis Weissenberg débute le piano à l?âge de trois ans et donne son pre­mier concert à huit ans. Il quitte la Bulgarie à l'âge de 14 ans.

En 1943, il entre au conser­va­toire de Jérusalem, puis se per­fec­tionne à la Julliard School à New York en 1946 et 1947 où il fré­quente notam­ment le grand pia­niste autri­chien Artur Schnabel.

En 1947, à 17 ans, il est lau­réat du pres­ti­gieux Concours International Leventritt, et fait ses débuts à Carnegie Hall avec l?Orchestre Philharmonique de New York dirigé par George Szell.

Il part en tour­née en Amérique Centrale, en Amérique du Sud, en Israël, en Afrique, aux Etats-Unis et donne ses pre­miers concerts euro­péens en 1950.

"Karajan l'avait choisi"

En 1957, il s'impose une retraite volon­taire pour "se repenser".

Après une inter­rup­tion de dix ans, sa car­rière repart: il est choisi en 1967 comme soliste par Herbert von Karajan et le Philharmonique de Berlin.

Devenu la coque­luche des grands chefs d'orchestre du moment, il débute sa col­la­bo­ra­tion avec l'Orchestre de Paris l'année sui­vante, qu'il accom­pagne en tour­née notam­ment aux Etats-Unis.

Qualifié de "céré­bral" par de nom­breux cri­tiques, ce grand tra­vailleur exi­geant pra­tique un art qui impres­sionne par sa maî­trise tech­nique, dépouillé, d'une grande rigueur.

"Un véri­table artiste est néces­sai­re­ment per­fec­tion­niste", déclarait-il.

Pour François Weigel, "Karajan l'avait choisi parmi tous les pia­nistes de sa géné­ra­tion, aussi parce qu'ils se res­sem­blaient dans cette quête de perfection".

La pas­sion chez lui "exis­tait, mais elle allait de pair avec un per­son­nage tout en rete­nue, en réserve, assez mys­té­rieux", ajoute-t-il.

Alexis Weissenberg a aussi com­posé une comé­die musi­cale "La Fugue" (1979), repré­sen­tée en Allemagne sous le titre de "Nostalgie" (1992) et une sonate pour piano.

Habitué des pla­teaux de télé­vi­sion, il était aussi un péda­gogue reconnu. Outre des "mas­ter­class" dans le monde entier, il s'est consa­cré à l'enseignement à Harvard et a fondé la Alexis Weissenberg?s Piano Master Class à Engelberg (Suisse).

Il était père de trois enfants, deux fils et une fille.

Aucun commentaire: