"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, septembre 10, 2011

UNGOUVERNEMENT
ISRAELIEN
SOUS-HAUTETENSION
Source : courrielinternational.com
en ligne le 8 septembre 2011



L’Etat est en danger !

Retour des attentats, pressions internationales, situation sociale explosive : le mois de septembre s’annonce difficile.


Yoel Marcus  
Ha'Aretz

Regain de violence entre la bande de Gaza et Israël, attaques en provenance du Sinaï, crise diplomatique entre Jérusalem et Ankara, déstabilisation des régimes arabes voisins d’Israël, demande d’admission de l’Etat de Palestine à l’ONU et immenses manifestations à répétition en Israël. Les éditorialistes israéliens s’inquiètent de plus en plus de l’immobilisme politique et diplomatique du gouvernement Nétanyahou-Barak.
Parmi ces Cassandre, Yoël Marcus, figure octogénaire et historique de l’éditorialisme israélien.

Nous disposons de cinq sous-marins, d’avions de combat parmi les plus sophistiqués au monde et de capacités nucléaires. Mais [le 20 août] un Arabe muni d’un simple couteau a pu semer le chaos dans un club de Tel-Aviv. Personne ne l’a envoyé en mission, c’est tout simplement jailli de son cœur. Nous avons les meilleurs services de renseignements militaires au monde, mais des terroristes peuvent encore tendre une embuscade sanglante sur le chemin d’Eilat [le 18 août] et nous prendre par surprise.

Les nouveaux dirigeants égyptiens avaient à peine eu le temps d’assurer que le traité de paix serait garanti que des shabab [jeunes] haineux manifestaient devant l’ambassade d’Israël au Caire, l’un d’eux parvenant même à escalader le mur d’enceinte et à jeter au sol le drapeau israélien sous les vivats d’une foule en liesse.

Notre armée de l’air est invincible face à des cibles massives et éloignées, mais pas face à un Ahmed qui circule à dos d’âne, se cache derrière un arbre, tire une roquette et s’en retourne chez lui comme si de rien n’était. Qu’il ait ou non atteint sa cible, il aura réussi à terroriser les habitants du sud d’Israël. C’est la violence de basse intensité qui détermine nos vies. Nous entamons le mois de septembre dans les plus mauvaises conditions. Le monde est fatigué d’Israël et peu lui importe qu’une manifestation parvienne à rassembler 1 million de personnes à Tel-Aviv [réclamant la justice sociale], que le peuple se dise fatigué de ses dirigeants et de la répartition injuste du fardeau économique et militaire. Lentement mais sûrement, le sentiment se répand que le terrorisme revient, tandis que la communauté internationale nous reproche de ne pas avoir mis à profit tout le temps écoulé pour parvenir à un accord politique avec les Palestiniens.

Une combinaison de terrorisme et de pressions politiques internationales, voilà le dernier scénario de cauchemar dont nous ayons besoin. L’armée et la police parent à toute éventualité, nous assure-t-on. Elles se préparent au risque de voir des manifestants palestiniens violents tenter de pénétrer dans les implantations [colonies juives]. En clair, l’armée tente d’instruire les colons sur la façon de se protéger contre des infiltrations palestiniennes. Pourtant, si l’on se penche deux secondes sur cette brillante initiative, il est évident que les colons pourraient tout aussi bien utiliser les connaissances acquises contre l’armée elle-même lorsque cette dernière devra les évacuer dans le cadre d’un accord d’échange de territoires [avec les Palestiniens].

Le monde nous supplie de mettre à profit le temps qui nous sépare du 20 septembre [reconnaissance possible de l’Etat de Palestine par l’ONU] pour entamer des négociations de la dernière chance avec les Palestiniens. Hélas, nous avons affaire à un président des Etats-Unis affaibli et qui n’est pas sûr d’être réélu. Dès lors, il est essentiel qu’Israël prenne des initiatives suffisamment fortes pour éviter que l’Assemblée générale de l’ONU ne nous inflige un camouflet cinglant, voire nous accuse de tous les maux qui accablent le Moyen-Orient. Les spécialistes estiment que l’Autorité palestinienne fera tout pour éviter des violences contre Israël. Son intérêt est de démontrer qu’elle est la partie qui désire un accord négocié et qu’Israël est la partie récalcitrante. L’armée au pouvoir en Egypte a également intérêt à préserver l’accord de paix avec Israël.

En embuscade, le Hamas, les Frères musulmans, Al-Qaida et l’Iran sont impatients d’exploiter l’isolement d’Israël. Le principe d’immobilisme [concernant la paix avec les Palestiniens] adopté par l’ancien Premier ministre Yitzhak Shamir [1986-1992] a déjà eu des effets dévastateurs. Or le Premier ministre Benyamin Nétanyahou et le ministre de la Défense Ehoud Barak s’y accrochent de plus belle. Bientôt, nous serons tirés de notre grand sommeil par une énorme conflagration. Nous entamons septembre dans les plus mauvaises conditions. Face à cette guerre qui visera davantage nos cœurs et nos esprits, nous avons un besoin criant d’alternatives. L’Etat d’Israël est en danger.

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