"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, mars 21, 2011

LOCCIDENT
LESPAYSARABES
METTENT
LAPRESSION
Source : lefigaro.fr en ligne le 18 mars

à 21h 16
sur Diasporablog à 21h 55


Paris et ses alliés lancent
un ultimatum commun à Kadhafi




EN DIRECT


La France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et des pays arabes demandent un cessez le feu immédiat. «Toutes les attaques contre les civils doivent prendre fin», précise le texte publié par l'Élysée.

L'ultimatum est lancé. La France, les États-Unis, la Grande-Bretagne et des pays arabes ont appelé à un cessez-le feu immédiat en Libye et au respect intégral de la résolution 1973 adoptée jeudi soir par le Conseil de sécurité de l'ONU. Dans le communiqué publié par l'Élysée, il est précisé que «toutes les attaques contre les civils doivent prendre fin». Par ailleurs, le colonel Kadhafi est appelé à «mettre fin à l'avancée de ses troupes sur Benghazi» et les retirer de trois autres villes-clés Adjdabiyah, Misratah et Zawiyah. «L'approvisionnement en eau, électricité et gaz doit être rétabli dans toutes les zones. La population libyenne doit pouvoir recevoir l'aide humanitaire», poursuit le texte. Si le régime libyen ne se conforme pas à ces exigences, «la communauté internationale lui en fera subir les conséquences et la mise en oeuvre de la résolution sera imposée par des moyens militaires».

Dans l'après-midi, le ministre français des Affaires étrangères expliquait justement que «tout (était) prêt» pour une intervention militaire en Libye. Alain Juppé s'était toutefois refusé à présenter un calendrier précis de l'opération envisagée. Dans une intervention téléviséee, le président américain avait déjà menacé personnellement le dirigeant libyen d'une opération militaire s'il n'obtempérait pas aux demandes formulées dans la résolution de l'ONU. Pour la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton, l'«objectif final» de la résolution de l'ONU est le départ de Mouammar Kadhafi.


Un couvre-feu unilatéral annoncé
par le régime ne convainc pas

Sous la pression internationale, le ministre libyen des Affaires étrangères a annoncé dans la journée de vendredi que son pays avait décidé «d'observer immédiatement un cessez-le-feu et de mettre fin à toutes les opérations militaires». Moussa Koussa a ajouté lors d'une conférence de presse que son pays, étant membre à part entière des Nations unies, était «contraint d'accepter la résolution du Conseil de sécurité». La communauté internationale reste toutefois très sceptique devant cette annonce. «Nous n'allons pas nous laisser impressionner par des mots. Il nous faut voir des actes sur le terrain», a par exemple réagi Hillary Clinton.

Cette dernière assistera d'ailleurs au sommet d'urgence prévu samedi à Paris. Celui-ci doit permettre «d'analyser» la déclaration de cessez-le-feu de Tripoli et d'en «tirer les conclusions», a expliqué Alain Juppé. Il estime pour ces raisons que la réunion sera décisive. Il est peu vraisemblable que des frappes aériennes soit ordonnées avant la fin de ce sommet. Une source diplomatique française confiait vendredi soir que des premiers survols , sans frappes, pourraient avoir lieu dans la nuit pour envoyer un signal politique fort à Kadhafi. La France a par ailleurs rappelé qu'elle ne souhaitait pas une implication de l'Otan après l'annonce d'une accélération de la planification par l'Alliance.


A Benghazi, les forces de Kadhafi
«attaquent toujours»

Pour le moment, rien ne permet de penser que le cessez-le-feu unilatéral annoncé par le régime libyen soit observé sur le terrain. D'après la chaîne al-Jezira, les forces pro-Kadhafi avançaient encore rapidement en direction de Benghazi vendredi soir. Le commandant des rebelles libyens, Khalifa Heftir, avait d'ailleurs estimé dans l'après-midi que le cessez-le-feu annoncé n'était «pas important» et qu'il s'agissait d'un coup de «bluff» de Kadhafi. Selon lui, le leader libyen «doit rendre ses armes et se rendre lui-même aux Libyens, ce qui serait mieux que de se rendre aux forces étrangères». Un membre du conseil militaire de l'insurrection à Benghazi a d'ailleurs déclaré en fin d'après-midi que les forces fidèles au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi «attaquent toujours» malgré l'annonce du cessez-le-feu. Une affirmation aussitôt démentie par Tripoli...

Les Européens sont par ailleurs parvenus à un accord de principe sur de nouvelles sanctions renforcées contre onze individus, notamment des membres du gouvernement libyen de Mouammar Kadhafi et neuf nouvelles entités libyennes, a-t-on appris de sources diplomatiques. Ces sanctions - des gels d'avoirs et des interdictions de visa - devraient être adoptées formellement lundi par les 27 ministres des Affaires étrangères, et complétées dans les jours suivants par un train de sanctions supplémentaires afin de se conformer pleinement à celles décidées à l'ONU, ont indiqué ces diplomates.

L'Italie en particulier avait exprimé ces derniers jours des réticences à des sanctions contre les intérêts pétroliers libyens, selon l'un d'entre eux. Mais jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé de sanctionner la société pétrolière National Oil Company (NOC), et les Etats membres de l'ONU sont tenus de s'y plier, ont relevé plusieurs diplomates. Le train de sanctions vendredi est le troisième adopté par l'UE depuis le début de la violente répression par le régime libyen de l'insurrection qui secoue le pays.


25 morts à Misrata vendredi matin

Après une nuit de tirs à l'arme lourde, les bombardements avaient repris vendredi matin à Misrata, située à 200 km à l'est de Tripoli et contrôlée par la rébellion. «Des dizaines de bombes de toutes sortes s'abattent sur la ville depuis hier soir», a témoigné un porte-parole rebelle. Selon la chaîne de télévision al-Arabiya, ces combats auraient fait 25 morts.

Les combats continuent aussi près d'Ajdabiya, dernier verrou des insurgés avant leur fief de Benghazi, à 160 km de là. De nombreuses explosions ont notamment été entendues en provenance de Zuwaytinah, un petit port pétrolier situé à 30 km au nord-ouest d'Ajdabiya, Selon des sources médicales et des insurgés interrogés dans le village de Chat al-Bedine, à une trentaine de kilomètres des combats, les environs du port ont été visés par des bombardements.

De fortes explosions sporadiques et lointaines ont été entendues vendredi depuis le centre de Tripoli, sans qu'il ne soit possible d'établir leur origine. Des témoins et journalistes présents dans la capitale libyenne ont également entendu le bruit d'une série de six à huit détonations. Tripoli aurait par ailleurs fermé son espace aérien selon Eurocontrol, l'agence qui gère le trafic aérien en Europe. Une information démentie par les autorités libyennes.

Des combats ont également eu lieu jeudi soir et vendredi matin à Nalout et Zenten, deux villes de l'ouest libyen sous contrôle de l'opposition, entre des forces loyales à Kadhafi et les insurgés, selon des habitants. À Zenten, les affrontements ont fait des victimes des deux côtés, selon un riverain. À Nalout, la situation est revenue au calme vendredi après une attaque réussie des insurgés contre une position des loyalistes la veille. Les anti-Kadhafi auraient saisi des armes et des munitions sur places, et fait prisonniers plusieurs militaires, selon un rebelle.

Plus à l'est, Benghazi craint de subir le même sort que Misrata. Selon la chaîne al-Jezira qui rapportait vendredi matin des propos du fils de Mouammar Kadhafi Seif al-Islam, l'armée libyenne avait prévu de se déployer autour de ce bastion des insurgés, sans y pénétrer, et des unités antiterroristes devaient y être envoyées pour désarmer les insurgés. Les forces gouvernementales devaient en outre aider les habitants à quitter la ville, a ajouté Seif al-Islam selon la chaîne qatarie.

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