"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, mars 21, 2011

LADEMOCRATIE
ISRAELIENNE
EBRANLEE
Source : Guysen International News
en ligne le 21 mars



La Knesset doit se prononcer
sur les ONG et les localités


Par Roxane Tran-Van



"Il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir", expliquait Montesquieu dès le XVIIème siècle. Israël, la seule véritable démocratie du Moyen-Orient, précisément basée sur ces principes semble cependant les bafouer quelque peu. La Knesset doit en effet voter ce lundi 21 mars deux lois controversées.



Deux lois agitent actuellement l'hémicycle du parlement israélien. La première tend à limiter les organisations non-gouvernementales jugées non-favorables à l'Etat hébreu tandis que l'autre entend poser des conditions à ceux qui souhaitent s'établir dans les localités de Judée-Samarie. Elles doivent être votées ce mardi en deuxième et troisième lectures.

Le premier projet de loi, proposé par un Alex Miller d'Israel Beitenu, s'intitule la loi Nakba. Sa première version, jugée trop excessive, a été modifiée. Désormais elle tend à priver de financement public les institutions qui soutiennent l'organisation d'activités niant le statut démocratique d'Israël ainsi que les droits du peuple juif. En vertu de cette loi, les organisations qui incitent à la haine contre Israël, la lutte armée ou encore dégradent fréquemment les symboles de l'Etat, ne recevront aucun financement public.

Tandis que les critiques internationales à l'encontre de l'Etat hébreu se font de plus en plus visibles et fermes, les parlementaires tentent de contenir les tentatives de dé-légitimation venant de l'intérieur de la société israélienne. Tandis que la communauté internationale s'intéresse au Japon et à la Libye et qu'elle n'accorde d'importance à l'Etat juif que lorsqu'il reprend les constructions en Judée-Samarie, les responsables israéliens souhaitent combattre ses ennemis à l'extérieur et à l'intérieur.

Dans le même temps, l'organisation J Street tente de s'accorder les faveurs du Premier ministre israélien. Le président de cette organisation de gauche se réclamant pro-israélienne, Jeremy Ben-Ami, est arrivé en Israël afin de plaider sa cause. En effet, mercredi les parlementaires décideront du sort qu'ils réserveront à J Street. Ils devront se prononcer sur la question de savoir si l'organisation est suffisamment engagée auprès d'Israël et peut, en conséquence, recevoir des fonds publics.

"Je compte dire à la Knesset que j'ai mis en place J Street en raison du profond attachement, vieux de quatre générations, de ma famille à Israël et parce que j'accorde une grande importance à l'existence d'un foyer national sécurisé pour les Juifs ainsi qu'aux valeurs démocratiques dans lesquelles j'ai été élevé", a-t-il expliquées.

Le second projet de loi qui doit être voté ce mardi est celui présenté par trois députés – Shai Hermesh et Israel Hasson du Kadima, avec David Rotem d'Israel Beitenu – propose la création d'un comité pour approuver la venue d'une famille dans une localité de Galilée ou du Néguev. Si ce projet arrive à terme, un comité de cinq membres – deux habitants de la localité, un représentant du mouvement d'implantation, un représentant de l'Agence Juive et enfin un représentant du Conseil régional auquel appartient la localité – jugera de la demande de la famille de venir s'installer.

Pour les défenseurs de cette loi il s'agit de s'assurer que les futurs habitants seront à même de bénéficier du minimum de confort et de vérifier qu'ils pourront s'adapter et s'intégrer à la communauté. Ces comités d'admissions ne seront mis en place que dans les villages du Néguev et de Galilée qui abritent jusqu'à 400 habitants. De plus ce comité vérifiera que les candidats ne viennent pas dans les localités afin de profiter des subventions étatiques.

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