"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, mars 21, 2011

ETSILESOBUS
DUHAMAS
CONTREISRAËL
VISAIENTDAUTRES
OBJECTIFS
Source : la newsletter d'israel-infos.net
diffusée le 21 mars



Si le Hamas ne visait pas Israël...


par
Gerard Fredj


Le tir de cinquante obus sur le sud d'Israël, samedi, ceux sur Ashkelon dimanche, la dizaine tirée vendredi, constituent le plus important bombardement que le pays ait subi depuis l'opération Plomb durci : près de 65 obus sont tombés sur le pays en 48 heures.

Et c'est la première fois que le Hamas en assume publiquement la responsabilité, alors qu'il déclare inlassablement depuis janvier dernier, avoir décrété une trêve unilatérale des tirs sur Israël.

Officiellement, les islamistes présentent ces tirs comme une réponse aux raids israéliens de mercredi dernier sur un camp d'entrainement du Hamas (les raids intervenant eux-mêmes après un tir de roquettes dans la région de Sdérot).

Pour le Hamas, Israël ne jouerait pas" le jeu" en bombardant un centre du Hamas, alors que le tir était le fait d'un groupe radical et marginal.

Pourtant, en dépit des apparences, le Hamas pourrait ne pas chercher une escalade, et les tirs du week-end auraient plus une "visée interne" qu'ils ne seraient une déclaration de guerre à Israël.

En effet, sur le terrain, le Hamas sent de plus en plus la situation lui échapper et doit restaurer un leadership vacillant.

De réunions de concertations en déclarations menaçantes, il peine à contenir les groupes radicaux qui lui échappent de plus en plus et pourraient, à terme, transformer la bande de Gaza en poudrière, et ébranler la main mise de l'organisation islamiste à leur profit.

Par ailleurs, en dépit des craintes de répression, les manifestations pour réclamer autant la démocratie que la fin des divisions dans le camp palestinien, gagnent du terrain.

Les démonstrations de cette fin de semaine en témoignent et, après avoir fait mine de s'y associer, des policiers en civil s'en sont violemment pris aux manifestants et aux journalistes, à un point tel que le ministre de l'Intérieur du Hamas a du publier ce dimanche, en catastrophe, un communiqué s'engagement à "garantir la liberté de la presse" - après une rencontre houleuse avec les organisations professionnelles locales et la presse étrangère.

Mais l'enjeu véritable pourrait être la pression qui s'exerce pour mettre fin à la rivalité entre l e Fatah et le Hamas, la division entre l'Autorité palestinienne qui gouverne les territoires palestiniens de Cisjordanie, et le gouvernement du Hamas qui dirige la bande de Gaza.

En dépit des déclarations appelant à restaurer l'unité palestinienne, l'invitation lancée par le Premier ministre du Hamas, Ismail Hanyeh, à Mahmoud Abbas ne fait pas l'unanimité.

Hanyeh aurait agi sans consulter les véritables dirigeants du Hamas, notamment Khaled Meshaal, réfugié en Syrie, ni sa branche militaire, les brigades Ezzedine al Qassam.

Ceux-ci voient la visite d'Abbas, une possible réconciliation et les futures élections générales palestiniennes comme une menace; sentant son influence décroitre, le Hamas craint de perdre son influence sur Gaza.

Dimanche, un des porte paroles des islamistes, Fawzi Barhoum, accusait le Fatah d'exploiter les appels à l'unité pour déstabiliser l'autorité du Hamas dans la bande de Gaza.

La violente répression contre les journalistes palestiniens et étrangers, visait à les empêcher de filmer les manifestations revendicatives des jeunes de Gaza.

Et d'imaginer leur pire cauchemar : une manifestation de masse pour accueillir Mahmoud Abbas à Gaza, manifestation que le Hamas ne pourrait ni contenir, ni interdire, ni réprimer.

Abbas, qui a renoncé à négocier avec Israël et cherche à obtenir une reconnaissance unilatérale d'un état palestinien par l'ONU, sait qu'il n'a une chance d'y parvenir que si il représente tous les palestiniens, et pas seulement ceux des territoires qu'il administre.
L'unité palestinienne est la clé de voute de la légitimité politique de son projet.

Mais le préalable à cette unité –énoncé par Abbas non par humanisme mais par un calcul politicien pragmatique - passe, notamment pour les américains et les européens (pour qui le Hamas reste inscrit sur la liste des organisations terroristes), par une renonciation de la violence des islamistes sur le sud d'Israël- qu'il s'agisse des tentatives d'attentat ou des tirs de roquettes.

Le Hamas ne peut s'opposer publiquement à l'unité palestinienne, il peut la rendre impossible en intensifiant ses tirs sur Israël.

Israël a révélé que s'est tenue au Soudan, début mars, une conférence, financée et organisée par l’Iran, réunissant les leaders des organisations islamistes fondamentalistes du monde arabe.
Le Hamas y était représenté au plus haut niveau par Khaled Meshaal.

L'objectif était la réactivation du front sud d'Israël pour torpiller toute tentative de relance des négociations entre Israël et les palestiniens sous médiation américaine.

Huit jours plus tard, la famille Fogel était massacrée à Itamar, et Israël annonçait une relance de son plan de constructions dans les principales implantations juives.

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