"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, février 22, 2011

REVOLTES
DESPEUPLESARABES
SITUATION
GENOCIDAIRE
ENLYBIE
Source : tf1.news en ligne le 22 février

à 9h 01
sur Diasporablog à 9h 54


Libye:
Kadhafi fait le choix du sang



Le colonel Mouammar Kadhafi a fait une brève apparition télévisée lundi soir pour démentir les rumeurs selon lesquelles il aurait quitté la Libye. Dans les ville, le chaos s'installe et les témoins parlent de massacres.



Les informations parcellaires provenant de Libye sont terrifiantes. De violents affrontements se poursuivent mardi en Libye, y compris dans la capitale Tripoli et dans plusieurs villes aux mains des manifestants. La télévision d'Etat libyenne a annoncé que les forces de sécurité menaient une opération contre "les repaires de saboteurs et de terroristes", qui a fait "plusieurs morts" lundi. L'armée a bombardé des dépôts d'armes situés loin des zones urbaines, selon Seïf Al-Islam, un des fils du colonel, cité par la télévision. Des habitants de Fachloum et de Tajoura, quartiers de la banlieue de Tripoli, joints dans la soirée au téléphone, ont fait état de véritables "massacres" et d'"hommes armés tirant de manière aveugle" et tuant "même des femmes".


La Libye au "bord de la guerre civile" pour le fils Kadhafi

L'un des fils de Kadhafi a reconnu dans la nuit de dimanche à lundi que plusieurs villes du pays étaient la proie de violents combats et que les émeutiers s'étaient emparés d'armes militaires. "Nous allons détruire les éléments de la sédition", a-t-il dit.

L'ambassadeur libyen en Inde a déclaré mardi avoir démissionné la veille à cause de la violence "massive" et  "inacceptable" déployée contre des civils dans son pays, citant notamment le bombardement de manifestants par l'armée de l'air. La télévision officielle libyenne a elle démenti les "massacres" contre les manifestants, dénonçant des "mensonges et des rumeurs".


Abrité sous un parapluie,
Kadhafi à la télé

Le bilan de la répression en Libye se compte désormais en centaines de morts: Human Rights Watch avance le chiffre de 233 morts, tandis que la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) a fait état de 300 à 400 morts, au moins. "Beaucoup de villes sont tombées, notamment sur l'est de la côte. Des militaires se sont ralliés" au soulèvement, a déclaré la présidente de la FIDH, Souhayr Belhassen, citant notamment Benghazi, bastion de l'opposition.

Dans une mise en scène presque surréaliste, le colonel Mouammar Kadhafi a tenté lundi soir de prouver qu'il n'avait pas quitté le pays, contrairement au rumeurs. "Je vais voir les jeunes sur la place verte. C'est juste pour prouver que je suis à Tripoli et non au Venezuela et démentir les télévisions, ces chiens", a lancé Kadhafi lors d'une première brève apparition "en direct" à la télévision d'Etat depuis le début de la contestation le 15 février.


Le pétrole flambe

En réponse aux informations diffusées par des télévisions et médias internationaux, selon lesquelles il aurait quitté la Libye pour le Venezula, les images de la télévision montraient le colonel - au pouvoir depuis 42 ans - en manteau, s'apprêtant à monter dans une voiture, alors qu'il tenait un parapluie pour se protéger de la pluie, devant sa maison dans la résidence-caserne de Bab Al-Aziziya. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a réclamé lundi dans un entretien téléphonique avec le colonel que les violences contre les manifestants cessent "immédiatement". Une réunion du conseil de sécurité de l'ONU consacrée à la Libye doit avoir lieu mardi.

Face à ces violences, les compagnies pétrolières implantées en Libye, comme le britannique BP, le français Total, l'italien ENI, l'espagnol Repsol, le norvégien Statoil et les allemandes Wintershall et RWE Dea, ont commencé à évacuer leurs salariés. Les Etats-Unis ont eux ordonné le départ de leur personnel diplomatique "non essentiel". Plusieurs pays européens ainsi que la Russie préparaient l'évacuation de leurs ressortissants. Le département d'Etat a averti que "les affrontements violents entre manifestants et forces de sécurité continuent dans toute la Libye, y compris à Tripoli. Les manifestations imprévues, la violence et le pillage sont possibles tout au long des jours qui viennent". Conséquence de la situation en Libye - membre de l'Opep et 4e producteur de pétrole en Afrique -, le prix du brut a grimpé lundi au-dessus de 105 dollars le baril à Londres, un niveau plus vu depuis fin septembre 2008.

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