"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, janvier 09, 2011

ISRAËL
LESJUIFS
NOUVELLEGENERATION
ONTPERDULABATAILLE
Source : israelvalley.com en ligne
le 9 janvier




JUIFS ULTRA-ORTHODOXES
ET AUTOBUS :
LES JUIFS LIBERAUX ONT PERDU.


La Cour suprême israélienne a autorisé cette semaine, la poursuite de l'expérience des bus où femmes et hommes sont séparés.


Source Reuters :
"La Cour suprême israélienne a autorisé cette semaine, la poursuite de l’expérience des bus où femmes et hommes sont séparés, une consigne réclamée par les juifs ultra-orthdoxes. Les femmes montent ainsi à l’arrière du véhicule tandis que les hommes occupent les places à l’avant. Des groupes libéraux s’étaient insurgés contre cette pratique mais la Cour suprême en a décidé autrement.

Toutefois, cette dernière estime que cette consigne ne doit pas consister en une contrainte. Autrement dit, si une femme veut prendre place parmi les hommes, personne ne doit l’en empêcher. Des contrôles seront effectués sur les trente lignes de bus concernées afin de s’assurer qu’aucune femme n’est forcée de respecter ces mesures si elle ne le veut pas."


ISRAELVALLEY PLUS

Au sein de l’orthodoxie religieuse juive se sont progressivement distinguées deux branches : les orthodoxes et les ultra-orthodoxes. Les sociologues israéliens font souvent une distinction entre les juifs laïques (peu intéressés par la religion, mais pas forcément anti-religieux), les traditionalistes (pratique religieuse partielle), les orthodoxes (pratique religieuse stricte, mais immersion dans le monde moderne) et les ultra-orthodoxes, ou Haredim, ou craignant-dieu (pratique religieuse stricte, large refus de la modernité, volonté de séparatisme social fort : vêtements spécifiques, quartiers spécifiques, institutions religieuses spécifiques).

Les Haredim ne se définissent pas eux-mêmes comme des ultra-orthodoxes, mais comme des juifs Haredim (“les trembleurs”, au sens de “ceux qui tremblent devant Dieu”, ou “les Craignants-Dieu”). Les orthodoxes et les Haredim ne diffèrent pas d’un point de vue théologique, mais dans leur mode de vie et leurs orientations politiques. Vers le début du XXe siècle, la distinction entre juifs orthodoxes “modernes” (vivant dans le monde moderne) et juifs ultra-orthodoxes “Haredim” (refusant de s’y compromettre) s’est progressivement affirmée. L’idéal des Haredim, proches des premiers orthodoxes, reste une vie juive centrée sur les rabbins, refusant beaucoup d’aspects du monde moderne (la télévision est particulièrement rejetée), regroupée dans des quartiers séparés, tant des non-juifs que des autres juifs. Physiquement, leurs vêtements (les “hommes en noirs” ou les “chapeaux noirs”) les font remarquer facilement. Ce n’est pas véritablement le modernisme qui est rejeté par les haredim mais principalement les modes passagères. La population Haredi est très consommatrice d’outils pratiques et aidant leur pratique religieuse (téléphones portables, lecteurs MP3…).

En ce qui concerne la télévision, elle est rejetée, pour la même raison que certaines familles non orthodoxes ou même non juives, plus à cause du contenu de ses programmes que par le fait qu’elle soit un outil nouveau et moderne. Par rapport aux autres orthodoxes, les Haredim ont donc pour spécificités :

■le séparatisme social (écoles spécifiques, magasins spécifiques), géographique (quartiers séparés, parfois physiquement fermés pendant le Shabbat) et vestimentaire, même vis-à-vis des autres juifs ;

■une religiosité extrêmement poussée. En Israël, les financements d’État des yeshivot et principalement, l’aide financière provenant de donateurs privés, permettent à une forte proportion de Haredim (chez les hommes) d’étudier le Talmud toute leur vie, sans travail salarié. Ces allocations arrivent très rarement à dépasser les 500 dollars par mois. Dans ces cas là, la femme apporte souvent son aide en travaillant elle-même. De plus, les dépenses de ces foyers sont plus que limitées malgré leur grand nombre d’enfants ;

■un rapport allant d’une hostilité viscérale (très minoritaire) à une vision positive (minoritaire), en passant par une neutralité intéressée mais critique (majoritaire) vis-à-vis du sionisme. Ce qui en fait une exception dans le paysage politique juif.


Source: http://www.20minutes.fr/ledirect/648522/monde-israel-cour-supreme-autorise-montee-separee-hommes-femmes-bus

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