"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, août 19, 2010

Europa
League2010
Source : sofoot.com en ligne le 19 août


PSG
Maccabi Tel-Aviv

Ce soir au Parc des Princes

à 18h 30

« Le Maccabi veut se montrer »



Le PSG accueille ce soir le Maccabi Tel-Aviv en play-off aller de l’Europa League. C’était donc l’occasion d’interroger Jonathan Assous, ancien joueur du club israélien, désormais capitaine de l’Hapoël Petah Tikva



Ta réaction lors du tirage ? J’étais un peu énervé. En tant qu’ancien joueur du Maccabi Tel-Aviv, j’aurais vraiment voulu jouer le PSG qui est mon équipe de cœur. En même temps j’étais content pour les joueurs du Maccabi, c’est une occasion de montrer que c’est un bon club israélien.

Les équipes israéliennes réussissent bien face au PSG, une explication ? Les deux fois précédentes, le PSG n’a pas eu de chance car le Maccabi Haïfa et l’Hapoël Tel-Aviv avaient une bonne génération de joueurs, notamment Yossi Benayoun qui débutait avec Haïfa à l’époque. Après, c’était deux années où Paris était en crise donc cela joue. Cette année, j’ai vu les matches des Parisiens, ils sont solides et conquérants. Il suffit juste qu’ils mettent du rythme et cela devrait aller. D’autant plus que le seul qui pouvait un peu contenir les attaques parisiennes, c’est leur brésilien Nivaldo mais il vient de se blesser.

Les atouts du Maccabi Tel-Aviv contre le PSG ? L’attaquant Barak Yitzhaki, c’est un des meilleurs ici en ce moment. Sinon au match retour, le PSG peut être embêté par la chaleur. En ce moment, on joue avec des températures qui dépassent les 40°, et il y a beaucoup d’humidité. Au tour précèdent, cela a joué en faveur du Maccabi face à l’Olympiakos. A l’aller, les grecs gagnent 2-1, au match retour ils perdent 1-0. Ils ont souffert de la température.

Pourquoi as-tu quitté la France pour rejoindre le championnat israélien ? J’étais en fin de contrat à Reims. J’avais une opportunité au Maccabi Tel-Aviv, en plus cela me permettait de m’installer en Israël et trouver un bon club de première division. Le fait d’avoir une offre de contrat intéressante a pesé. Parce que même si j’adore ce pays, la vie ici est très dure. Il n’y a aucune aide pour le chômage ou la sécurité sociale.

Quel est le niveau du championnat israélien ? On est loin du niveau de professionnalisme que j’ai connu en France, il y a certains clubs de première division qui ont un très mauvais mode de préparation surtout au niveau de alimentataire. Après si on prend le Maccabi Tel-Aviv, cela n’avait rien à voir. Les règles de vie étaient assez strictes. A part les gros clubs, le niveau est moins bon parce que les clubs ne reposent que sur deux trois individualités. Les autres joueurs sont moins bien considérés. Certains joueurs qui sont encore à l’armée et gagnent 3000 shekels (620 euros), c’est presque un SMIC.

Des joueurs de première division effectuent leur service militaire en même temps ? Certains joueurs arrivent en treillis à l’entraînement. Ils vont pas combattre mais doivent remplir leurs obligations. En ce moment, les politiques discutent de cette question à la Knesset (parlement israélien) parce que cela pose des problèmes. Je peux vous citer le cas d’Omer Peretz. C’est un ami à moi qui était en centre de formation à Strasbourg. Il se débrouillait bien en France mais il a du retourner en Israël faire le service. Depuis sa carrière bat un peu de l’aile. Je pense que c’est à cause de cela.

Que pensez-vous de l’arrivée de Luis Fernandez à la tête de la sélection israélienne ? Je pense qu’il va faire de très bonnes choses. Il connaît le foot local vu qu’il a entraîné le Beitar Jérusalem. Il essaye de professionnaliser la préparation des israéliens parce que c’était un peu catastrophique jusqu’à présent. Il a même du recruter des diététiciens. Dès ses débuts en sélection, il avait vu un joueur de l’équipe nationale se taper un chawarma (sandwich local assez calorique, ndlr) en pleine semaine de préparation, c’est pas pro du tout. Il faut tout changer, ils ont de mauvaises habitudes mais le football se professionnalise.

Vous pourriez jouer pour Israël ? Pourquoi pas, c’est une des raisons qui m’ont poussé à venir ici. Quant à Luis, je le connais car c’est lui qui m’avait aidé à me faire recruter par l’AS Cannes, alors que ma carrière était entre parenthèses. Je lui dois beaucoup. La dernière fois que je l’ai vu c’était pour une émission de télé. On a parlé un peu de tout cela, il m’a dit que c’était du 50/50. C’est donc à moi de faire mes preuves.

Ils en pensent quoi, en Israël, du fiasco des Bleus au Mondial ? J’étais mal à l’aise. Je me suis fait tailler dans les vestiaires. Pour les Israéliens, les Français se sont comportés comme des voyous. Ils ont pas compris pourquoi ils ont fait grève. Ici, si tu refuses de travailler, on te met un coup de pied au cul direct. Les gens "mangent le sol" pour s’en sortir.

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