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Source : lejdd.fr en ligne le 18 août
Israël-Photos:
La polémique enfle
Une association humanitaire Brisons le silence a mis en ligne, mardi sur Facebook, des photos de soldats israéliens posant avec des détenus palestiniens dans des positions humiliantes. L'association entend prouver que ces clichés, beaucoup plus violents que ceux de la soldate Eden Abergil publiés sur son profil, sont une pratique courante dans l'armée israélienne.
Nouveau scandale pour l'armée israélienne. Au lendemain de la diffusion des photos d'une soldate israélienne posant sur son profil Facebook près de détenus palestiniens, une association humanitaire israélienne révèle, mardi, que la pratique est courante au sein de l'armée. L'association Brisons le silence, qui collecte les témoignages de soldats israéliens sur les abus dans les territoires palestiniens, a diffusé sur une page Facebook d'autres clichés, beaucoup plus violents. Ces photos en rappellent d'autres, celles de la prison irakienne d'Abu Ghraib en 2004. On y voit notamment des soldats poser près de cadavres, d'hommes aux yeux bandés et aux mains liées, ou sévèrement blessés.
Une pratique devenue "la norme"
L'association humanitaire entend prouver que la soldate Eden Abergil, qui avait mis ces photos en ligne, est loin d'être un cas isolé dans l'armée israélienne. Brisons le silence explique notamment que ces photos ne représentent pas "le comportement dégradant d'un seul individu". La page Facebook, créée pour l'occasion, est intitulée: "La norme que le porte-parole de l'armée israélienne Avi Benayahu rejette", révèle Haaretz . Suite à la publication des photos d'Eden Abergil, ce porte-parole de l'armée israélienne avait déclaré: "C'est un comportement honteux de la part d'une soldate", refusant de reconnaitre l'étendue de la situation selon l'association.
"Nous demandons au porte-parole de l'armée de ne pas insulter l'intelligence du public israélien et de clarifier ce phénomène répandu, qui n'est pas une aberration d'un seul soldat", insiste l'association, qui dénonce le "résultat d'un contrôle militaire de long terme sur la population civile." Elle possèderait de nombreuses autres photos dans lesquelles des soldats israéliens se mettent en scène de la sorte.
Si la polémique enfle en Israël, le blog The Lede du New York Times rappelle l'existence du documentaire Pour voir si je souris , de l'ancien soldat israélien Tamar Harom, relatant des faits similaires, en 2007. Le réalisateur s'intéresse, dans son film, au quotidien de six jeunes femmes pendant leur service militaire. L'une d'elles se souvient notamment d'un épisode au cours duquel ses camarades s'étaient photographiés près de cadavres de "terroristes". L'ancienne soldate témoigne: "C'est mal de prendre des photos avec des morts. Mais d'un autre côté, je n'allais pas appeler un journaliste et dire Mon Dieu, ils prennent des photos avec des morts, nous devons alerter le monde".
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