TOUTENINAUGURANT
UNEESPLANADEDEDIEEA
DAVIDBENGOURION
BERTRANDDELANOË
CONFIRMEQUILYAURA
BIENAPARISUNEPLACE
MAHMOUDDARWISH
Source : lenouvelobs.com via l'AFP en ligne
le 15 avril
Manifestation à Paris
contre la création
d'une place Ben-Gourion
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a déclaré "assumer et revendiquer" la création controversée de cette esplanade dans la capitale.
Des militants pro-palestiniens ont déployé, depuis la promenade sur le sommet, de l'Arc de Triomphe un immense drapeau palestinien pour protester contre l'inauguration d'une esplanade Ben-Gourion dans le capitale.
Une centaine de personnes ont manifesté jeudi 15 avril à l'angle du Pont de l'Alma et du cours Albert 1er, à une centaine de mètres de l'inauguration d'une esplanade "Ben-Gourion", aux cris de "Dehors, Peres, assassin" ou "Israël assassin, Delanoë complice".
Réunis à l'appel des organisations Droits Devant!! et Europalestine, ils portaient des drapeaux palestiniens et des pancartes avec les mentions "Promenade Ben Gourion, apologie d'un criminel de guerre" ou "Delanoë, Dati, vous salissez Paris", en référence à la maire UMP du VIIe arrondissement, Rachida Dati, présente à l'inauguration.
Bertrand Delanoë
"assume et revendique"
Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, "assume et revendique" la création de cette esplanade, a-t-il proclamé lors de cette inauguration en présence du président israélien Shimon Peres et de plusieurs centaines d'invités.
"On me fait beaucoup de reproches dans le moment que nous vivons mais vous ne connaissez assez pour savoir que non seulement je ne m'excuse pas, j'assume et je revendique -c'est pour cela que j'ai tenu à cette esplanade- la légitimité de l'existence de l'Etat d'Israël", a lancé Bertrand Delanoë sous les applaudissements des invités, principalement des représentants de la communauté juive de France.
Drapeau palestinien sur le sommet
de l'Arc de Triomphe
D'autres militants ont déployé, depuis la promenade sur le sommet, de l'Arc de Triomphe un immense drapeau palestinien. Ce drapeau est resté en place une dizaine de minutes avant d'être décroché par la police. Quatre militants propalestiniens ont interpellés, conduits au commissariat pour vérification d'identité puis remis en liberté.
D'autre manifestants portant des pancartes contre Israël sont montés dans un bateau naviguant sur la Seine et ont interpellé les officiels installés sur la rive.
"Oui, Ben Gourion est un chef de guerre. Mais Ben Gourion en 1967 a dit courageusement : la paix plutôt que les territoires", a poursuivi Bertrand Delanoë dans son discours.
Contestation
du PCF-Parti de gauche
"Si je comprends que la paix n'est pas là, que le peuple palestinien a le droit comme le peuple d'Israël à un Etat, à la même dignité, au même respect, je dis en même temps à ceux qui combattent notre initiative : les arguments que vous employez parfois par ignorance sont des arguments qui rejoignent ceux qui ont contesté la naissance même de l'Etat d'Israël", a poursuivi Bertrand Delanoë avant l'inauguration quai de Branly, en bord de Seine, sous la tour Eiffel.
Le maire de Paris a rappelé que "le Conseil de Paris avait décidé à l'unanimité" en juillet 2008 d'honorer la mémoire du premier chef du gouvernement après la création d'Israël en 1948.
Le groupe PCF-Parti de gauche conteste aujourd'hui cette initiative : "J'avais moi-même soutenu que la ville ne pouvait envisager de dédier un espace à David Ben Gourion sans faire de même pour Yasser Arafat", a expliqué Ian Brossat, président du groupe PCF et parti de Gauche.
"Ce n'est pas le moment", a répondu Bertrand Delanoë à l'AFP. "Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas à évoquer par exemple le prix Nobel d'Oslo. Je serais assez favorable à montrer l'admiration de Paris, à ce moment qui a réuni Rabin, Arafat et Peres".
Il a aussi rappelé sa décision de donner le nom du poète palestinien Mahmoud Darwich à une place de Paris. "J'ai été le premier à honorer les hommes d'Etat d'arabes à Paris", a insisté Bertrand Delanoë
UNEESPLANADEDEDIEEA
DAVIDBENGOURION
BERTRANDDELANOË
CONFIRMEQUILYAURA
BIENAPARISUNEPLACE
MAHMOUDDARWISH
Source : lenouvelobs.com via l'AFP en ligne
le 15 avril
Manifestation à Paris
contre la création
d'une place Ben-Gourion
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a déclaré "assumer et revendiquer" la création controversée de cette esplanade dans la capitale.
Des militants pro-palestiniens ont déployé, depuis la promenade sur le sommet, de l'Arc de Triomphe un immense drapeau palestinien pour protester contre l'inauguration d'une esplanade Ben-Gourion dans le capitale.
Une centaine de personnes ont manifesté jeudi 15 avril à l'angle du Pont de l'Alma et du cours Albert 1er, à une centaine de mètres de l'inauguration d'une esplanade "Ben-Gourion", aux cris de "Dehors, Peres, assassin" ou "Israël assassin, Delanoë complice".
Réunis à l'appel des organisations Droits Devant!! et Europalestine, ils portaient des drapeaux palestiniens et des pancartes avec les mentions "Promenade Ben Gourion, apologie d'un criminel de guerre" ou "Delanoë, Dati, vous salissez Paris", en référence à la maire UMP du VIIe arrondissement, Rachida Dati, présente à l'inauguration.
Bertrand Delanoë
"assume et revendique"
Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, "assume et revendique" la création de cette esplanade, a-t-il proclamé lors de cette inauguration en présence du président israélien Shimon Peres et de plusieurs centaines d'invités.
"On me fait beaucoup de reproches dans le moment que nous vivons mais vous ne connaissez assez pour savoir que non seulement je ne m'excuse pas, j'assume et je revendique -c'est pour cela que j'ai tenu à cette esplanade- la légitimité de l'existence de l'Etat d'Israël", a lancé Bertrand Delanoë sous les applaudissements des invités, principalement des représentants de la communauté juive de France.
Drapeau palestinien sur le sommet
de l'Arc de Triomphe
D'autres militants ont déployé, depuis la promenade sur le sommet, de l'Arc de Triomphe un immense drapeau palestinien. Ce drapeau est resté en place une dizaine de minutes avant d'être décroché par la police. Quatre militants propalestiniens ont interpellés, conduits au commissariat pour vérification d'identité puis remis en liberté.
D'autre manifestants portant des pancartes contre Israël sont montés dans un bateau naviguant sur la Seine et ont interpellé les officiels installés sur la rive.
"Oui, Ben Gourion est un chef de guerre. Mais Ben Gourion en 1967 a dit courageusement : la paix plutôt que les territoires", a poursuivi Bertrand Delanoë dans son discours.
Contestation
du PCF-Parti de gauche
"Si je comprends que la paix n'est pas là, que le peuple palestinien a le droit comme le peuple d'Israël à un Etat, à la même dignité, au même respect, je dis en même temps à ceux qui combattent notre initiative : les arguments que vous employez parfois par ignorance sont des arguments qui rejoignent ceux qui ont contesté la naissance même de l'Etat d'Israël", a poursuivi Bertrand Delanoë avant l'inauguration quai de Branly, en bord de Seine, sous la tour Eiffel.
Le maire de Paris a rappelé que "le Conseil de Paris avait décidé à l'unanimité" en juillet 2008 d'honorer la mémoire du premier chef du gouvernement après la création d'Israël en 1948.
Le groupe PCF-Parti de gauche conteste aujourd'hui cette initiative : "J'avais moi-même soutenu que la ville ne pouvait envisager de dédier un espace à David Ben Gourion sans faire de même pour Yasser Arafat", a expliqué Ian Brossat, président du groupe PCF et parti de Gauche.
"Ce n'est pas le moment", a répondu Bertrand Delanoë à l'AFP. "Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas à évoquer par exemple le prix Nobel d'Oslo. Je serais assez favorable à montrer l'admiration de Paris, à ce moment qui a réuni Rabin, Arafat et Peres".
Il a aussi rappelé sa décision de donner le nom du poète palestinien Mahmoud Darwich à une place de Paris. "J'ai été le premier à honorer les hommes d'Etat d'arabes à Paris", a insisté Bertrand Delanoë
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