"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, avril 10, 2010

FLOP
SECRET
ENISRAËL
Source : israelvalley.com en ligne le 9 avril


ANAT KAM,
ESPIONNAGE ET TRAHISON
SELON LE SHABBAK.


Anat Kam a emporté 2 CD où étaient gravés quelques 2000 documents dont 700 classés secret ou top secret



Par Mati Ben Avraham
à Jérusalem


Les médias israéliens respirent : ils peuvent enfin livrer à leurs lecteurs, auditeurs et téléspectateurs les moindres détails de cette affaire mise sous cloche par la Censure, à la demande des services de sécurité intérieurs. L’affaire remonte à la période 2005/2007. Anat Kam, aujourd’hui 23 ans, était appelée à accomplir son service militaire. Son affectation : le secrétariat du général Yaïr Naveh, commandant la zone militaire centre (dont la Cisjordanie). Ses qualités lui valurent de l’avancement et, partant, l’accès au bureau même du général.

A sa démobilisation, elle a emporté avec elle 2 CD, où étaient gravés quelques 2000 documents, dont 700 classés “secret” ou “top secret”. Courant 2008, le journaliste du quotidien Haaretz, Uri Blau, a publié un grand reportage, dévoilant entre autres, que les unités sur le terrain procédaient à des liquidations ciblées de terroristes palestiniens recherchées, alors qu’elles étaient en mesure de les arrêter. Ce qui contrevenait à une décision de la Cour suprême.

La précision des informations données, ainsi que les extraits de documents officielles, indiquaient que le journaliste avait bénéficié d’une fuite. Le Shabbak était saisi de l’enquête. Uri Blau, prié de s’expliquer, en convenait, refusait de livrer sa source, mais restituait aux services de sécurité les documents classés “top secret” et “secret”. Pour preuve de sa bonne foi, il acceptait également la destruction de son ordinateur.

Le Shabbak poursuivait son enquête pour parvenir à l’identification de la source : Anat Kam. Courant décembre 2009, celle-ci était traduite devant un juge, accusée d’espionnage et de trahison, ce qui lui vaudrait la prison à vie si l’accusation était avérée. Cependant le Tribunal allait prendre deux mesures étonnantes : d’une part accéder à la demande des enquêteurs d’imposer la censure sur toute l’affaire et, d’autre part, consigner la jeune fille à domicile, donc ne pas accorder une garde à vue, ce qui aurait été la moindre des choses dans une affaire mettant en cause, le Shabbak dixit, la sécurité de l’Etat.

Quant au journaliste Uri Blau, il est actuellement à Londres, refusant de répondre à une nouvelle audition demandée par le Shabbak… Les avocats de Haaretz soutiennent qu’il s’est plié à toutes les exigences des services de sécurité, démontrant qu’il n’avait contrevenu en rien à la sécurité du pays. La preuve : son reportage avait reçu l’imprimatur de la censure militaire…

L’avocat d’Anat Kam, pour sa part, qualifie d’absurde l’accusation d’espionnage et de trahison, parle de gaminerie et pose la question que l’Israélien moyen se pose depuis hier après-midi : comment se fait-il que des documents classés “top secret” étaient accessible avec tant de facilité ?—

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