"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, février 01, 2010

COUPSDESEMONCE
CONTRE

UNHAUTRESPONSABLE
DETSAHAL
Source : la revue de presse de l'Ambassade
de France en Israël diffusée le 1er février


Le commandant de la division de Gaza
a été sanctionné suite au tir d’obus
au phosphore durant
l’opération Plomb Durci


Anshel Pfeffer
Haaretz

Le général Eyal Eizenberg, commandant de la division de Gaza, et le colonel Ilan Malka, ancien commandent du régiment Guivati, ont mis en danger des vies humaines en autorisant le tir d’obus au phosphore vers un site de l’UNRWA dans la bande de Gaza, au cours de l’opération Plomb Durci.

Les deux officiers, qui ont mené une large part de l’opération il y a un an, ont été sanctionnés par le commandant militaire de la région sud, le général Yoav Galant, une commission de l’état-major ayant établi qu’ils avaient outrepassé leurs pouvoirs en approuvant le tirs des obus au phosphore et en mettant ainsi en danger des vies humaines. Ces informations figurent dans le rapport remis en fin de semaine par le gouvernement israélien aux Nations-Unies, en réponse au rapport de la commission Goldstone.

Les noms des deux officiers ne sont pas mentionnés dans le rapport israélien. « Le rapport parle de lui-même et prouve que Tsahal a commencer à enquêter dès la fin de l’opération, sans avoir attendu telle commission où une autre », a déclaré le porte-parole de l’armée.

L’événement au cours duquel ont été tirés les obus au phosphore s’est déroulé le 15 janvier, deux jours avant la fin de l’opération Plomb Durci, dans le quartier de Tel al-Hawa, au sud de la ville de Gaza.

Au cours de combats entre Tsahal et des cellules du Hamas qui, selon les services de renseignement, disposaient de missiles anti-chars avancés, il a été décidé d’utiliser des bombes fumigènes au phosphore pour créer un écran de fumée pour empêcher les hommes du Hamas de voir les soldats. Selon des sources militaires, le tir d’obus a été autorisé à titre exceptionnel afin de permettre aux forces sur le terrain de s’extraire d’une zone dangereuse.

Un bâtiment de l’UNRWA, l’agence d’aide aux réfugiés de l’ONU, se trouvait entre les soldats de Tsahal et les positions du Hamas. Des éclats d’obus se sont répandus à l’intérieur du site, blessant un employé de l’agence et deux civils palestiniens et endommageant le bâtiment.

Le rapport remis par Israël à l’ONU indique que le chef d’état-major, Gaby Ashkenazi, a récemment ordonné, sur recommandation du procureur militaire, Avihaï Mandelblit, la mise en place d’une sixième équipe de vérification chargée d’examiner deux autres cas qui ont été évoqués dans le rapport Goldstone, dont la mort de vingt civils dans le quartier de Zeitun après un bombardement israélien.

Les équipes de vérification de l’état-major n’enquêtent que sur les cas les plus graves qui ont été révélés après l’opération Plomb Durci. A cela il faut ajouter les quelques cent cinquante enquêtes qu’a mené et que mène encore la police militaire sur des cas de mauvais comportement de la part de soldats. Ces enquêtes ont mené jusqu’à présent à l’ouverture de trente-six enquêtes judiciaires officielles et à un procès dans lequel un soldat a été condamné pour avoir volé la carte de crédit d’un Palestinien. Sept cas ont été classés sans suite.

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