"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, juin 25, 2009

IMMIGRATION
LACGT
COMPLICE
DELAPOLICE
Source : nouvelobs.com en ligne le 25 juin à 10h 10

sur Diasporablog à 10h 16



CGT et police expulsent des sans-papiers



Plusieurs centaines de "sans-papiers" qui occupaient depuis juin 2008 un local de la CGT, rue Charlot dans le Xe arrondissement de Paris, ont été expulsés par le service de sécurité du syndicat accompagné des forces de l'ordre.

Des sans-papiers occupant depuis 14 mois des locaux de la CGT à la Bourse du travail, rue Charlot à Paris (IIIe), ont été sommé de quitter les lieux mercredi 24 juin sous la double pression de la CGT, qui a tenté de les déloger, et de la police, restée à l'extérieur, selon des sources concordantes.
Devant "l'impasse" des discussions avec les occupants depuis plusieurs mois, la CGT de Paris avait mobilisé dans la matinée "plusieurs dizaines" de militants pour les déloger, selon le syndicat.
Selon un communiqué de la coordination nationale des sans-papiers, "une centaine de nervis du service de sécurité de la CGT portant des cagoules, armés de barres de fer, de bâtons, de gaz lacrymogènes ont pénétré vers 11h30 au sein de la Bourse (...) se sont jetés sur les présents, notamment des femmes et des enfants pour les jeter dehors".


Gaz lacrymogènes

Mais les sans-papiers ont résisté à leur évacuation et ont jeté du matériel dans la cour de l'immeuble, selon la CGT et la commission administrative de la Bourse du travail, regroupant sept syndicats.
Selon le responsable de cette commission, Edgar Fisson, "une négociation" s'est ensuite engagée entre la mairie de Paris, propriétaire des locaux, la commission administrative et les occupants, le commissaire de police du quartier menant les discussions.
"Une centaine de policiers" venus en car, selon de nombreux témoins, stationnaient pendant ce temps à proximité.
"Les derniers occupants ont négocié la possibilité de récupérer leurs affaires personnelles. Ils ont sans doute eu peur d'une intervention policière", a affirmé Edgar Fisson.
Après la fin de l'occupation, a affirmé une membre du collectif des associations de sans-papiers, Fatih Koumba, la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour tenter de disperser une soixantaine de sans-papiers qui s'étaient regroupés devant la Bourse du travail. Selon la préfecture de police, il a été fait usage d'un seul aérosol lacrymogène, lorsqu'un manifestant s'est violemment opposé aux forces de police.


"En première ligne pour la régularisation
de travailleurs"

Des dizaines de sans-papiers, jusqu'à 200 selon la CGT, occupaient depuis le 2 mai 2008 plusieurs étages de ces locaux. A l'initiative de la "coordination 75 des sans-papiers", ils entendaient au départ "demander une aide à la régularisation de leur dossier", selon le syndicat.
"Toutes les propositions" de la CGT et des autres syndicats "pourtant très constructives et d'ordre pratique, ont été refusées par la coordination", a affirmé l'Union départementale CGT dans un communiqué, alors que la CGT avait été "en première ligne pour la régularisation de travailleurs sans papier".
La préfecture de police de Paris (PP) a indiqué que "la police, présente à proximité (des lieux) pour encadrer une manifestation a assisté à l'intervention de personnes de la CGT à la Bourse du travail sans intervenir".

"Pas une opération punitive"

Dans l'après-midi, selon la PP, "elle a été requise par des sans-papiers" qu'elle a "escortés à l'intérieur de la Bourse afin de récupérer (leurs) affaires".
Edgar Fisson s'est déclaré "assez satisfait que la police n'ait pas eu à entrer dans la Bourse du travail". "Ce n'était pas une opération punitive" menée par les syndicats et "nous avons insisté auprès de la police pour dire qu'il était hors de question de cueillir les sans-papiers à la sortie", a-t-il ajouté.
Vers 19H00, des ex-occupants retiraient leurs affaires de la bourse du Travail, sous la surveillance de forces de police qui ont installé des barrières sur une partie du trottoir.
En début de soirée, environ 400 personnes, selon un sans-papier, refusaient de quitter les abords du local aux cris de "libérez les sans-papiers".

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