"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, mai 09, 2009

LATOURNEE
DEBENOÎTXVI
AUPROCHEORIENT
Source : lefigaro.fr en ligne le 8 mai à 23h 38
sur Diasporablog le 9 mai à 0h 07


Soutenir Benoît XVI


L'éditorial d'Yves Thréard du 9 mai.


Musulmans, juifs ou chrétiens, tous attendent beaucoup du voyage de Benoît XVI au Proche-Orient, qui a commencé hier en Jordanie. Mais, aussi paradoxal que cela puisse paraître, c'est peut-être moins la parole du Pape qui pourra surprendre que la façon dont les fidèles des trois religions du Livre la recevront.

Il y a quelque chose de choquant dans le regard des opinions publiques sur ce séjour qualifié de «sensible». Certains voudraient que Benoît XVI saisisse l'occasion pour demander pardon de son discours de Ratisbonne sur l'islam et la violence. D'autres continuent à voir en lui, après l'épisode de l'évêque négationniste Williamson, un «panzer cardinal» mal préparé pour le voyage de Jérusalem.
Le Pape l'a annoncé, il ne vient pas en Terre sainte «avec des présents ou des offrandes». Non plus pour faire son «mea culpa». Et lequel d'ailleurs, puisque ses discours ou ses actes sont volontairement mal interprétés ou détournés ?

En se présentant, hier à Amman, en paladin de la paix, Benoît XVI ne fait que poursuivre l'œuvre commencée depuis son arrivée au Vatican. D'abord, la réconciliation entre les chrétiens, notamment entre les catholiques et les orthodoxes, et le dialogue entre les religions : deux thèmes qui furent au centre de son séjour en Turquie, fin 2006.

Ensuite, la condamnation du choc des civilisations, formule empreinte de haine et d'esprit belliqueux. Sa critique était implicite dans le discours de Ratisbonne - pour ceux qui l'ont bien lu -, et elle était manifeste hier quand il a rappelé qu'il fallait «mettre en échec les prédications de ceux qui considèrent inévitables la violence et les conflits».
Phrase capitale, destinée aux intégristes de toutes obédiences. Mais aussi à l'Occident chrétien auquel les thèses de Samuel Huntington, l'auteur du fameux Choc des civilisations, ont pu servir de prétexte idéologique il n'y a pas encore si longtemps. En refusant la fatalité des «malentendus» et en assimilant la liberté religieuse à un «droit humain fondamental»,

Benoît XVI renvoie dos à dos ceux qui l'accusent de sectarisme ou d'archaïsme.
Avec des mots forts, le Pape a d'emblée donné le ton de son voyage, qui se terminera vendredi au Saint Sépulcre. Ce message pacifique, d'espoir et de progrès, sera-t-il pour autant reçu, compris, bien interprété ? Beaucoup, pour des raisons politiques maquillées sous des postures religieuses, n'y ont pas intérêt.

Mais on souhaiterait que les autres le jugent à l'aune de cet engagement. Sans confondre son action pour la concorde entre les hommes et sa défense des valeurs éternelles - parfois donc en décalage avec notre époque - de l'Église. Sans oublier que cette même Église n'est pas «une force politique mais une force spirituelle», selon ses propres termes . L'influence de Jean-Paul II sur la réconciliation des Européens fut immense. Alors pourquoi ne pas encourager celle de son successeur sur le dialogue entre les religions ?

1 commentaire:

Cesco a dit…

Une fois de plus, de nombreux observateurs guettent d’éventuels faux pas du pape lors de son voyage en Terre sainte, et en particulier à Jérusalem. Il faut dire que la ville « trois fois sainte » suscite parfois des comportements délirants. Et il n’y a pas besoin d’être pape pour y être sujet :

parmi la foule des voyageurs, pèlerins ou touristes qui se pressent à Jérusalem depuis des siècles, un petit nombre est victime de ce que les spécialistes appellent le syndrome de Jérusalem, sorte de bouffée délirante issue d’un choc émotionnel non maîtrisable lié à la proximité des Lieux saints. Chaque année, une quarantaine de personnes seraient hospitalisés à Jérusalem pour ce type de symptômes.

Une étude de ce syndrome de Jérusalem par des médecins de l’hôpital psychiatrique israélien de Kfar Shaul a été publiée dans le British Journal of Psychiatry.