"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, décembre 29, 2008

VIVERIPOSTE
DISRAËL
CONTREGAZA
Source : lefigaro.fr en ligne le 29 décembre à 21h 58
sur Diasporablog à 22h 33


Israël : à Sderot, on vit au rythme
des tirs de roquette


A. J., correspondant à Jérusalem

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Lundi, le Hamas a poursuivi ses tirs de roquettes sur Ashkelon et Sderot. Plus de la moitié des habitants ont déserté cette ville israélienne, la plus proche de la bande de Gaza, cible principale des attaques du Hamas.


Un haut-parleur annonce d'une voix mécanique : «couleur rouge !», «couleur rouge !» et tout le monde se met à courir vers un abri en ciment. La petite place du centre de Sderot s'est vidée en quelques secondes. Dans l'alvéole de béton sous laquelle ils se sont réfugiés, des habitants regardent droit devant eux, les yeux dans le vague. D'autres allument une cigarette en attendant la fin de l'alerte. Une télévision interroge un homme : «Vous voyez dans quelle situation on vit», déclare-t-il à la caméra.

Une explosion résonne quelques rues plus loin. «Ca y est, le qassam est tombé !», dit quelqu'un. Comme si de rien n'était, tout le monde sort de l'abri, le cafetier retourne à sa terrasse, l'épicier à ses légumes. L'opération «Plomb forgé» lancée samedi par Israël contre le Hamas n'a pas changé grand-chose pour Sderot, où les qassam, les roquettes du Hamas, tombaient déjà régulièrement avant l'attaque. Cette bourgade est la localité israélienne la plus proche de la bande de Gaza. Elle est devenue la principale cible des projectiles tirés par les activistes palestiniens contre Israël, et, malgré l'imprécision de ces tirs, la victime symbolique de l'intransigeance du Hamas.


Un quart des habitants

Les habitants ont appris à vivre sous la menace permanente de ces bombardements. «On est en guerre ici», dit Marco Harek, un habitant de Sderot. «Quand l'alerte retentit, on a entre 10 et 15 secondes pour se mettre à l'abri. Comme j'habite au quatrième étage, ma famille et moi descendons dans la cage d'escalier de notre immeuble.» Marco a reçu de l'armée un bipeur, qu'il a posé à côté du téléphone, et qui sonne quand un tir est détecté par les radars. Dans les rues, près des arrêts de bus ou des écoles, des alvéoles de béton servent d'abri en cas d'alerte. Certains ont été peints de couleurs vives ou de dessins enfantins.

Mais beaucoup d'habitants ont depuis longtemps quitté Sderot, certains définitivement. Dès que l'on s'éloigne de la place centrale et de son petit centre commercial, la plupart des maisons de Sderot sont vides, et les rues désertes. «Je pense qu'il ne reste guère plus qu'un quart des habitants», dit Marco. Originaire de Tunisie, Marco est arrivé à Sderot en 1969. Dans ces années, les habitants allaient faire leurs courses sur les marchés de Gaza tous proches. «C'était une autre époque», se souvient-il. Par manque d'argent, cet employé de mairie est resté à Sderot, dans son petit appartement, avec sa femme et ses trois filles. Il dit ne pas avoir d'opinions politiques, même si la photo du rabbin Ovadia Yossef, le chef spirituel du Shass, le parti religieux sépharade, trône sur le téléviseur. À côté, dans un autre cadre, des photos de chasseurs F16 et d'hélicoptères Apache de l'armée israélienne.


«Le gouvernement a trop attendu»

Ni colon religieux ni sioniste radical, Marco est comme une large partie de l'opinion israélienne en faveur de l'opération contre le Hamas. «Le gouvernement a trop attendu», dit-il. «Même si c'est sans doute pour des raisons électorales, je suis content qu'il se soit réveillé. On espère pouvoir vivre dans le calme. On ne peut pas parler avec les Palestiniens. Ils veulent tout Israël. Ils négocient un jour, et ils reviennent sur leur parole le lendemain. Il faut attaquer, avec les avions, pour ne pas perdre de soldats…»

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