"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, novembre 08, 2008

LENOUVEAUPRESIDENT
DESETATSUNIS
Source : lexpressiondz.com en ligne le 8 novembre



DEUX EXPERTS AMÉRICAINS PASSENT
OBAMA AU CRIBLE



Que ferez-vous de l’Amérique M.le président?

Barack Obama a fait des promesses mais on ne sait pas ce qu’il va réaliser et nous ne savons pas ce qu’il va faire exactement ni d’où il va ramener l’argent pour honorer tous ses engagements.

La roue de l’Histoire vient à peine de terminer le grand virage entamé par l’Amérique et la ville qui a vu grandir Barack Obama, Chicago, n’a pas encore fini de festoyer, que les interrogations fusent sur ce que fera de l’Amérique le nouveau locataire de la Maison-Blanche.Deux personnalités de haut rang passent au crible le président élu, Barack Obama. Le sénateur républicain, Dick Lugar, est sceptique et doute que le nouveau président puisse tenir toutes les promesses qu’il a faites durant la campagne électorale. «Barack Obama a fait beaucoup de promesses durant sa campagne électorale. Avec la crise économique, je me demande où il va trouver l’argent pour honorer toutes ses promesses», s’est interrogé le sénateur Lugar, lors d’une rencontre avec une cinquantaine de journalistes au siège du Capitole à Washington DC.

«Obama a fait des promesses, certes, mais on ne sait pas ce qu’il va réaliser et nous ne savons pas ce qu’il va faire exactement, car son programme n’est pas très clair sur beaucoup de sujets, comme le statut des troupes américaines en Irak, la crise financière mondiale que l’Amérique ne peut plus supporter toute seule» s’interroge, perplexe, le sénateur républicain qui a prédit que l’année 2009 «sera très dure pour les Etats-Unis et pour le monde en raison de la crise financière qui risque de durer jusqu’à 2010». Aussi, la guerre en Irak, en Afghanistan, la crise économique et le chômage restent les grandes inconnues du plan Obama, selon le sénateur.
Elu depuis 1976, Dick Lugar est de ce fait l’un des plus anciens sénateurs du parti républicain en termes de longévité.Expert en politique internationale, responsable de la commission de l’agriculture, il s’intéresse à tout ce qui concerne les armes nucléaires et biologiques. M.Lugar est également le fondateur du caucus sur la liberté de la presse au niveau du Sénat américain.S’exprimant au Foreingn Press Center de Washington, devant la même équipe de journalistes, le directeur du centre de recherches et des études politiques, David Bositis, n’est pas aussi pessimiste que le sénateur Lugar.

Au contraire, M.Bositis trouve des qualités extraordinaires au nouveau président. «Depuis Richard Nixon, Barack Obama est le président le plus discipliné et intellectuel qu’a eu l’Amérique, il a une très grande faculté d’écoute, de synthèse, d’analyse et une qualité de rassembleur», soutient le directeur du centre de recherche, non sans ajouter que Barack Obama n’a pas eu sa victoire facilement en ce sens que personne ne lui a fait de cadeau. «Il est parti de rien pour enfin arracher sa victoire, même J.F.Kennedy avait le soutien de son père qui était un sénateur influent», a-t-il fait remarquer.

Barack Obama a mené une campagne presque parfaite selon M.Bositis et il avait comme base électorale non pas des Noirs, des Afro-Américains, mais la classe intellectuelle et les riches blancs dont les revenus dépassent les 100.000 dollars par an. «Le ralliement des Noirs au candidat Obama s’est fait grâce à l’ex-président Bill Clinton qui s’est bien occupé de cette frange de la population, notamment durant son second mandat», a rappelé à l’assistance David Bositis pour mettre en relief la force d’organisation et le travail remarquable effectué par Obama qui a pu arracher son électorat à sa rivale démocrate, Hillary Clinton.

Barack Obama n’a pas dilapidé les 700 millions de dollars qu’il a reçus de ses donateurs, mais il en a fait un usage d’une incroyable rigueur. «En retournant chez lui après chaque meeting, le staff de la campagne ne prenait pas de taxis depuis l’aéroport de Chicago, il rentrait par métro qui coûte deux dollars.»Mais derrière ce succès, des hommes et des femmes ont trimé des nuits et des jours. Homme de l’ombre, discret, David Axelrod fait partie de cette équipe gagnante.

M.Axelord est un ancien journaliste du Chicago Tribune, devenu consultant politique dans les années 1980. Il a participé aux campagnes nationales de Bill Clinton et de John Edward.Ce sont toutes ces qualités qui ont fait défaut au candidat républicain. «Il a été mal organisé et politiquement indiscipliné durant toute sa campagne électorale», a affirmé M.Bositis, décrivant John McCain comme un «enfant dans une chambre noire qui crie pour se sentir en sécurité».

Le conférencier a noté également des flottements dans la campagne menée par le candidat républicain. «Il a utilisé des tactiques trop négatives envers le candidat Obama, qui ne portent plus.» Selon le conférencier, la nomination de Sarah Palin comme vice-présidente a été une catastrophe pour les républicains.Enfin, parlant de la couverture médiatique de cette élection et spécifiquement de la presse américaine, M.Bositis n’a pas été tendre: «Il y a une large part d’égoïsme dans la plupart des médias américains qui pensent faire et défaire les présidents à la Maison-Blanche, ce qui n’est pas toujours le cas», souligne-t-il.


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