"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, septembre 13, 2008

CAMPAGNE
ELECTORALE
AMERICAINE
Source : lemonde.fr en ligne le 13 septembre



D'après la méthode du professeur Allan Lichtman,
Barack Obama sera élu



"Rendez-moi service. Ne lisez pas ce livre. Car si vous le faites, cela pourrait tous nous mettre au chômage." Ces mots figurent en quatrième de couverture du livre d'Allan Lichtman, The Keys to the White House (Les clés pour la Maison Blanche) et sont signés William Schneider, le célèbre consultant politique de CNN. Professeur d'histoire à l'American University de Washington, Allan Lichtman a imaginé un système qui lui permet de prédire l'élection de Barack Obama le 4 novembre. Il en explique le fonctionnement et démontre son efficacité dans son livre.


"J'ai inventé ce système en 1981 avec Volodia Keilis-Borok, un mathématicien russe. Et depuis, j'ai été en mesure de prédire le résultat de toutes les élections présidentielles !", affirme Allan Lichtman dans un entretien au Monde.fr. Seul ombre au tableau, l'élection de George Bush en 2000 alors que les "clés" avaient annoncé la victoire de Al Gore. Mais le professeur d'histoire s'en défend. "J'avais vu juste pour le vote populaire. Et on se souvient tous de la manière dont l'issue de cette élection s'est déroulée", se justifie-t-il.

Dans The Keys to the White House, toutes les élections présidentielles depuis 1860 sont analysées. Et leurs résultats donnent raison à Allan Lichtman, qui explique que "l'élection présidentielle est en fait un affrontement entre stabilité et bouleversement politique".



LA CAMPAGNE N'A AUCUNE IMPORTANCE

Treize "clés" composent le système de prédiction. Elles partent du principe que l'élection présidentielle est un référendum sur le parti de l'occupant de la Maison Blanche. Les clés sont donc une liste de conditions qui favorisent la réélection du parti au pouvoir. Parmi elles, des affirmations, entre autres, à propos de la situation politique du pays, de l'état de l'économie, de la personnalité des candidats. Si au moins huit de ces affirmations sont vraies, le parti en place remporte l'élection. En-deça, c'est l'opposition qui l'emporte.

Selon Allan Lichtman, ce qui intervient durant la campagne électorale n'a aucune incidence sur le résultat final. "Les publicités, les discours, les conventions des deux partis, les trois débats, tout cela n'a aucune importance", estime-t-il. Pas même le choix des candidats à la vice-présidence, même si l'inventeur des "clés" reconnaît que les colistiers, notamment Sarah Palin, "n'ont jamais autant fait parler d'eux que cette année".

Une autre nouveauté de 2008 pourrait jouer des tours à son système. Pour la première fois de l'histoire des Etats-Unis, un candidat Noir est en lice. "Cette donnée pourrait changer la donne, admet le professeur d'histoire. Les clés sont basées sur les résultats passés et je vous rappelle que 20 % des électeurs durant les primaires ont admis que la couleur de peau était un facteur déterminant leur vote." Mais Allan Lichtman reste malgré tout serein et conclut : "Les clés auront le dernier mot !"



BARACK OBAMA VS JOHN MCCAIN :
LES "CLÉS" DE 2008

CLÉ 1 : Après les élections de mi-mandat, le parti à la Maison Blanche détenait davantage de sièges à la Chambre des représentants que lors des précédentes élections. FAUX
A. Lichtman : "Les démocrates ont remporté les élections de 2006 en reprenant le contrôle des deux Chambres du Congrès."

CLÉ 2 : Il n'y a pas eu de bataille sérieuse pour la nomination du candidat du parti en place à la Maison Blanche. VRAI A. Lichtman : "John McCain a remporté assez rapidement les primaires du Parti républicain et personne n'a contesté ce choix."

CLÉ 3 : Le candidat du parti en place à la Maison Blanche est le président sortant. FAUX

CLÉ 4 : Il n'y a pas de candidat indépendant significatif. VRAIA. Lichtman : "Aucun des candidats indépendants n'est en mesure cette année de recueillir au moins 5 % des votes."

CLÉ 5 : L'économie n'est pas en récession durant la campagne électorale. VRAIA. Lichtman : "Il n'y a pas de consensus chez les spécialistes pour dire que les Etats-Unis sont actuellement en récession."

CLÉ 6 : La croissance économique a été meilleure durant le mandat du président sortant que lors des deux mandats précédents. FAUX

CLÉ 7 : Le président sortant a mis en place de grandes politiques qui ont changé la vie des Américains. FAUXA. Lichtman : "Il n'y a pas eu de changement majeur qui aurait pu améliorer la vie des Américains."

CLÉ 8 : Il n'y a pas eu de troubles sociaux soutenus durant le mandat du président sortant. VRAIA. Lichtman : "Il y a eu des manifestations, certes, mais rien de comparable aux troubles que nous avons connus durant les années 1960 par exemple."

CLÉ 9 : Le président sortant n'a pas été touché par un scandale majeur. VRAIA. Lichtman : "Il y a eu des scandales ces dernières années mais aucun n'a impliqué directement George Bush, comme ce fut le cas avec l'affaire Monica Lewinski sous Bill Clinton."

CLÉ 10 : Le gouvernement sortant n'a pas subi d'échec majeur en politique étrangère ou dans des engagements militaires. FAUXA. Lichtman : "La guerre en Irak pèse lourdement sur le bilan de l'administration Bush."

CLÉ 11 : Le gouvernement sortant a obtenu un succès majeur en politique étrangère ou dans des engagements militaires. FAUX

CLÉ 12 : Le candidat du parti au pouvoir est charismatique ou un héros national. FAUXA. Lichtman : "John McCain n'est pas charismatique et ne peut être considéré comme un héros national car il n'a pas mené le pays comme Dwight Eisenhower l'avait fait durant la Seconde guerre mondiale. C'est un héros du Vietnam, au même titre que John Kerry, mais ce n'est pas suffisant."

CLÉ 13 : Le candidat de l'opposition n'est pas charismatique ou un héros national. FAUXA. Lichtman : "Barack Obama n'est pas un héros national mais est clairement un personnage charismatique."

TOTAL : 5 "vrai" contre 8 "faux", Barack Obama est donc donné gagnant.
Romain Brunet

Aucun commentaire: