"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, avril 08, 2008

CONDOLEEZZA
RICE
HAUSSELETON
Source : la newsletter du lefigaro.fr
diffusée le 29 mars



À Jérusalem, Rice marque l'exaspération
de Washington


De notre correspondant Patrick St Paul


La secrétaire d'État américaine devrait user d'un ton plus offensif à l'encontre du ministre israélien de la Défense, principal obstacle au processus de paix.
Trois semaines après sa dernière visite en Israël et dans les Territoires palestiniens, Condoleezza Rice est de nouveau attendue à Jéru­salem aujourd'hui. Le rythme des séjours de la secrétaire d'État américaine dans la région marque l'impatience de Washington face à un processus de paix, relancé en grande pompe sous l'égide de la Maison-Blanche à Annapolis en novembre et qui fait du surplace. Les responsables américains chargés d'évaluer les avancées sur le terrain ne cachent plus leur exaspération et annoncent un ton plus offensif de Rice.
Notamment à l'égard du ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, qui s'est imposé en quelques mois comme le principal obstacle à des progrès dans les discussions. Les États-Unis ont in­diqué que ni les Palestiniens ni Israël n'ont accompli suffisamment d'efforts pour remplir leurs obligations. L'envoyé spécial de Condoleezza Rice dans la région, le général William Frazer, reproche à l'Autorité palestinienne du président Abbas de ne pas agir assez agressivement pour lutter contre le terrorisme. Mais il est surtout frustré par le refus israélien de lever un seul des quelque 560 barrages militaires qui entravent la circulation des Palestiniens en Cisjordanie.
Washington s'impatiente aussi face à la réticence du gouvernement d'Ehoud Olmert à déman­teler les colonies sauvages, illégales y compris au regard du droit israélien, comme il s'y était engagé. Et face à sa volonté affichée de poursuivre la colonisation dans la partie arabe de Jérusalem et dans les blocs d'implantations juives, qu'il entend conserver. « Indépendamment de la réalité, la rhétorique pose problème parce qu'elle ne crée pas un environnement en phase avec l'esprit d'Annapolis», estime un responsable américain cité par le Jérusalem Post.
Cherchant à s'imposer avant les prochaines législatives, prévues en 2010, comme le garant de la sécurité d'Israël, Barak se montre intraitable. Il espère ainsi contrer le chef de l'opposition de droite, Ben­yamin Nétanyahou, actuel favori des sondages. Résultat : la gauche ne se reconnaît plus en Barak, chef du Parti travailliste, qui avait tenté de conclure un accord de paix avec Yasser Arafat durant l'été 2000, alors qu'il était premier ministre. «Il s'est transformé en saboteur en chef de toute chance d'accalmie dans les combats, de cessez-le-feu ou de progrès dans le processus diplomatique, écrit Gideon Levy dans le quotidien de gauche Haaretz. Il ne croit pas un instant à l'initiative de paix d'Olmert et fait de son mieux pour la détruire.»
Caution sécuritaire
L'entourage du premier ministre, Ehoud Olmert, fait valoir qu'il lui est difficile d'imposer sa volonté à son ministre de la Défense. En effet, après sa gestion calamiteuse de la guerre du Liban durant l'été 2006, Barak, ancien général et ­militaire le plus décoré du pays, est sa dernière caution sécuritaire. Olmert souligne qu'un allégement du régime des barrages pourrait entraîner des attentats, qui compromettraient les négociations. De son côté, Barak tente d'atténuer les critiques de Condoleezza Rice en sortant de son chapeau quelques mesures de bonne volonté à la dernière minute, notamment l'autorisation du déploiement de 600 soldats palestiniens à Jénine.
Rice aura la primeur, dimanche, de ces gestes tenus secrets. Mais Barak a déjà prévenu les États-Unis que ces gestes pourraient se retourner contre Israël et mettre en danger sa sécurité : «Nous devons garder à l'esprit la possibilité, qu'après tout ce que nous aurons fait, le Hamas prenne le contrôle de la Cisjordanie. Par la force, ou grâce aux élections générales à venir», en 2009 ou 2010.




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