"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, mai 15, 2007

PASSERELLE
Source : lemonde.fr
via l'agence Reuters en ligne le 15 mai



Dix morts dans des combats
entre Palestiniens à Gaza

par Nidal al Moughrabi


GAZA (Reuters) - Au moins dix Palestiniens ont été tués dans des tirs - dont huit lors de heurts entre Hamas et Fatah - dans la bande de Gaza. Il s'agit des pires affrontements depuis que les factions rivales ont formé un gouvernement d'union pour mettre un terme au bain de sang qui menace de dégénérer en une guerre civile.

Huit membres de la garde présidentielle de Mahmoud Abbas ont été tués dans une embuscade du Hamas, alors qu'ils se portaient au secours de leurs camarades attaqués au mortier et à la roquette par les militants islamistes au point de passage de marchandises de Karni, à la frontière avec Israël.
Peu après, avec l'accord des Israéliens, quelque 450 combattants du Fatah, qui suivaient un entraînement en Egypte, ont traversé la frontière entre ce pays et la bande de Gaza au point de passage de Rafah pour venir prêter main forte aux forces loyales au président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a-t-on appris de source informée.
Par ailleurs, toujours près de Karni, une patrouille israélienne a ouvert le feu sur deux Palestiniens qui s'approchaient de la clôture de sécurité et tué l'un d'entre eux, a déclaré un porte-parole militaire israélien.
En outre, un officier des services de sécurité membre du Fatah a été tué et trois autres ont été blessés dans une fusillade à proximité de leur base, dans la ville de Gaza, ont déclaré des médecins. Le Fatah a imputé l'accrochage au Hamas.
Les dirigeants palestiniens ont renouvelé leurs appels au calme, d'autant plus que ce mardi est un jour de deuil dans les territoires, la "Naqba", à l'occasion de l'anniversaire de la création de l'Etat d'Israël en 1948.
Abbas a ainsi demandé aux factions rivales de "garder totalement leur calme, de sorte que les Palestiniens puissent revenir sur la voie des réformes et du développement, afin de réduire le chômage et le cycle de la pauvreté".
Lundi soir, les différentes factions palestiniennes avaient réaffirmé qu'elles feraient tout pour mettre fin aux affrontements qui avaient alors déjà fait 10 morts depuis vendredi, mais cet appel est resté sans effet.



"COUP DE GRÂCE" À L'ACCORD DE LA MECQUE ?

Le siège du ministère palestinien de l'Intérieur et des positions de la Force exécutive du Hamas du Premier ministre Ismaïl Haniyeh ont également été pris pour cibles dans la matinée. Ces attaques, imputées par les islamistes aux hommes du Fatah, n'ont pas fait de victime.
Face à cette nouvelle flambée de violence, le ministre de l'Intérieur, Hani al Kaouasmi, a démissionné lundi.
Universitaire sans affiliation politique et quasiment sans expérience sur les questions de sécurité, il avait été choisi comme une solution de compromis entre les islamistes du Hamas et les nationalistes du Fatah pour diriger le ministère de l'Intérieur au sein du gouvernement d'unité nationale mis en place à la mi-mars. Ce poste avait été le plus difficile à attribuer.
Le ministre de l'Intérieur est censé superviser les forces de sécurité. En pratique, la plupart des services sont fidèles au Fatah de Mahmoud Abbas, hormis la puissante Force exécutive du Hamas.
La démission de Kaouasmi fait planer une ombre supplémentaire sur l'avenir du gouvernement unitaire.
Au sein du mouvement nationaliste du président Abbas, on juge les tensions si élevées que le gouvernement d'unité nationale pourrait être menacé d'éclatement dans les prochains jours s'il n'est pas mis fin aux effusions de sang.
"Nous craignons que certains ne veuillent infliger le coup de grâce à l'accord de La Mecque", a déclaré Abdel Hakim Aouad, un responsable du Fatah, en évoquant l'accord de coalition obtenu sous médiation saoudienne, qui incluait en outre des engagements pour en finir avec le chaos.
"Nous ferons tout pour éviter cela car si ça se produit, ce sera une catastrophe pour la situation intérieure et la région connaîtra un bain de sang."

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