DEVOUSAMOI
L'édito de Diasporablogj
NICOLAS SARKOZY :
UN PRESIDENT QUI ALLIE
LEGITIMITE ET COMPETENCE
Cela a été dit depuis ce matin, une fois n'est pas coutûme, par la plupart des commentateurs, le résultat de cette élection est sans appel. Net et sans bavure.
Les Français ont montré, dans cette élection, qu'ils avaient fait le choix clair, de l'action et de l'effecacité, et surtout de la compétence. Et pour bien consolider ce choix, et qu'on ne le lui vole pas, ils sont allés voter en masse -84% de participation.
Dans ce genre de course, il y a, tout naturellement, un gagnant et un perdant. Et là, comme dans le débat télévisé de la semaine dernière, les rôles se sont inversés. Une fois de plus, hier soir, après l'annonce des résultats, on a vu la vraie nature des deux finalistes. Nicolas Sarkozy, devenu, à 52 ans, Président de la République, le triomphe ému, humble, modeste, généreux, jusqu'à tendre la main à ceux qui n'avaient pas voté pour lui, promettant aux uns et aux autres de ne laisser aucun français, quel qu'il soit, sur le bord du chemin. De l'autre côté, une Ségolène Royal à la défaite fière, arrogante, sans complexe, oubliant qu'elle laisse dans cette débandade une gauche en piteux état, un Parti Socialiste au bord de la crise de nerf.
Cette élection que nous avions estimé sur notre blog, il y a plusieurs semaines, qu'elle ne ressemblait à aucune autre, on le voit, est, d'ores et déjà, par l'ampleur des chiffres et l'accumulation des symboles, à inscrire dans un nouveau châpitre de l'Histoire de ce pays.
C'est sur le terrain du social et de l'économie, largement au centre des débats de cette campagne, que le nouveau Président de la République est tout naturellement attendu par les Français. Il a promis aux Français que de ce côté-là, il "ne le décevrait pas" et qu'il "ferait après l'élection ce qu'il avait dit avant". On peut être certain que Nicolas Sarkozy respectera ses engagements tout en préservant le dialogue avec les partenaires sociaux pour éviter tout débordement.
Dans le domaine étranger, dès son premier discours de Président de la République, Nicolas Sarkozy s'est adressé à l'Europe et aux Etats-Unis avec lequel il compte entretenir une relation amicale, mais franche. Reste que sur le conflit du Proche-Orient, un sujet fort peu abordé durant la campagne électorale, on connait son penchant en faveur d'Israël, mais il serait vain d'imaginer que ce positionnement du nouveau Président ferait pencher la balance du côté de l'Etat juif. Ce serait vite oublier que le Quai d'Orsay reste, sans conteste, le bastion le plus tenace, le plus difficilement surmontable du lobby pro-arabe, pro-palestine.
Il faudra se contenter, tout juste, d'un rééquilibrage. Une question sur laquelle une rupture, telle que la souhaite le nouveau locataure de l'Elysée par rapport aux pratiques des pouvoirs précédents, aura beaucoup de mal à s'imposer. Ici, plus qu'ailleurs, la continuité sera de mise. Comme nous l'ont démontré les différentes étrangères. De gauche comme de droite.
En dehors de cette partie du monde, c'est bien à nouvelle ère à laquelle nous invite cette élection. Une nouvelle façon de faire de la politque. Et on l'a vu tout au long de cette campagne, les Français aiment cela.
Bernard Koch
Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
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