"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, février 18, 2012

SYRIE
LEFFROYABLECARNAGE
DUTYRANDEDAMAS

Source : lefigaro.fr en ligne le 17 février 2012








Syrie :
la contestation s'intensifie,
la répression aussi




Le plan de Homs, ville considérée comme la «capitale» de la révolution syrienne.
Sur la ville rebelle de Homs, les roquettes continuaient de tomber vendredi matin. «Il s'agit des bombardements les plus extrêmes depuis quatorze jours. C'est incroyable, on n'a jamais connu ça», a raconté Hadi Abdallah. Et ce membre de la Commission générale de la révolution syrienne de préciser: «C'est, en moyenne, quatre roquettes tirées par minute».

Mardi, le quartier de Baba Amr avait été la cible principale des bombes de Damas ; vendredi, le pilonnage semblait s'étendre à de nouveaux quartiers de Homs. «En plus des quartiers de Baba Amr et d'al-Inchaat, ceux de Khaldiya et de Bayyada sont pilonnés, alors que les bombardements sur ces quartiers n'ont pas été aussi intenses au cours des derniers jours», a expliqué Hadi Abdallah.

Neuf dépouilles, non identifiées, ont été retrouvées dans deux quartiers de Homs, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Et le nombre de blessés explose. «Il y a des blessés qu'on ne peut soigner en raison du manque d'équipements médicaux, d'autres qui souffrent en attendant leur mort», a lâché un médecin de Baba Amr, affirmant qu'il y a eu «1800 blessés en deux semaines».

Selon Omar Chaker, un militant basé dans ce quartier de Homs, «les troupes continuent de bombarder de partout mais hésitent pour le moment à entrer à Baba Amr. Elles se tiennent à la périphérie et avancent lentement. L'armée est perdante si elle mène une guerre urbaine». Des avions militaires survoleraient la ville.



Le mouvement de protestation dépasse Homs, où le pouvoir syrien s'acharne. Vendredi, des rassemblements ont eu lieu dans la capitale, Damas. Une manifestation est, en effet, partie du quartier de Mazzé, où un militant a été tué et douze autres blessés par les tirs des autorités.

D'autres quartiers de la capitale ont connu des événements similaires. En réaction: de nombreuses rues ont été coupées, afin de dresser des cordons de sécurité autour des ministères.

Au sud de Damas, dans la province de Deraa (sud du pays), autre zone majeure de la contestation, des manifestations de grande ampleur se sont déroulées vendredi. A Daël par exemple, plus de 10.000 manifestants ont défilé sous la bannière du «Vendredi de la résistance populaire». D'autres rassemblements ont eu lieu à Jassem, Inkhel, Nimr et al-Hara. Dans ces villes, des tirs des forces de sécurité syriennes auraient fait des blessés, d'après l'OSDH.

Au total, 26 civils ont perdu la vie ce vendredi en Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

Dans ce contexte de violences, vendredi, le président Bachar el-Assad a déclaré que les réformes politiques se feraient en même temps que le «retour au calme». Ces évolutions «menées par l'Etat doivent avancer en parallèle avec les mesures prises pour rétablir la sécurité et la stabilité, et protéger les civils», a affirmé le dirigeant syrien. Qui continue de nier l'ampleur et le message de la contestation, parlant de «gangs terroristes».




• Paris demande la «libération» de la blogeuse et du journaliste arrêtés


Quatorze personnes, dont la blogeusse Razan Ghazzawi, devenue l'un des symboles de la révolte, et Mazen Darwish, directeur du Centre syrien pour les médias et la liberté d'expression, ont été arrêtées par les forces de sécurité dans les locaux de cette association à Damas. «On ignore encore les accusations qui pèsent sur eux», a déclaré un opposant basé à Damas.

Vendredi, «condamnant avec la plus grande fermeté» ces faits, le Quai d'Orsay a appelé à la «libération immédiate» de ces deux figures de l'opposition syrienne. Bernard Valero, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a ajouté que ces arrestations sont le reflet «des violations systématiques, par le régime de Damas, des libertés fondamentales et de ses engagements internationaux concernant la liberté d'opinion et d'expression».

Razzan Ghazzawi, 31 ans, animait un blog en Syrie sous son vrai nom et avait été arrêtée le 4 décembre, avant d'être relâchée deux semaines plus tard. «Blogueuse courage» de la révolte, cette Américano-syrienne avait été accusée d'avoir «affaibli le sentiment national», «créé une organisation qui vise à changer le statut social et économique de l'Etat» et «ravivé les dissensions confessionnelles».

Mazen Darwich avait déjà été interpellé le 16 mars 2011 alors qu'il assistait à un sit-in pacifique devant le ministère de l'Intérieur, à Damas, en qualité d'observateur, selon Reporters sans frontières (RSF). Une semaine plus tard, il avait été convoqué après avoir fait des déclarations sur les arrestations en Syrie et les évènements de Deraa , selon l'OSDH.

• Après le vote de l'ONU, Berlin veut renforcer les sanctions


L'Assemblée générale de l'ONU a adopté jeudi à une large majorité, malgré l'opposition de la Chine et de la Russie, une résolution condamnant la répression en Syrie. Celle-ci exige du gouvernement syrien qu'il mette fin à ses attaques contre la population civile. Mais le texte a une portée essentiellement symbolique, l'Assemblée générale étant un organe consultatif.

De son côté, Berlin a appelé à un durcissement des sanctions visant le régime de Bachar el-Assad. Le gouvernement allemand «va totalement s'engager pour un renforcement des sanctions européennes contre la Syrie», a affirmé le porte-parole du gouvernement d'Angela Merkel.

Une position partagée par la France. «Nous n'accepterons pas qu'un dictateur puisse massacrer son peuple», a lancé Nicolas Sarkozy. Avant d'affirmer vouloir «renforcer les sanctions, non pas contre le peuple syrien mais contre les dirigeants». En outre, le président français a appelé à réfléchir à ce qu'il est possible de faire pour «aider l'opposition au régime de Bachar al-Assad à s'unir et à porter une alternative crédible».

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