"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, janvier 09, 2012

LAPASSION"ISRAËL"
DESINDUSTRIELS
ANGLO-SAXONS

Source : israelvalley.com en ligne
le 9 janvier 2012




BUSINESS OU SIONISME ? Des patrons anglo-saxons font leur Alya pour intégrer une firme israélienne. Après Bronfman et Harison, voilà Jeremy Levin, nouveau PDG de Teva.


Par
Jacques Bendelac,
à Jérusalem


business ANALYSE


Qu’est-ce qui fait courir les dirigeants anglo-saxons en Israël? Ils arrivent par dizaines des Etats-Unis, du Canada, d’Angleterre ou d’Afrique du Sud, au point que l’on peut parler d’un véritable « débarquement anglo-saxon » sur les côtes d’Israël. Dernier en date: le juif américain Jeremy Levin qui a accepté de devenir un nouvel immigrant afin de s’installer en Israël pour prendre les commandes du géant de la pharmacologie Teva. En fait, il ne fait que suivre la voie de la “business alyah”, inaugurée il y a quelques années par Matthew Bronfman et Sherry Harison et, plus récemment, par Stanley Fischer.

Les privatisations

Après le sionisme politique et le sionisme religieux, va-t-on connaître un “sionisme professionnel”? Pour l’instant, le phénomène est limité à quelques patrons qui veulent enrichir leur CV d’une expérience internationale. Dans la plupart des cas, il est difficile de déceler si la décision de s’installer en Israël est le fruit d’une motivation sioniste ou d’un calcul économique.

Une chose semble sûre: certains Juifs de la Diaspora profitent d’un job qui leur est proposé en Israël pour immigrer et adopter la nationalité israélienne. Cette tendance a été inaugurée, il y a deux décennies, par la famille Harison: Sherry, la fille de Ted qui avait racheté la Bank Hapoalim à l’Etat en 1997, est revenue s’installer en Israël à la mort de son père pour prendre en main les commandes de la banque israélienne.

Le « débarquement anglo-saxon » en Israël a atteint son apogée au cours de la décennie précédente, alors que l’Etat privatisait de nombreuses entreprises publiques. Ces privatisations ont souvent été le « prétexte » pour des Juifs de la Diaspora à s’installer en Israël, ou à revenir dans leur patrie dans le cas d’Israéliens expatriés.

Lorsque la compagnie Bezek (télécoms) a été nationalisée en 2005, son acheteur, le producteur Haïm Sabban expatrié aux Etats-Unis, est revenu en Israël pour gérer l’entreprise. En 2006, l’Etat a vendu la banque Discount au Juif canadien Matthew Bronfman qui partage son temps entre Montréal et Tel Aviv.

Le modèle anglo-saxon

Les millionnaires de la Diaspora ne sont pas les seuls à faire leur Alya pour des motifs professionnels. De hauts fonctionnaires aussi se sont laissé tenter par une fonction élevée dans l’administration israélienne. L’exemple le plus connu est celui de Stanley Fischer, qui a fait sont Alya en 2005 pour devenir le gouverneur de la Banque d’Israël; ou encore d’Eugene Kandel qui, en 2006, a été nommé par le Premier ministre israélien à la tête du nouveau “National Economic Council”.

Si des cadres supérieurs américains s’intègrent facilement dans le milieu professionnel israélien, c’est sans doute aussi parce qu’en Israël, beaucoup de dirigeants considèrent l’économie américaine comme un modèle à imiter. D’ailleurs, le milieu des affaires israélien et américain ont de nombreux points communs, notamment la langue et la culture des affaires. Pour de nombreux patrons américains, Israël est plus attirant que la Chine ou que de nombreux pays d’Europe, d’autant plus s’ils sont Juifs.

L’attrait du high tech
Le secteur israélien de la haute technologie aussi est à l’origine de l’attrait des dirigeants anglo-saxons pour l’économie israélienne. Au cours des deux dernières décennies, de nombreuses sociétés israéliennes de high-tech ont été vendues à des entreprises américaines: Mirabilis a ouvert la voie en 1998 lorsque la société fut absorbée par le géant américain AOL contre 407 millions de dollars. De même, la présence de firmes américaines en Israël (comme Intel ou Motorola) contribue à rehausser l’image de marque d’Israël comme « Start-up Nation ».

C’est cette culture israélienne de la start-up qui a permis de resserrer les relations d’affaires entre Israël et les Etats-Unis, et pas seulement entre Juifs. Ce fut le cas du milliardaire américain Warren Buffet qui racheta en 2006 l’industrie Iskar pour 5 milliards de dollars.

En sens inverse, c’est le cas du géant israélien de la pharmacologie, Teva, qui a racheté nombreux de firmes américaines, comme Sikur pour 3,4 milliards de dollars (2003) et Ivax contre 7,4 milliards de dollars (2005). Aujourd’hui, c’est le nouveau patron de Teva qui décide de s’installer en Israël pour prendre la tête du groupe basé à Petah Tikva.

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