LADROITE
RELIGIEUSEISRAELIENNE
METENDIFFICULTE
DESORGANISATIONS
DEGAUCHE
Source : la revue de presse de l'Ambassade
de France en Israël diffusée
le 5 janvier
La gauche sous enquête
Tzvika Brott et Roni Shaked
Yediot Aharonot
Que cache la proposition qui sera soumise aujourd’hui au vote de la Knesset et qui prévoit la création d’une commission d’enquête parlementaire chargée d’examiner les activités des organisations d’extrême gauche ? Est-ce que, comme l’affirment les députés qui y sont favorables, cette commission a pour unique but de dévoiler les sources de financement de ces organisations ? Ou bien s’agit-il d’une persécution politique, comme l’affirment les organisations ?
Le débat à la Knesset portera sur une proposition d’ordre du jour déposée par la députée Faïna Kirschenbaum du parti Israël Béteinou. Mme Kirschenbaum réclame que l’on enquête pour savoir qui finance les organisations israéliennes qui s’intéressent aux activités de Tsahal dans les territoires et qui, selon elle, contribuent aux actions en justice que l’on intente à l’étranger contre des responsables militaires et politiques israéliens.
Il semble qu’une majorité des députés se prononcera en faveur de la mise en place d’une commission d’enquête. En effet, le Likoud, Shas, Yehadout Hatora, l’Union Nationale et Habayit Hayehoudi ont annoncé leur soutien à cette initiative et on estime qu’entre cinq et dix députés du parti Kadima voteront eux aussi pour la proposition.
Parmi les organisations qui pourraient faire l’objet d’une enquête figurent notamment B’Tsélem, Shovrim Shtika, Yesh Din et Machsom Watch. Faïna Kirschenbaum a indiqué que la commission n’agirait pas contre les activités de ces organisations mais réclamerait une plus grande transparence quant à leur financement.
Il n’est cependant pas certain qu’une commission d’enquête parlementaire soit nécessaire pour cela. En effet, les informations concernant les sources de financement de ces organisations sont publiques et sont détaillées dans des listes auxquelles on peut avoir facilement accès, en quelques minutes, sur internet. B’Tsélem et Yesh Din sont des associations qui, légalement, doivent déclarer les dons qui leur parviennent au Registre des associations. Quant à Shovrim Shtika et Machsom Watch, qui sont des sociétés, elles publient les noms de leurs donateurs.
Tout cela ne satisfait pas Faïna Kirschenbaum : « Ils publient sur leurs sites les noms des donateurs, mais cachent ceux qui les financent réellement. Nous détenons des informations selon lesquelles certaines de ces organisations auraient reçu de l’argent de pays comme l’Arabie saoudite pour agir contre Israël. Si elles n’ont rien à cacher, pourquoi s’opposent-elles à une enquête ? »
Le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, est d’accord avec la députée de son parti : « Le public a le droit de savoir qui finance réellement tous ces organismes qui salissent la réputation du pays et persécutent les soldats qui le défendent ».
Les organisations de gauche ont vivement condamné cette initiative et sont convaincues qu’il s’agit d’un acte de persécution politique. Hagaï Elad, directeur général de l’Association pour les droits du citoyen, a comparé cette future commission à celle créée par le sénateur américain Joseph McCarthy il y a une soixantaine d’années et qui menait la « chasse aux sorcières » contre toutes les personnes suspectées de communisme. L’Association a publié hier une lettre ouverte dans laquelle seize organisations différentes demandent elles aussi à faire l’objet d’une enquête.
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