"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, septembre 02, 2010

NEGOCIATIONSDIRECTES
ISRAELIENS/
PALESTINIENS
AWASHINGTON
ATMOSPHEREDETENDUE
Source : liberation.fr en ligne

le 2 septembre


Dîner de paix à la Maison Blanche

Ils se sont serré la main, longuement même, se sont chuchoté quelques mots à l’oreille et ont tous deux juré de leurs meilleures intentions : Benjamin Netanyahou et Mahmoud Abbas étaient comme deux colombes ce mercredi soir à la Maison Blanche. Du moins devant les caméras, invitées à filmer leurs déclarations préliminaires, mais pas bien sûr le dîner qui les a ensuite réunis autour d’Obama, avec aussi le roi de Jordanie, le président égyptien, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, et Tony Blair pour le Quartet. Tant que les caméras tournaient, le mot « paix » était sur toutes les lèvres. « Notre objectif est shalom » a assuré le Premier ministre israélien, en anglais et hébreu pour ce joli mot de paix. « Président Abbas, vous êtes mon partenaire pour la paix » a assuré Bibi qui ce mercredi soir semblait comme touché par la grâce de la Maison Blanche. « Je n’ai aucun doute que la paix soit possible » a-t-il poursuivi. Ou encore : « Tout le monde est perdant s’il n’y a pas de paix ». Ceci dit, Netanyahou n’a pas annoncé pour autant qu’il prolongerait le gel des colonies en Cisjordanie, comme le demandent les Palestiniens. Il a plutôt rappelé avoir besoin de solides garanties de sécurité pour avancer vers la paix : « Nous avons quitté le Liban et nous avons récolté la terreur. Nous avons quitté Gaza et nous avons récolté la terreur. Nous voulons nous assurer que les territoires que nous cédons ne deviendrons pas des enclaves de terreur sponsorisées par les Iraniens pour viser le cœur d’Israël ».


Moins emphatique, mais se voulant aussi de bonne volonté, Mahmoud Abbas a assuré : « Nous ne ménagerons aucun effort, nous travaillerons assidûment et sans relâche pour assurer que ces négociations atteignent leur objectif ». Le président de l’Autorité palestinienne a aussi fermement condamné les attaques de colons israéliens survenues mardi et mercredi. « Nous ne voulons pas, pas du tout, que le sang soit versé, pas une seule goutte de sang israélien ou palestinien, a-t-il assuré. Nous voulons que les gens des deux pays mènent une vie normale ». Et pour cela, Mahmoud Abbas a encore une fois demandé à Israël de prolonger au moins son « gel » des colonies en Cisjordanie.


Debout tout proche de ses invités, comme s’il les marquait au basket-ball, ou plutôt comme s’il craignait de devoir à tout moment rattraper un faux pas, Barack Obama a dit « espérer », « prudemment espérer mais espérer » que cette nouvelle tentative de paix aboutisse. Parfait lui aussi dans son rôle de Prix Nobel, Barack Obama en a appelé à l’humain censé habiter les personnages de Netanyahou et Abbas : « Chacun de nous détient un titre honorifique, a expliqué Obama. Mais nous sommes liés par le titre que nous avons en commun : nous sommes des pères, bénis d'avoir nos fils et filles ». Et Obama d’interroger ses invités : « Quelle sorte de monde voulons nous léguer à nos enfants et petits-enfants ? »


Après ce lever de rideau à la Maison Blanche (avant ce dîner, Obama a aussi consacré sa journée à recevoir Netanyahou, Abbas, le Roi Abdallah de Jordanie et Hosni Moubarak en tête à tête), les négociations proprement dites entre Abbas et Netanyahou doivent commencer ce jeudi au Département d’Etat, sous l’égide d’Hillary Clinton. L’idée américaine est ensuite que les deux leaders conviennent d’un second round de négociations en septembre, puis d’un troisième, avec Obama à nouveau, en marge de la conférence des Nations-Unies à New York fin septembre. Une des leçons tirées des échecs passés, est qu’il faut “des contacts fréquents et directs” entre le Premier ministre israélien et le leader palestinien, a expliqué George Mitchell, le négociateur américain.

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