"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, septembre 01, 2010

ANTISEMITISME
NEGATIONISME

INADMISSIBLEEXCLUSION
DUNPROFESSEUR
POURCAUSEDESHOAH
Source : tf1.news en ligne
le 1er septembre


Accusée de consacrer
trop de temps à la Shoah,
une prof suspendue


Une prof d'histoire de Nancy de confession juive a été suspendue 4 mois de ses fonctions pour avoir manqué à ses obligations "de neutralité et de laïcité" dans son enseignement et lors de voyages scolaires dans d'anciens camps de concentration, selon son avocate.



Une professeur d'histoire de Nancy, de confession juive, a été suspendue quatre mois de ses fonctions pour avoir manqué à ses obligations "de neutralité et de laïcité" en organisant des voyages scolaires dans des camps de concentration, a indiqué mardi son avocate. Catherine Pederzoli, 58 ans, avait l'habitude d'organiser des voyages en Pologne et en République Tchèque depuis une quinzaine d'années avec ses classes de seconde, première et terminale du lycée public Henri-Loritz de Nancy, a expliqué à l'AFP son avocate, Me Christine Tadic.


"Depuis l'arrivée d'une nouvelle direction de l'établissement en 2007, on s'acharne contre elle, on veut s'en débarrasser", dénonce l'avocate. "La faute que l'enseignante a commise n'est-elle pas d'être juive ?", interroge Me Tadic, qui a saisi mardi en référé le tribunal administratif pour suspendre la décision du recteur. Le tribunal devrait se prononcer d'ici 15 jours. Mme Pederzoli a fait l'objet d'une enquête de l'Inspection générale de l'Education nationale suite à une manifestation organisée par certains de ses élèves en décembre dernier à Nancy, lors d'un déplacement du ministre de l'Education nationale, Luc Chatel. Les lycéens protestaient contre la décision de réduire de moitié le nombre d'élèves participants au prochain voyage. La professeur d'histoire avait été suspectée d'avoir organisé la manifestation et manipulé ses élèves.

"Sans rapport avec le sujet de la transmission de l'histoire", dit le rectorat

Dans un communiqué diffusé mardi soir, le rectorat de l'académie de Nancy-Metz a souligné qu'il avait demandé une enquête sur cette enseignante à la suite d'un "certain nombre de dysfonctionnements" dans son lycée. Le rectorat "insiste sur le fait qu'il s'agit d'un dossier relevant de la problématique générale de l'organisation des voyages scolaires (...), sans rapport avec le sujet de la transmission de l'histoire et de la mémoire de la Shoah, à laquelle l'Education Nationale est très attachée". L'enseignante, souligne l'administation, fait l'objet d'une "mesure conservatoire de suspension (...) à fin de complément d'instruction", mais cette mesure "ne se confond pas avec une sanction". En outre, la professeur continue à être rémunérée pendant sa suspension.

La décision a été prise "sur la base du pré-rapport" de l'Inspection générale, souligne le rectorat. Dans ce rapport rédigé en juillet, et dont l'AFP a eu la copie, les inspecteurs pointent des "manquements aux obligations de réserve, de neutralité et de laïcité", et reprochent à l'enseignante l'"instrumentalisation des élèves" par des "lavages de cerveaux". Les inspecteurs estiment aussi que Mme Pederzoli consacre trop de temps à l'organisation de voyages sur l'histoire des juifs en Europe centrale, comprenant des visites à des camps comme celui d'Auschwitz-Birkenau, dans l'actuelle Pologne. "Un temps non négligeable de préparation étant consacré au projet, des parties du programme risquent de lui être plus ou moins sacrifiés", écrivent-ils, dans leur rapport. Les auteurs notent en outre que, lors de leur entretien avec la professeur, cette dernière a prononcé 14 fois le mot "Shoah", "tandis que le terme à la fois plus neutre et juridiquement fondé de +génocide+ n'(a été) mentionné que deux fois, comme en passant", écrivent-ils. "Cette enseignante aurait été chrétienne, on n'aurait pas pu dire qu'elle faisait du lavage de cerveaux", affirme son avocate.

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