"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, avril 19, 2010

MALGRELACRISE
LECONOMIEISRAELIENNE
SEPORTEBIEN
Source : moneyweek.fr en ligne le 19 avril



Recherche et innovation :
remèdes anticrise d’Israël


Par
La Rédaction de MoneyWeek,


Avec son économie à la relance sans plan de relance, la Silicon Valley du Proche-Orient, Israël, n’aura été que très peu touchée par la crise. Quels sont les secrets de ce modèle économique victorieux ?

Après une fin d’année 2008 et les premiers mois de 2009 difficiles, la croissance israélienne a repris sa marche en avant. Grâce à un dernier trimestre en fanfare (+ 4,4%), le pays a enregistré, l’année dernière, une hausse de son PIB de l’ordre de 0,5%. Alors que la plupart des Etats développés voyaient leur économie reculer malgré des dépenses publiques en forte augmentation, “Israël n’a pas eu besoin de plan de relance”, se félicite Yuval Steinitz, ministre des Finances du gouvernement Netanyahu.

Plusieurs raisons expliquent ce succès. Tout d’abord, la solidité du système bancaire a permis à ce dernier de traverser la crise sans recourir à l’aide de l’Etat. Ensuite, le gouvernement a stimulé les investissements des entreprises en réduisant la taxation de leurs bénéfices à 18%, contre 26% précédemment. Enfin, la faiblesse du dollar vis-à-vis de la devise israélienne, le shekel, a favorisé les entreprises exportatrices, dont les Etats-Unis représentent un marché phare. Après une chute de 30% début 2009, les exportations, qui représentent 50% de la richesse nationale, ont repris dès le milieu de l’année, pour n’enregistrer une chute “que” d’environ 10% par rapport à celles de 2008. Avec une dette publique déjà élevée avant la crise (78% du PIB), le gouvernement a augmenté la fiscalité, afin de prévenir une trop forte dégradation des finances publiques. Il a ainsi relevé de 1 point la TVA, l’établissant à 16,5%. Non seulement l’envolée de la dette a été limitée (83% du PIB) mais, en plus, la consommation des ménages s’est maintenue. Pour 2010, le FMI prévoit une croissance de 3,5%, contre 1% seulement pour la zone euro.


Bientôt membre de l’OCDE

Les ombres à ce tableau, en apparence idyllique, sont pourtant nombreuses : 20% de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté ; 40% des 15-64 ans n’occupent aucun emploi ; le taux de chômage s’élève à 7,6% de la population active ; seuls 16% des dépenses publiques servent à élaborer des politiques sociales, contre 21% en moyenne pour les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Malgré cela, Israël devrait adhérer dès cette année à cette dernière, comme l’a laissé entendre son secrétaire général, Angel Gurría. Pour Stanley Fischer, président de la banque centrale d’Israël, il s’agit d’”une question de prestige international : vous recevez un certificat qui atteste votre appartenance au club des pays développés”.


Plus de 5% du PIB d’Israël va
à la recherche et développement

Si le commerce de diamants représente 30% des exportations israéliennes, l’Etat hébreu peut compter sur des entreprises au savoir-faire mondialement reconnu, aussi bien dans les domaines de la haute technologie, de la pharmacie, des nanotechnologies, de la chimie, des télécommunications, de l’informatique que du green business (voitures électriques, chauffage par le sol, etc.). Cette excellence des entreprises israéliennes repose sur le volontarisme de l’Etat, qui alloue chaque année entre 5 et 6% de son PIB à la recherche et au développement. Cela fait d’Israël le pays où les investissements en R&D sont les plus élevés au monde. Au sein de l’Union européenne et aux Etats-Unis, ce pourcentage atteint respectivement en moyenne 1,9% et moins de 3% ! Ainsi, d’après l’agence de conseils en développement international Ubifrance, presque la moitié des biens qu’Israël exporte ont une forte teneur technologique, donc une réelle valeur ajoutée. La concentration d’ingénieurs (140 pour 10 000 habitants), également la plus importante au monde, n’y est pas étrangère.

Parmi les principales valeurs israéliennes inscrites à la Bourse de Tel-Aviv, on retrouve notamment l’une de nos recommandations, le leader des médicaments génériques Teva Pharmaceutical Industries Ltd (US8816242098) : + 31% en 2009. L’année dernière, l’indice Tel-Aviv 25 Index, qui comprend les principales valeurs israéliennes, a progressé de 70%, contre 17% pour le CAC 40. Autre point essentiel, la plupart de ces entreprises de pointe sont également cotées au Nasdaq.

De quoi placer ces pépites à portée de votre portefeuille.

Arnaud Lefebvre

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