"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, septembre 24, 2009

DISCOURS
DAHMADINEDJAD
ALONU
LAFRANCELESETATSUNIS
CLAQUENTLAPORTE
Source : lepoint.fr en ligne le 24 septembre



Ahmadinejad dérape,
la France et les États-Unis
quittent la salle


Son allocution de mercredi soir devant l'Assemblée générale de l'ONU était attendue au tournant. Au point de susciter l'inquiétude des 120 chefs d'État et de gouvernement réunis à New York. Mahmoud Ahmadinejad n'a pas dérogé à la règle. Comme à son habitude, il n'a pas fait dans la demi-mesure, versant dans la provocation verbale et les rodomontades.

Le dérapage de trop pour une douzaine de délégations dont celles de la France et des États-Unis, qui ont tout simplement décidé de quitter la salle pour protester contre le discours du président iranien. "Inacceptable", s'est emporté un diplomate français, précisant qu'une concertation entre Européens avait eu lieu au préalable pour décider d'un éventuel départ. "Il est décevant que Mahmoud Ahmadinejad ait choisi une nouvelle fois de recourir à une rhétorique haineuse, insultante et antisémite", a déploré dans un communiqué Mark Kornblau, porte-parole de la mission américaine auprès de l'ONU. Le Canada avait pour sa part annoncé qu'il boycotterait l'intervention du dirigeant ultra-conservateur. Campés devant le siège de l'ONU, des milliers de manifestants ont dénoncé la présence aux États-Unis de Mahmoud Ahmadinejad.

Le président iranien s'est livré à un long réquisitoire contre l'état actuel du monde, reprenant à mots voilés la rhétorique classique du complot juif. "Il n'est plus acceptable qu'une petite minorité domine la politique, l'économie et la culture dans une large partie du monde grâce à ses réseaux sophistiqués, instaure une nouvelle forme d'esclavage et nuise à la réputation d'autres nations (...), afin d'atteindre ses objectifs racistes", a-t-il assuré. Une déclaration intervenant à la veille de l'adoption d'une résolution, sur proposition américaine, du Conseil de sécurité appelant à une coopération en vue d'une planète dénucléarisée.


"Nous sommes prêts à étudier
de nouvelles sanctions" (Sarkozy)

C'est justement le sujet qui a été abordé par plusieurs dirigeants internationaux avant que Mahmoud Ahmadinejad ne prenne la parole. "Si les gouvernements d'Iran et de Corée du Nord choisissent d'ignorer les règles internationales, si ces pays placent la recherche d'armes nucléaires avant la stabilité régionale et la sécurité, s'ils ignorent les dangers d'une course aux armements nucléaires en Asie de l'Est et au Moyen-Orient, alors ils devront rendre des comptes", a affirmé Barack Obama, soulignant que les deux nations risquaient d'entraîner le monde sur une pente dangereuse. Le président américain a aussi fait savoir que "de nouvelles sanctions lourdes restent possibles" contre le régime de Téhéran s'il ne suspend pas ses activités nucléaires sensibles.

Nicolas Sarkozy a lui aussi averti l'Iran. "Je veux dire aux dirigeants iraniens qu'en misant sur la passivité de la communauté internationale pour poursuivre leur programme nucléaire militaire, ils commettraient une tragique erreur", a-t-il soutenu. Le président français a donné jusqu'à décembre à l'Iran pour changer d'attitude. "Nous sommes prêts à étudier de nouvelles sanctions", a dit à son tour le Premier ministre britannique Gordon Brown.

Le président russe Dmitri Medvedev, jusqu'à présent très réservé sur de nouvelles sanctions, ne les a pas exclues. "Les sanctions débouchent rarement sur des résultats productifs, mais dans certains cas des sanctions sont inévitables", a-t-il fait savoir. Sans citer l'Iran ou la Corée du Nord, son homologue chinois Hu Jintao a appelé à des "mesures crédibles" pour combattre la prolifération des armes atomiques et aller vers un désarmement nucléaire.

Les grandes puissances soupçonnent depuis 2002 l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil, ce que Téhéran nie farouchement, proclamant son droit à enrichir de l'uranium. Les six pays chargés du dossier iranien (Allemagne, États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni) doivent reprendre des négociations le 1er octobre à Genève avec l'Iran, après quatorze mois d'interruption. Leurs ministres des Affaires étrangères ont diffusé mercredi soir une déclaration commune appelant à "une réponse sérieuse de l'Iran" à Genève. Ce texte ne fait pas mention de nouvelles sanctions ni d'un calendrier avec ultimatum qui pourrait être imposé à Téhéran.

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