"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, juillet 19, 2009

PRESENCE
DESJUIFSENFRANCE
IMPORTANTE

DECOUVERTE
ARCHEOLOGIQUE
Source : lamontagne.fr en ligne le 19 juillet



Nécropole cherche terrain... d'entente


Va-t-on enfin trouver un terrain d'entente concernant l'avenir du " Champ des Juifs ", à Ennezat, qui renferme une nécropole juive médiévale ? Le dossier est rouvert.
Le « Champ des Juifs », à Ennezat, a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques par le ministère de la Culture.

Cette décision, en date du 3 juin, intervient à la demande de Jacques Curé, maire d’Ennezat mais aussi de l’Association cultuelle israélite de Clermont-Ferrand et du Consistoire central juif, qui avaient fait des démarches en ce sens auprès de Christine Albanel (voir nos éditions du 28 novembre 2008 et du 18 février 2009), dans un contexte particulier.Intérêt national
Rappelons que les époux Mosnier, propriétaires malheureux (1) de ce terrain constructible – qui s’est révélé renfermer une nécropole juive datant du Moyen Âge – se heurtent depuis 1992 à des refus de permis de construire et à des promesses d’achat non tenues.
En désespoir de cause, ils ont décidé de le revendre, fin 2008, après l’avoir remblayé sur plus de 1 m 50 pour répondre aux préconisations d’urbanisme. Et ils ont ainsi relancé l’intérêt pour ce site.

L’arrêté préfectoral du 3 juin, portant inscription au titre des Monuments historiques, souligne que « le site du Champ des Juifs abrite une nécropole d’au moins 700 tombes (NDLR : toutes ensevelies) d’âge médiéval, liées probablement à la communauté israélite, dans un excellent état de conservation, et qu’à ce titre il présente du point de vue de l’archéologie, de l’histoire et du patrimoine, un intérêt suffisant pour en rendre désirable la préservation ». Le 22 juin, Jacques Curé, maire d’Ennezat, Laurent Heulot, directeur régional de la Drac, Frédéric Letterlé, directeur départemental, Frédéric Surmely, le conservateur du département archéologie et des membres de l’association juive luxembourgeoise Matanel (2) se sont réunis autour d’une table pour envisager la suite.

« Désormais, le directeur régional de la Drac sera saisi de toute demande de permis de construire. De notre côté, nous allons engager une procédure de modification du plan d’occupation des sols afin de rendre ces parcelles inconstructibles ».Un terrain vague
« Enfin, France domaine est saisie pour faire évaluer les terrains. Cette estimation, qui sera rendue à l’automne, servira de base de discussion avec les propriétaires et conditionnera l’engagement de la Drac et de Matanel à nos côtés », précise le maire.
Les époux Mosnier espèrent, eux, ne pas être « les dindons de la farce » ni « être amusés par de belles promesses » alors qu’ils ont dû acheter ailleurs pour construire.
De son côté, la Drac indique qu’après l’inscription à l’inventaire supplémentaire, le terrain pourrait être classé par le ministère de la Culture, compte tenu de son intérêt national et pas seulement local.

Mais voila, l’État n’achète plus de terrain de fouilles. L’association Matanel se serait surtout engagée sur la valorisation du site d’un point de vue patrimonial – afin de présenter le rôle de la communauté juive au Moyen Âge et l’objet de sa présence à Ennezat – pas sur l’achat. Et la commune n’est pas obligée d’acheter.
Il faut dire qu’en l’état, c’est un terrain vague. Il n’y a rien à voir, aucune stèle hébraïque en surface. Ainsi, il est à craindre que cette affaire dure encore longtemps.


Géraldine Messina

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