"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, juin 17, 2009

AULENDEMAIN
DESELECTIONS
PRESIDENTIELLES
ENIRAN
Source : lenouvelobs.com en ligne le 17 juin


Washington traitera avec un régime hostile
en Iran, quel que soit le président



"Je pense (...) que la différence en terme de politique réelle entre MM. Ahmadinejad et Moussavi n'est peut-être pas aussi grande qu'on ne l'a dit", estime le président américain, qui espère reprendre le dialogue avec Téhéran.



Mahmoud Ahmadinejad ou Mir Hossein Moussavi à la présidence de l'Iran, cela ne fait pas une grande différence pour les Etats-Unis qui espère reprendre le dialogue avec Téhéran, selon Barack Obama. Les Etats-Unis auront de toute façon affaire à un régime hostile, a jugé le président américain mardi 16 juin.


Le président américain a fait ces déclarations pour justifier sa retenue dans ses critiques de la présidentielle et dans son soutien aux centaines de milliers de supporteurs de Mir Hossein Moussavi qui ont manifesté contre la réélection proclamée du président sortant Mahmoud Ahmadinejad.


Barack Obama a exprimé mardi la sympathie envers la contestation. Il fait part de ses "profondes inquiétudes" et a pesé soigneusement ses mots pour critiquer la répression. Il a expliqué cette mesure par la crainte de voir les ultra-conservateurs s'emparer de ses propos et brandir le spectre de l'ingérence américaine pour pouvoir obtenir le soutien populaire au régime.
"Alors, ce que j'ai dit c'est: écoutez, c'est aux Iraniens qu'il appartient de décider. Nous n'allons pas nous en mêler", a-t-il dit à la chaîne CNBC. "Mon approche c'est: attendons de voir".


Empêcher l'acquisition de la bombe atomique


Il a également mis en avant, pour la première fois de manière aussi explicite, un autre argument. "Je pense qu'il est important de comprendre que la différence en terme de politique réelle entre MM. Ahmadinejad et Moussavi n'est peut-être pas aussi grande qu'on ne l'a dit".
Quel que soit le dénouement de la crise, "nous allons avoir à traiter en Iran avec un régime qui, historiquement, est hostile aux Etats-Unis", a jugé le président américain.
Les Etats-Unis doivent empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique et faire cesser le soutien qu'il apporte aux organisations radicales, et "cela serait vrai avec quiconque sortirait vainqueur de cette élection", a-t-il mis en avant.


Indépendamment de l'élection et la contestation qui a suivi, il a toujours l'intention de tenter de renouer un dialogue direct et de mener une "diplomatie ferme" avec les dirigeants iraniens, comme il a promis de le faire, pour rompre avec la politique de son prédécesseur George W. Bush.


Trente ans d'hostilité


La victoire annoncée de Mahmoud Ahmadinejad et la contestation qui a suivi ont placé son administration dans une position délicate.
En se montrant très ferme, Barack Obama risquerait de mettre à mal l'entreprise visant à surmonter trente années d'hostilité.


Au contraire, ne pas s'exprimer plus vigoureusement l'exposer aux critiques de ses adversaires ou des défenseurs des libertés.
"J'ai déjà dit que j'avais de profondes inquiétudes quant à cette élection. Et je crois que le monde entier a de profondes inquiétudes quant à cette élection", a dit Barack Obama lors d'une apparition devant la presse au côté de son homologue sud-coréen Lee Myung-Bak à la Maison Blanche.


"Mais je soutiens fermement ce principe universel qui veut qu'on écoute la voix du peuple et non pas qu'on la réprime", a-t-il ajouté, sans convaincre son ancien adversaire à la présidentielle. "Il doit prendre la parole et dire que cette élection est une falsification, une supercherie, une mascarade d'élection", a dit le républicain John McCain à la chaîne NBC.


Même si l'administration américaine a dit ne pas interférer dans les affaires intérieures iraniennes, elle a demandé au site de socialisation Twitter de reporter une opération de maintenance, pour permettre aux opposants iraniens de continuer à l'utiliser, a révélé un responsable du département d'Etat.

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