LOFFENSIVEMASSIVE
DISRAËL
CONTRELEHAMAS
SES CONSEQUENCES
EN FRANCE
PREMIER DEGAT COLATTERAL EN FRANCE
L'AMITIE JUDEO-MUSULMANE DE FRANCE
EXPLOSE EN PLEIN VOL
Gaza :
Démission des musulmans
de l'Amitié judéo-musulmane (coprésident)
PARIS, 16 jan 2009 (AFP) - Les membres musulmans de l'Amitié judéo-musulmane de France (AJMF) ont démissionné, reprochant à leurs homologues juifs de l'AJMF leur silence face aux "crimes de guerre" israéliens à Gaza, a-t-on appris vendredi auprès du coprésident de l'association, Djelloul Seddiki. "Toute la partie musulmane est partie jeudi", a précisé à l'AFP M. Seddiki, également directeur de l'Institut théologique de la Grande Mosquée de Paris (GMP).
Dalil Boubakeur, recteur de la GMP et ex-président du Conseil français du culte musulman (CFCM), membre du comité de parrainage de l'AJMF, ainsi que les présidents du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et du Consistoire de Paris, a "pris acte" de cette décision, a indiqué la GMP, nuançant des propos de M. Seddiki selon lesquels M. Boubakeur aurait fait partie des démissionnaires.
"Le Dr Boubakeur réserve sa propre réflexion quant au retrait de ce comité", a déclaré à l'AFP Slimane Nadour, chargé de communication à la grande Mosquée de Paris, ajoutant qu'il n'était "pas membre statutaire de l'AJMF". "L'instrument pédagogique de grande valeur qu'est l'AJMF doit continuer à oeuvrer dans sa mission précieuse de dialogue intercommunautaire et interreligieux", a ajouté M. Nadour.
"On ne pouvait pas rester" dans l'AJMF, a expliqué M. Seddiki, déplorant le silence de ses partenaires juifs au sein de l'association, malgré les 1.133 tués palestiniens en trois semaines à Gaza lors de l'opération israélienne. "On ne se parle plus. Ils ne m'ont plus appelé depuis le début de la guerre", a-t-il affirmé, confiant avoir reçu un appel du rabbin Michel Serfaty après l'annonce de sa démission. "C'est trop tard", a estimé M. Seddiki.
Dans un communiqué, il se déclare "choqué et consterné devant l'ampleur des massacres inqualifiables dont sont victimes les habitants de Gaza depuis plus de vingt jours par l'armée de l'occupation israélienne". Selon lui, "ce silence ne peut être justifié que par une complicité à l'égard de ces crimes de guerre et qui rend les A-B-C du dialogue et de l'amitié escomptés caducs" et "dépourvus de toute crédibilité".
"Dans ces circonstances insoutenables, le devoir de religiosité, de fraternité, de solidarité et voire même d'humanité à l'égard de nos frères martyrisés nous impose un temps de deuil, de témoignage, de méditation, de prière et de silence à la mémoire des milliers de victimes", écrit-il. "Conscient de l'inefficacité de ce dialogue tel qu'il se présente aujourd'hui", le coprésident de l'AJMF exprime à ses partenaires son "regret de vous annoncer solennellement mon retrait de cette instance en invitant ses membres - une fois les esprits apaisés - à méditer et à repenser les fondements éthiques de ce dialogue".
Joint par l'AFP, le rabbin Serfaty a expliqué avoir "suivi le vœu" de M. Seddiki, qui lui avait demandé selon lui d'"observer le silence". M. Serfaty a précisé avoir envoyé un texto vendredi matin à son homologue afin de le rencontrer la semaine prochaine : "Je pense qu'il ne me laissera pas sans réponse". "Nous sommes sous l'effet de la colère", a-t-il ajouté, mettant en cause la diffusion d'images qui viennent selon lui "essentiellement de la télévision du Hamas", alors que la plupart des grands médias internationaux disposent de leurs propres correspondants à Gaza, et se disant "persuadé qu'après la guerre le dialogue reprendra de manière forte
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