"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, novembre 09, 2008

ASSASSINAT
DITZHAKRABIN
13ANSDEJA
Source : dépêche AFP diffuser le 8 novembre


Israël:
à Tel-Aviv, la foule honore
la mémoire d' Yitzhak Rabin,
assassiné il y a 13 ans



TEL-AVIV (AFP) — "Nous n'oublierons pas, nous ne pardonnerons pas": c'est, entre autres, par ces mots que des dizaines de milliers d'Israéliens ont honoré samedi soir à Tel-Aviv la mémoire de Yitzhak Rabin, Premier ministre assassiné il y a 13 ans par un extrémiste juif.
Cette commémoration s'est tenue comme chaque année sur la place Rabin, dans le centre de Tel-Aviv, en présence de hautes personnalités politiques, à l'endroit même où le Premier ministre a été assassiné à la fin d'un rassemblement organisé "pour la paix, contre la violence".
Sur le devant de la scène, une énorme banderole reprenait ce slogan, tandis que des participants brandissait des pancartes sur lesquelles était inscrit "Nous n'oublierons pas, nous ne pardonnerons pas".

Au début du rassemblement, les manifestants ont entendu avec émotion les derniers mots d'Yitzhak Rabin avant sa mort, le samedi 4 novembre 1995.
"Je sais qu'il y a une chance de paix et que nous devons la saisir", avait proclamé le leader ce jour-là. "Le peuple veut la paix et rejette la violence", avait-il ajouté, quelques minutes avant de tomber sous les balles.
A trois mois des législatives anticipées, Tzipi Livni, qui était à l'époque membre du Likoud, le parti de droite, grand rival du parti travailliste de Yitzhak Rabin, était présente.

"Je n'avais pas voté pour Rabin, mais c'était aussi mon Premier ministre ainsi que (celui) de tous ceux qui ne sont pas venus aujourd'hui sur cette place", a clamé la ministre des Affaires étrangères et chef du Kadima, le parti centriste au pouvoir.
"Je n'étais pas sur cette place ce terrible soir. Nous ne sommes pas venus car, si nous voulions la paix, nous pensions autrement. Les trois balles qui ont tué le Premier ministre nous ont réunis un moment dans la douleur", a-t-elle ajouté.

Le président Shimon Peres, qui avait lui participé au rassemblement à l'issue duquel Yitzhak Rabin a été assassiné, a pour sa part affirmé: "Yitzhak, tu nous manques, tu manques au pays, tu manques à chacun d'entre nous. Mais la voie que tu as tracée n'est pas perdue".
"Vous qui êtes venus pour ne pas oublier, vous symbolisez le mur qui sépare une démocratie éclairée d'une totale anarchie. Vous incarnez l'espoir et l'avenir de ce pays", a ajouté le président israélien sous les applaudissements de la foule.

Le ministre de la Défense et chef du parti travailliste, Ehud Barak, a de son côté assuré que le "rêve de paix" du Premier ministre assassiné se réaliserait. "Nous y parviendrons non par des paroles mais par des actes".

Chef d'état-major israélien lors de la guerre des Six Jours, Yitzhak Rabin avait été l'artisan de la victoire de juin 1967 au cours de laquelle l'Etat juif a conquis la Cisjordanie et la bande de Gaza, le plateau syrien du Golan et le Sinaï, depuis restitué à l'Egypte.
Il s'était vu décerner le prix Nobel de la Paix en 1994, conjointement avec Shimon Peres, alors ministre des Affaires étrangères, et le dirigeant palestinien Yasser Arafat, après la signature des accords d'Oslo en 1993.

Le meurtrier de Rabin, Yigal Amir, condamné à la prison à vie, a revendiqué son crime au cours de son procès, affirmant avoir tué pour empêcher un retrait israélien des territoires palestiniens occupés et "stopper" le processus de paix. Il n'a jamais exprimé de regrets.
Peu avant ce rassemblement, une polémique a éclaté à propos du projet de diffusion pour la première fois par deux chaînes de télévision d'une interview d'Ygal Amir. Le tollé déclenché par la publication d'extraits de cet entretien a été tel que ces chaînes ont dû renoncer à le diffuser.
Evoquant cette affaire, le maire de Tel-Aviv Ron Yuldaï a mis en garde contre les risques d'autres assassinats politiques, tout en proclamant que cet "assassin" (Yigal Amir) ne devrait "jamais avoir droit à la parole".

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