"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, juillet 21, 2008

OBAMA
ENISRAËL
Source : lefigaro.fr en ligne le 21 juillet


Barack Obama en campagne au Proche-Orient




John McCain représente pour les Israéliens la continuité après George Bush.


Le candidat démocrate à la Maison-Blanche a beau tout es­sayer pour plaire à Israël, il n'y inspire que méfiance. Ses prises de positions visant à rassurer l'État hébreu et la très influente communauté juive américaine, quant à sa détermination face à la menace iranienne et à son engagement pour la sécurité d'Israël, n'y changent rien : Barack Obama inquiète. Son voyage, mardi et mercredi, en Israël et dans les Territoires palestiniens est très attendu.

Depuis le coup d'envoi de la course présidentielle américaine, Israël a choisi John McCain, sans hésiter un seul instant. Parce qu'il incarne la continuité, après George W. Bush, considéré comme le meilleur ami que l'État hébreu ait jamais eu dans le Bureau ovale. Les Israéliens n'ont pas eu besoin du candidat républicain, pour se persuader qu'Obama est le « candidat préféré du Hamas ». Ils savent qu'il est aussi le favori des Palestiniens modérés et l'éventualité d'un rééquilibrage de la politique américaine vis-à-vis du processus de paix israélo-palestinien suffit à les inquiéter.
En Israël, les conversations concernant le sénateur de l'Illinois sont très souvent ponctuées d'un «mais savez-vous qu'il est musulman ?» Les campagnes d'e-mail massives présentant Barack «Hussein» Obama comme un «antisémite honteux», ou un «musulman caché», qui aurait prêté son serment de gouverneur sur le Coran au lieu de la Bible et qui serait un disciple du patron de la nation de l'Islam, Louis Farrakhan, ont fleuri sur la toile israélienne. Et elles ont eu un vrai impact.
Son premier tort, au regard des Israéliens, a été de se déclarer prêt à dialoguer avec le régime des mollahs iraniens et avec son président, Mahmoud Ahmedinejad, ennemi juré d'Israël, qu'il a promis de rayer de la carte.
Lors d'un discours début juillet, Obama a plaidé pour une «diplomatie ferme et résolue».«Cela comprend un engagement direct avec l'Iran, semblable aux réunions conduites avec les soviets au plus haut de la guerre froide», a-t-il précisé. Mettant en avant la sécurité d'Israël, Obama n'exclut cependant aucune piste pour arrêter le programme nucléaire iranien, y compris l'option militaire.

Sur le dossier israélo-palestinien, Obama a pris ses distances avec George W. Bush mais aussi avec Bill Clinton, leur reprochant d'avoir attendu la fin de leur mandat pour s'engager dans le processus de paix.


Suspicions accentuées

Sa visite s'inscrit dans cette logique et il a promis de se pencher au chevet du Proche-Orient dès sa prise de fonction, s'il est élu. Il s'est engagé à «aider Israël dans sa recherche de partenaires crédibles avec qui faire la paix» tout en le protégeant «contre les ennemis jurés à sa destruction».
Lors de son discours devant le lobby juif américain (Aipac) début juin, Obama était allé plus loin que George W. Bush et John McCain dans le soutien à Israël. Il affirmait alors que Jérusalem resterait la «capitale d'Israël» et qu'elle devait rester «unifiée», préemptant ainsi les négociations sur le statut final de la Ville sainte, où les Palestiniens espèrent établir leur capitale dans sa partie orientale. Son récent revirement n'a fait qu'accentuer les suspicions en Israël. Obama a «clarifié» ses propos précisant que le partage éventuel de Jérusalem ne devait pas impliquer le retour des barbelés et des murs, qui séparaient la partie occidentale de la ville de sa moitié orientale.

De leur côté, les Palestiniens ont placé tous leurs espoirs en Obama. Pour eux, les deux mandats de George W. Bush ont été marqués par son soutien inconditionnel à l'État hébreu. Contrairement à son père et à son secrétaire d'État, James Baker, qui avaient poussé Israël à participer à la conférence de Madrid après la première guerre du Golfe, Bush Jr n'a jamais exercé la moindre pression sur Israël, pour faire avancer le processus de paix.
L'entourage de Mahmoud Ab­bas se réjouit ouvertement que le candidat démocrate fasse le déplacement à Ramallah et veut croire qu'il apportera un rééquilibrage de la politique américaine dans la région s'il est élu. Cependant, les Palestiniens se gardent prudemment de souhaiter à haute voix son élection à la Maison-Blanche. Par crainte de lui nuire.

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